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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 12:58

Princesse.jpgéditions Le livre de poche - p. 33 à 89.

 

Mon avis :

 

J'ai lu La princesse de Clèves quand j'avais 14 ans. L'an dernier, à l'occasion de la sortie du film de Bertrand Tavernier, de nombreuses éditions de L'histoire de la princesse de Montpensier ont fleuri. J'ai acheté celle-ci lors d'une séance d'achat compulsif.  A peine lu, et déjà je rédige mon avis.

 

Qu'elle devait être belle et intelligente, la douce mademoiselle de Mézières, pour susciter ainsi le dévouement et l'amour de tant d'hommes, le duc de Guise d'abord, puis le comte de Chabannes et le duc d'Anjou. Telle est ma première réaction. La seconde est que, séparée pendant deux ans d'un mari jaloux (et amoureux ? Je n'en ai guère la preuve), elle est isolée de la cour à Champigny en Champagne et sa découverte par le duc d'Anjou et le duc de Guise, au milieu d'une barque, la présente comme une beauté simple et d'une grande nouveauté par rapport aux dames de la Cour, aux appâts et aux vertus connus et reconnus. Elle est déjà de petite santé, la princesse de Montpensier, puisqu'elle n'a pas pu suivre son mari à la chasse et est restée à regarder pêcher un saumon. Ses trois années à la campagne, non gâtées par une grossesse qui aurait mis sa vie et sa beauté en péril, l'ont garanti des excès.

 

S'ensuit ensuite un ballet de prétendants. L'un est aimé et suffisamment roué pour obtenir ce qu'il veut. Le second, amoureux sincère, est repoussé  avec aigreur. Ce qui aurait pu passer, au début de la nouvelle, pour la démonstration de sa vertu et de son honneur, paraît ensuite comme une manifestation de son orgueil, puis de sa rouerie : elle saura très bien se servir de lui. Le dernier, à cause d'un quiproquo (il n'y en aura pas qu'un, et le dernier sera tragique) apprend les véritables sentiments de la princesse à l'égard de son rival.

 

La grande histoire se mêle à la petite, et si la jeune princesse avait été préservé des guerres de religion où son mari et son amant se sont illustrées, elles font irruption dans la dernière partie de la nouvelle, et leur sanglante cruauté reprend ses droits. Dieu reconnaîtra les siens.

 

Conte moral, La princesse de Montpensier montre les conséquences d'une conduite qui ne tient compte ni de la vertu, ni de la prudence, sans prétendre être une histoire vraie, contrairement à l'ensemble des recueils de nouvelles du siècle précédent.

 

LA PLU~1

 

La comtesse de Tende est plus concis encore : elle se concentre sur la passion et sur ses ravages, dans une écriture précise (et non précieuse). Cette nouvelle est également débarrassé des coquetteries et autres roueries qui me génaient dans La princesse de Montpensier. Clarisse de Tende est une jeune femme mal mariée (son mari ne s'intéresse pas à elle) et son amitié sincère pour la princesse de Navarre la pousse à aider son mariage avec un homme noble, certes, mais d'une condition inférieure, quand la comtesse tombe irrésistiblement amoureuse du jeune fiancé. Cet amour se trouvant partagé, les deux jeunes gens sont confrontés à un dilemme aux accents cornéliens, avant de succomber. Leur passion leur fait trouver des moyens de surmonter tous les obstacles, jusqu'à ce que l'histoire les rattrape également. Certaines situations (l'entrevue entre le Prince de Navarre et la comtesse de Tende, la lettre écrite par la comtesse à son mari) m'ont rappelé la Princesse de Clèves, si ce n'est, bien sûr, que cette dernière saura résister à la passion.

 

A découvrir, donc car ces deux nouvelles illustrent un genre peu à l'honneur au siècle de Louis XIV.  

chateau16

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 18:23

babyfaces-marie-desplechin.jpgédition L'école des loisirs - 139 pages.

 

Mon résumé :

 

Rajanikanth est le narrateur de ce récit. Vous trouvez son nom trop difficile à prononcer ? Rassuez-vous, tout le monde, sauf ses parents, l'appelle Freddy, et surtout Nejma, sa voisine. Elle est trop : trop grosse, trop en échec scolaire, trop seule. Quand une nouvelle injustice fond sur elle, elle ne se révolte pas, elle se tait, et son silence est pire pour Freddy que les plus grandes protestations.

 

Mon avis :

 

Babyfaces est le deuxième roman de littérature jeunesse que je lis de Marie Desplechin, et je dois dire que je suis conquise par son style rafraîchissant. L'action se situe à Amiens, ville que je connais assez bien (surtout le journal, le courrier picard) mais l'histoire pourrait prendre place dans n'importe quelle ville nouvelle, n'importe quelle cité. Challenge youg adult

 

Le narrateur a de la chance : sa mère est généreuse, aimante, et ses parents forment un couple uni. Sa voisine n'a pas autant de chance. Sa mère est mère célibataire, et travaille dur pour élever sa fille seule. Aussi est-elle déjà partie le matin, et pas encore rentrée le soir quand sa fille se lève puis s'endort. Nejma est souvent livrée à elle-même, aussi traîne-t-elle dans les supermarchés de la ville, non pour voler mais pour être au chaud. En classe, ce n'est pas mieux : Nejma est placée au fond de la classe, non pour ne pas déranger les autres, mais pour qu'elle y soit mieux - si vous trouvez ce prétexte caricatural et hypocrite, vous avez parfaitement raison.  

 

La caricature ne s'arrête pas là car quand un jeune garçon est retrouvé inconscient, avec de nombreuses fractures dans la cour, c'est Nejma qui est immédiatement accusée. Les professeurs des écoles et la directrice montrent ainsi l'étendue de leur idées reçues, et leur paresse à mener de vraies recherches. De même, l'école de catch qui devait ouvrir juste à côoté de l'école est judicieusement transofrmé en école de danse orientale, par la grâce d'une entrevue entre les deux heureux propriétaires (anciens cancres notoires) et la directrice.

 

Et pourtant, le récit passe, par la magie du style et de l'humour déployés par Marie Desplechin. Comme le récit est rétrospectif, Freddy peut se comporter parfois comme un narrateur omniscient, donnant ainsi des informations nécessaires aux lecteurs sans alourdir le récit. J'ai tourné les pages avec une facilité déconcertante, ayant réellement envie de savoir ce qu'allait devenir Nejma. Sa chance est sa rencontre avec Isidore, un vigile, ancien sportif de haut niveau, qui ne voit pas une grosse fille, mais une fille puissante, spéciale, aux capacités physiques hors normes. Il est le seul à lui donner une image positive d'elle-même, et donc à lui rendre un peu d'estime de soi.

 

Et si la rédemption par le sport vous semble une idée peu originale, essayez donc la rédemption par la danse orientale...

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 07:37

arme.jpgédition 10/18 - 309 pages.

Quatrième de couverture :


Vendredi soirr : Claudia et Harald Lindgard, respectivement médecin et dirigeant d'une grande compagnie d'assurances, apprennent que Duncan, leur fils unique, vient d'être arrêté pour meurtre. Très vite, ils doivent se rendre à l'évidence : celui-ci a bel et bien assassiné Carl Jespersen, son ancien amant, qu'il a surpris dans les bras de Natalie James, sa petite amie névrosée. À compter de ce jour, leur vie s'arrête, et tous les petits rituels quotidiens seront impuissants à masquer la faille béante qui s'est creusée en eux. Leur seul espoir réside en la personne d'Hamilton Motsamaï, avocat brillant, mais face auquel ils devront faire taire leurs préjugés raciaux ; car Hamilton est  noir, en ce pays d'Afrique du Sud où la discrimination a la dent dure...

 

Circonstance de lecture :

 

J'avais repéré ce titre depuis plus de dix ans. Il a fallu le challenge de Mimi et un détour chez mon bouquiniste, pour enfin le lire.

 

Challenge Nobel

 

Mon avis :

 

Le titre, déjà, est une énigme, qui sera levé au deux tiers du roman : comment une arme, telle un animal, peut-elle être domestique ? Dans cette Afrique du Sud qui sort tout juste de l'Apartheid (nous sommes en 1996), la violence est omniprésente, pas un jour sans qu'un ou plusieurs meurtres ne soient annoncé à la radio. Les deux personnages principaux, Harald et Claudia sont cepandant bien à l'abri de cette violence, dans la résidence ultra-sécurisée dans laquelle leur réussite sociale (il est arrivé à un échelon élevé dans une compagnie d'assurance, elle est médecin) leur a permis de déménager. Sauf que l'impensable se produit : leur fils unique Duncan est arrêté pour meurtre.

 

L'intrigue qui suit est épurée à l'extrême. Pas de rebondissements tortueux : Duncan reconnaît avoir tué son ami, qui avait une liaison avec sa petite amie, il est emprisonné et attend son jugement, qui aura lieu dans la deuxième partie du roman. Nadine Gordimer se concentre alors sur Harald et Claudia. Ils ne sont plus des conjoints, ils sont un père, une mère dont le fils a ôté la vie à un homme en dépit de l'éducation qu'il a reçue. Leur vie quotidienne devient transparente, pour ne plus se concentrer que sur les visites au parloir et les rendez-vous avec l'avocat.

 

LA PLU~1 Harald, fervent croyant, et Claudia, athée, ne vont cesser de s'interroger et d'être interrogés. La situation met cruellement en lumière ce qui les unit toujours et des différences qui ont, pensent-ils un temps, créer des failles dans l'éducation de leur fils, comme si s'attribuer une partie de la culpabilité pouvait le sauver. Nadine Gordimer refuse les clichés : s'ils vivent leur douleur à leur manière, chacun de leur côté, ils ne se déchirent pas. ne se séparent pas, leur attachement sincère et leur années de vie commune leur permettent de comprendre que, si leurs réactions sont différentes, ils n'en regardent pas moins dans la même direction : sauver leur enfant. Les pôles masculin/féminin sont presque inversés : à Harald, l'homme, le refuge dans la prière, témoignage de sa foi réelle, à Claudia, la femme, le rationalisme et la science.

 

  Surtout, ils ouvrent les yeux sur leur choix, dans un pays où certains ont pris des risques pour leurs opinions. Oui, ils étaient contre l'Apartheid - en principe, tout bas - mais ils ont appliqué les règles. Ils n'ont pas combattu pour que les inégalités cessent, en dépit de leur foi (Harald) ou de leur certitude sur l'égalité entre les blancs et les noirs (Claudia) mais l'évolution de la société permettra peut-être de sauver leur fils.Femmes-du-monde3-jpg

 

 Cette évolution passe par un débat contre la peine de mort - Harald analyse avec une lucidité rare le pourquoi de son soudain intérêt pour la question, puisque cette violence faite sur l'homme par l'Etat menace directement leur fils. Elle passe aussi par la découverte que l'homme qu'a tué Duncan était son ancien amant, renforçant ainsi leur sentiment qu'ils ne connaissaient que peu de choses sur la vie de leur fils unique. Elle passe encore par le fait que le meilleur défenseur est un avocat noir, doué, très doué, comme il le démontrera dans son habileté à mener interrogatoires et contre-interrogatoires, comme dans son acharnement à mener à bien sa tâche auprès des parents. Surpris d'abord par certaines stratégies, force leur est de se ranger à son avis. Cet avocat leur fait aussi découvrir, en les invitant chez lui, sa famille, ses proches, son mode de vie. Sa fille, qui peut causer d'égal à égal avec les Lindberg, de par son intelligence et sa réussite professionnelle, est le symbole d'une nouvelle génération, celle de l'après Apartheid.

 

La seconde partie prend une forme plus classique, si j'ose dire, elle est presque un roman de procès plutôt qu'un procès inclus dans un roman. Duncan a peu la parole, car il n'est pas véritablement le centre du combat. Le centre, c'est plutôt Nathalie, la jeune femme qui a tout déclanché, et qui elle non plus n'est pas un personnage conventionnel. Elle aurait pu être entourée d'un aura romanesque (Duncan lui a sauvé la vie), elle est un être bien réel, dont chacun des actes est une protestation contre ce retour forcée à la vie.  Elle qui était désespérée parce qu'elle n'avait pu récupérer son enfant, elle reprend son destin en main, d'une manière qui pourrait choquer. N'est-elle pas présentée comme une femme fatale, elle qui a séduit l'ami/amant homosexuel de son compagnon,? Une femme, qui, avant cette soirée, multipliait les infidélités ? Pourtant je ne peux que ressentir de l'empathie pour cette jeune femme, non parce qu'elle a été en détesse, à un moment antérieur au récit, mais parce qu'elle n'a que faire de se comporter comme on s'attendrait à ce qu'elle se comporte, mais parce que ses actes sont en accord avec ce qu'elle ressent.

 

L'écriture de Nadine Gordimer m'a rappelé celle de Doris Lessing, précise, acérée, refusant toutes les facilités. Il n'est pas étonnant qu'elles aient reçu toutes les deux le prix Nobel de littérature.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 23:43

le-cantique-des-innocents.jpgéditions Points - 341 pages.

 

Mon résumé :

 

Le commissaire Guido Brunetti est réveillé en pleine nuit : un médecin a été agressé, il doit voir de quoi il retourne. Arrivé à l'hôpital, il découvre que l'homme a lui-même agressé un carabinier, qui venait reprendre Alfredo, le fils du docteur, adopté illégalement. Brunetti devra encore déméler un écheveau compliqué.

 

Mon avis :

 

En lisant ce livre, je me suis dit que sa construction ressemblait à s'y méprendre à la composition d'un morceau de musique, avec un thème principal, et un contrepoint. Je me disais qu'il était dommage de ne pouvoir l'inclure dans le challenge Des notes et des mots, quand j'ai enfin fait attention au titre (j'étais tellement absorbée par l'intrigue que je n'y faisais plus vraiment attention).    challenge-Des-notes-et-des-mots-2

 

Le roman débute par un motif qui paraît sans rapport avec la suite, et qui pourtant répparaîtra ponctuellement dans le récit : la déposition d'une femme qui avertit la police d'un fait qu'elle juge important. Puis, la violence fait irruption, fortissimo :les carabiniers font irruption chez un couple respectable, agressent le mari et prennent l'enfant, adopté illégalement dit-on.

 

Les thèmes se repondent et, comme un accompagnement, se déploie la vie quotidienne du commissaire Brunetti, de sa femme, universitaire, de leurs enfants, une vie paisible, heureuse, de personnes aimant manger (des recettes cuisinées par madame), boire (de l'excellent vin), lire (Saint Luc, un aristocrate voyageur du XVIIIe siècle) et s'aimer. Le commissaire ne dissimule rien à sa femme, même les subterfuges et les travestissements (comme dans l'opéra) qu'il est obligé d'employer pour ses enquêtes.

 

LA PLU~1Les thèmes sont forts : l'adoption illégale d'enfants (ou la vente, si vous préférez), la baisse de fertilité dans les pays développés et leurs causes, l'escroquerie à l'équivalent de la sécurité sociale italienne (ou comment faire consulter des patients morts pour toucher une commission) et la corruption qui règne en Italie. Ce sont les thèmes principaux, mais, tel un contrepoint, d'autres motifs apparaissent subtilement et nous interroge. Que signifie être père, être mère ? Qu'est-ce qui fait que l'on se sent le père ou la mère de cet enfant, même s'il n'est pas notre enfant biologique ? Donna Leon nous pousse plus loin dans nos retranchements, en nous demandant s'il est possible de ne pas parvenir à aimer un enfant adopté, rejoignant un autre thème fort, le racisme, qui a pignon sur rue : les enfants adoptés viennent de pays pauvres, des extracommunitarii. Ces enfants, on ne les verra pas, on ne les entendra pas dans ce récit : je ne sais comment la loi française jugerait les faits, mais en Italie, ces enfants (ils ont entre dix-huit mois et trois ans) resteront dans des orphelinats et ne seront jamais rendus à leurs parents adoptifs (pourtant aimants) ni à leurs parents biologiques (qui ne les désiraient pas). Quel sera leur avenir ? Nul ne le sait. Certes, ils sont l'illustration de l'exploitation des pauvres par les riches, qui est poussée parfois jusqu'à l'extrême (les trafic d'organe), mais ils sont surtout sacrifiés, comme les saints Innocents. Ils n'ont même plus d'identité puisque leurs certificats de naissance sont des faux. Le silence est leur langage.

 

 D'autres au contraire feraient mieux de se taire. Ils parlent, ils chuchotent, ils insinuent, ils ne font pas taire leur petite voix intérieure qui leur permet de distinguer à tous les coups le bien du mal - et la nécessité de révéler ses fautes, au nom de leur vision du Bien et des visées de Dieu - l'eugénisme n'est pas loin, et rejoint le thème précédent. La violence fera à nouveau irruption, fortissimo, juste avant que le silence ne s'impose, définitivement.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 17:20

ailes.jpgGF Flammarion, étonnants classiques - 145 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Lorsque le petit Clopinet, à causé de son infirmité, s'éloigne du monde des hommes, c'est auprès des oiseaux, dans un "nid" de la haute falaise, qu'il se réfugie. Plein d'innocence et de curiosité, il va découvrir la richesse de l'univers qui l'entoure, et vaincre un à un tous les obstacles, grâce à ses "ailes de courage" symboles de toute ascension et de liberté.

 

Logo Sharon

 

Mon avis :

 

Je cherchais des contes à lire, et j'ai trouvé celui-ci dans ma petite bibliothèque municipale. Il fait partie des contes d'une grand-mère, que George Sans a écrits pour ses deux petits-filles, Aurore et Gabrielle.

 

L'histoire est longue, plus longue que pour un conte ordinaire, et surtout, il prend place dans un monde familier, la côte normande, près de Trouville. Les villages décrits, les métiers (tailleur, apothicaire, boulanger), les conditions de vie n'ont rien de merveilleux et c'est dans ce cadre réaliste que s'inscrit l'histoire de Clopinet. Les noms, comme celui des falaises (les Vaches-Noires), ou du seul rocher qui dépasse de la mer à marée basse (la Grosse-Vache) renforce l'impression de familiarité.  

 

Comme souvent dans les contes, il est le petit dernier, le préféré. Comme souvent, il est un peu naïf, plus en tout cas que ses frères aînés, qui apprécient leur lopin de terre et leur métier de paysan. Lui préfère regarder le vol des oiseaux. Son rêve est de devenir marin, comme son oncle Laquille, marié et père de sept enfants. LA_PLU-1.JPG

 

Cependant, vous sentez déjà sa faiblesse : Clopinet est surnommé ainsi parce qu'il boite, et il ne semble pas (aux yeux des autres) avoir la force nécessaire pour devenir paysan ou marin. Surtout, il a sur lui les ailes de la peur, qui l'empêche d'avancer. Son oncle, un de ses adjuvants avec son frère François, a beau prédire que des ailes du courage lui pousseront un jour, sa famille le cède comme apprenti à un tailleur, pour trois ans. 

 

Nous basculons alors dans le merveilleux car Clopinet prend son destin en main et s'enfuit, première poussée de ses ailes de courage. Menacé d'être repris à cause de sa tante, qui n'a rien à envier aux méchantes belles-mères, il s'enfuit à nouveau et découvre la mer, les oiseaux, les falaises. Ce sont de petites voix qui l'appellent et qu'il pense être les esprits de la mer qui le guident. Pendant ces six mois de vie au grand air, Clopinet s'organise, se contente de peu, surtout, il observe la nature, les oiseaux, les guignettes, les pluviers, les alouettes des mers, et surtout les rupeaux, si recherchés pour leurs plumes. Nous en découvrons ainsi beaucoup sur eux, sans pour autant que le récit s'en trouve apesanti.

 

Comme dans tout conte, après ce parcours initiatique, il revient auprès de ses parents, riche, et métamorphosé. Ce retour est à la fois un échec et une réussite. Un échec, car ses parents ne souhaitent pas le laisser voyager, une réussite car Clopinet s'instruira, auprès d'un apothicaire, d'un aristocrate ornithologue, le baron de Platecôte et d'un curé naturaliste. Il trouve des explications rationnelles aux phénomènes naturels qu'il a observés, sans pour autant perdre ses rêves. Il lui faudra cependant une succession d'épreuves pour qu'il atteigne son objectif et que le merveilleux reprenne tous ses droits.

 

Une belle découverte pour le premier titre du challenge Animaux du monde et le second du défi La plume au féminin.

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 00:55

Logo Sharon

  logo crée par  Mia .

 

Je vous présente mon challenge Animaux du monde. Il débute aujourd'hui et se terminera le 31 décembre 2012.

 

Le principe est simple : lire des livres dont le titre comporte un nom d'animal ou dans lequel l'animal tient une place importante.

 

Pourquoi ce challenge ? Tout d'abord, les animaux sont ma passion, avec une forte préférence pour les félins, il est vrai. Puis, j'ai fait une constatation simple : qui ne connaît pas Croc-blanc, le chien des Baskerville ou le Guépard ? Mais connaissez-vous Mon chien stupide de John Fante, La girafe de Marie Nimier, le bureau des chats de Kenzy Miyazawa ou encore le Pingouin d'Andreï Kourkov ? Pas toujours. J'espère donc que ce challenge sera l'occasion d'élargir notre horizon littéraire et de faire ensemble de belles découvertes, comme le montre les Quelques idées de lecture que j'ai trouvées.

   

Ce challenge comporte trois niveaux :

  

- niveau Garfied : deux livres lus.

- niveau Chat du Cheshire : quatre livres lus.

- niveau Bagheera : huit livres lus.

 

Les participants sont :

 

Niveau Garfield : 19 : 

 

 

  Cecile

  son billet de présentation 

Le lion de Joseph Kessel

Le chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle.

 

Claire Jeanne.  

Le chat qui venait du ciel de Takashi Hiraide

Les abeilles de Yoko Ogawa

Le poil et la plume d'Anny Duperey

Les chats du hasard d'Anny Duperey

La vengeance du Wombat

6 Dans la mer, il y a les crocodiles

 

Cloé

 

Géraldine 

Tempête au haras de Chris Donner

2 Doglands

 

Joe

  son article de présentation

Le chien des Baskervillede Sir Arthur Conan Doyle

2 Les ailes du sphinx d'Andrea Camilleri.

 

 Laure

Terminé !

Sa présentation du challenge

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

2 Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra

 

Le cottage de Myrtilles

La métaphysique du chien de Philippe Ségur

2 Le chat qui venait du ciel 

 

 

 Lizouzou  terminé !

L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

2 La vraie folle histoire du gros canard jaune

 

Manu (Chaplum) terminé !

  Le lézard lubrique de Mandary Cove de Cristopher Moore

2 Lisabelle de Béatrice Rio

 

 

Wax (fleur de cannelle) 

1 Une vie de chien de Peter Mayle

 

NIveau Chat du Cheshire : 38

 

Aline (n'a pas de blog - je posterai ses articles sur le mien). 1

 

- La passion selon cinq matous de Martine Pilate
- Elan Noir parle de John G. Neihardt
- La métamorphose des cloportes d'Alphonse Boudard
- L'affaire Blaireau d'Alphonse Allais 
- Les cils du loup et autres contes de la nuit de Nathalie Leone

 

 

  Anne terminé !

(des mots et des notes)

  son billet de présentation

Allumer le chat de Barbara Constatine

Les oiseaux de paradis

Couleur canari de Jean Failler

  5 Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee


 

Anne (de poche en poche) 

 

 

  Astazie  : challenge terminé !

 

  L'ile aux singes de Paula Fox (roman jeunesse)

Le chat du rabbin de J. Sfar - BD
De l'eau pour les éléphants de Sara Gruen (roman)
4 La petite fille et les oiseaux de Rosario Aguilar 

 

Bianca

son billet de présentation

L'enfant léopard de Daniel Piccouly.

2 Les nuits blanches du chat botté

 

 

Edith  (livres d'Ed-en)

L'oiseau canadeche

La patience des buffles sous la pluie

3 Le coeur des enfants léopards (W. N'Sondé)


Jen (livre d'Ed-en)

1 Moi, le loup et les chocos de Delphine Perret

 

  Estellecalim

Terminé  !  

Parle-le leur de batailles, des rois et d'éléphants de Mathias Enard.

Une vie de chat de Konami Kanata

Vie et opinion de Maf le chien et de son amie Marylin Monroe

4 Code Salamandre

 

La plume et la page    


Lynnae

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee

Chi, une vie de chats

La planète des singes de Pierre Boulle

4 De l'eau pour les éléphants

 

  Malo :

 

"Faut-il tuer le chat où l'hirondelle"
Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra

2 Les agneaux du seigneur de Yasmina Khadra

"La valse lente des tortues" 

 

Miss bunny challenge terminé !

son billet de présentation

Kamisana, tome 1 : la mélodie du vent

Hunger Games, tome 3 : Mockingjay

Les chroniques de Kane tome 1 de Rick Riordan

Miss Charity de Marie-Aude Murrail

Fiesta sun also rises d'Ernest Hemignway

6 Marley et moi de John Grogan

 

Opaline   (La dame des livres)

challenge terminé !

  Félicité, tome 1 : le pasteur et la brebis

  L'étang aux libellules d'Eva Ibbotson

L'âme du minotaure

4 Les âges sombres de Karen Maitland

 

 Strawberry

  son billet de présentation

1 Fluke de James Herbert

 

Val

 

1 Cheval de guerre de Mickael Morpurgo

 

 

Niveau Bagheera : 78

 

Asphodèle : challenge terminé !

Rikki, Tikki, Tavi la mangouste de Rudyard Kipling

Le chien qui a vu Dieu de Dino Buzzati

Chien blanc de Romain Gary

Isidore Tipenarole et les trois lapins

Le lièvre de Vatanen d'Artoo Paasilinna

La patience des buffles sous la pluie de David Thomas

Code salamandre de Samuel Delage

8 Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harpeur Lee

 

Aymeline

Terminé ! :   

la théorie du panda

Le clan de l'ours des cavernes de J.M. Auel

La vallée des chevaux de J.M. Auel

Les chasseurs de mammouths de J.M. Auel*

La licorne noire de Terry Pratchett

Isidore Tipenarole et les trois lapins de Montceau-les-Mines

Le chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle

8 Le dieu Baleine de TJ Bass

 

Béa .(aux bouquins garnis)

Terminé !

Les ours n'ont pas de problème de parking

La truie de Thomas Owen

Dans le terrier du lapin blanc de Juan Pablo Villalobos

La course au mouton sauvage d'Haruki Murakami

Mélancolie des corbeaux de Sébastien Rutès

Quand le requin dort de Milena Angus

Prenez soin du chien de Jean-Michel Erre

8 La patience des buffles sous la pluie de David Thomas

 

  DeL

 

 Evilysangel


sa présentation du challenge

 

Les chevaliers d'émeraude : l'île des lézards d'Anne Robillard

2 Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee

 

 George

 

sa présentation du challenge

Une mémoire d'éléphant d'Agatha Christie

Un dimanche chez les dinosaures de Marie-Aude Murail

Le sang des dauphins noirs d'Elena Sander

Chien blanc de Romain Gary

4 L'oeil du loup de Daniel Pennac

 

 

 

Hérisson  (délivrer des livres) 

challenge terminé !

La nuit du loup vert de Viviane Moore

Mon chat à moi (collectif)

Un chat ne fait pas le printemps de Vincent Peghaire.

J'y vais de Mathieu Maudet

Bébés animaux de Gyo Fujykawa

Le club des poneys de Sylvie Baussier

7 Emilie et les poussins de Domitille de Pressensé

 

Lara Emilie

son billet de présentation


Shadow de Michael Morpurgo

War horse de Michael Morpurgo

Surviving with Wolves

Les chiens de Riga d'Henning Mankell

5 La tendresse des loups de Stef Penney

 

Loo (une pause livre)

 

Chienne de vie de Helle Helle

L'oeil du loup de Daniel Pennac

Désiré Bienvenu de Claude Roy

  Le bal des éléphants de Rudyard Kipling 

Le cri de la mouette d'Emmanuelle Laborit

21 éléphants sur le pont de Brooklyn

Le printemps des écureuils de Kawa Imamura

Deux zèbres sur la 3e rue de Marc Michel Amadry

Le chant du pluvier de Laprun, Brehe et Surcouf

Dans la mer, il y a des crocodiles de Fabio Geda

Le koala tueur de Kenneth Cook

Les mouettes plein la tête de Claire Mazard

13 Loup de Pierre Boisserie


 

 Mia  : challenge terminé

 

sa présentation du challenge 

Allumer le chat de Barbara Constantine

De l'eau pour les éléphants de Sara Gruen
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee 

  Les yeux jaunes du crocodile de Katherine Pancol 

Alpha et Omega, tome 0 de Patricia Briggs

Cygne noir, tome 1 de Richelle Mead

Les fourmis de Bernard Weber

Les loups de Mercy Falles, tome 2 de Maggie Stievater

10 Les loups de Mercy Falls tome 3 de Maggie Stievater 

 

Mimi

challenge terminé !

sa présentation du challenge


Au pays des kangourous

Maus, l'intégrale

De l'eau pour les éléphants de Sara Gruen

Le poil et la plume d'Anny Duperey

Birdy de William Wharton

Les chiens de Riga d'Henning Mankell

Refuge

Un léopard sur le garrot de Jean-Christophe Ruffin

9 La lionne blanche d'Henning Mankell

 

  Prune

 

les cafards de Jo Nesbo

Pas facile de voler des chevaux de Per Petterson

Rouge-gorge de Jo Nesbo 

4 Le Pélican de Strinberg

  

 scor13  

 


  Roi lion (douze livres et plus). 109

 

Catherine : 

  son billet de présentation

  challenge validé !

Le petit lion de pierre de Kim Xiong

Dans les forêts de Bambous (Pandas dans la brume, 1)

Un estomac dans des talons, d'Anna Boulanger

L'enfant d'éléphants de Yann Degruel d'après Rudyard Kipling

  Légendes de la Garde : Hiver 1152, de David Petersen

  Le baiser de la pieuvre, de Patrick Grainville

  Le secret de la grue blanche, de Christelle Huet-Gomez et Ein Lee

  Otto : vive la neige !, de Tom Schamp

  La biblio des deux ânes, de Monica Brown et John Parra

  La nuit du loup vert, de Viviane Moore

Holly Hedgedog's holidays de Louise Marsan et Louise Mendoche

Le duc aime le dragon de Chung Yang Leh et Valérie Dumas

  Les oiseaux noirs, de Faustina Fiore

 L'oiseau Arlequin, de Pascale Maret et Delphine Jacquot

  Les contes de la lune, d'Élisabeth Delaigle

Les oiseaux de l'espoir, de Judith Loske

  Kit et l'éléphant blanc, de Hubert Paugam

Le roi de la bibliothèque, de Michelle Knudsen et Kevin Hawkes

  Nel, de David Olivier et Émilie Béchat

  L'épopée du Roi Singe, de Pascal Fauliot

21 éléphants sur le pont de Brooklyn d'April Jones Prince et François Roca

Monsieur Renard à la pipiliothèque de Lorenz Pauli et Kathrin Shärer

Le chien de Don Quichotte de Pia Petersen

La naissance du dragon de Wang Fei

L'enlèvement de Todd Borg

Albatros, de Fabrice Melquiot (théâtre)

  La république des animaux, de Jean-Claude Ponçon

  Embrouilles et dragons (Les petits monstres, 1), de Fabrice Colin et Gérald Guerlais

  L'ostie d'chat, de Zviane

Hardi hérisson et autres poésies russes, de collectif (poésie)

La chambre des chats, de Martha Freeman

  Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices, de Rupert Kingfisher

  Madame Pamplemousse et le café à remonter le temps, de Rupert Kingfisher

  Le héron de Guernica, d'Antoine Choplin

  Dix petits contes à lire en compagnie, d'Iwaya Sazanami

La nuit des courges ensorcelées, d'Yves Blanckaert et Anne Buguet

  Zoum le toucan casanier, de Sylvie Lavoie et Laetitia Bertagnolio

  La Gazette du Chat n° 1, de Geluck

  Enemigo, de Jirô Taniguchi et M.A.T.

   Arsène, de Juliette Arnaud

  Oh non, George !, de Chris Haugton

  En route !, de Séverin Millet

  Le singe de Hartlepool, de Wilfrid Lupano et Jérémie Moreau

  Gondwana, de Henry Desmet et Sandrine Mercier

  Un peu perdu, de Chris Haughton

46. Chat avec Rose et la maison du magicien, de Holly Webb


 

Edwyn.

 

Lili veut un petit chat, de Dominique de Saint Mars et Serge Bloch (France)

 Ma maman et Moi, de Yasushi Muraki (Japon)

 Tatoo à la ferme, d’Olivier Supiot (France)

 Yok Yok – Le chat qui parle trop, d’Étienne Delessert (Suisse)

Le chat des collines, de Sara (France)

Faites la queue !, de Tomoko Ohmura (Japon)

 Monsieur, de Marie-Ange Guillaume et Henri Galeron (France)

Petit escargot, de Christian Voltz (France)

  Dans le jardin, la libellule est morte, de Jeaong-cheol Cheon et Gwang-ick Lee

A vol d'oiseau de Michel Franscescini et Capucine Mazille

Kid de Corinne Lovera Viteli et Loren Capelli

Où sont cachés ces chats ?, de Monika Beisner (Allemagne/Angleterre)

 Micmac chez les matous, d’Anna Cerasoli et Annalaura Cantone (Italie)

14 Le chat Noisette a disparu !, de Michel Legrand et Chadia Loueslati (France)

 

-Perrine-

  terminé ! 

Rhinocéros d'Eugène Ionesco 

Flush, une biographie de Virginia Woolf 

Le koala tueur de Kenneth Cook

- La faim du tigre, Barjavel
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee

L'histoire de Pi de Yann Martel
L'élégance du hérisson de Muriel Barbery

 Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol

Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll 

De l'autre côté du miroir, Lewis Carroll

Le pingouin de Kourkov

11 Allumer le chat de Barbara Constantine

 

Sharon (terminé)

 

Les ailes du courage de George Sand 

Les chevaux fantômes et autres contes de Karen Blixen

 Trois souris

Le cheval soleil de Steinunn Sigurdardottir

The killer Cat's birthday bash d'Anne Fine

Le grand livre du chat assassin d'Anne Fine

La théorie du panda de Pascal Garnier

Entre le chaperon rouge et le loup, c'est fini de Katarina Mazetti

Chi, une vie de chat, tome 2 de Konami Kanata

How to steal a dragon's sword de Cressida Cowell

Comment briser le coeur d'un dragon de Cressida Cowell

Pani, la petite fille du Groenland de Jorn Riel

Le renard des grèves, tome 1 de Jean Failler

Mon chat le plus bête du monde de Gilles Bachelet

L'homme est un grand faisan sur terre d'Herta Müller

Le cheval pâle d'Agatha Christie

L'été de l'ours de Bella Pollen

Chi, une vie de chat, tome 7 de Konami Kanata

Comment élever son bébé dragon

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson

Stuart Little d'EB White

De cape et de crocs, tomes 4 et 5

24 La dragonne de minuit

 

 Syl

  terminé !

le froid modifie la trajectoire des poissons de Pierre Szalowski.

Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon

la vengeance du Wombat

les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, tome II de Lemon Snicket

Le clan de l'ours de J.M. Auel

L'homme chauve-souris de Jo Nesbo

Les amants papillons de Benjamin Lacombe

Le secret du janissaire - de cape et de crocs, tome 1

De cape et de crocs, tomes 2 et 3

De cape et de crocs, tomes 4 et 5

De cape et de crocs, tome 6 ; luna incognita

De cape et de crocs, tomes 7 : chasseur de chimère

Pourquoi la carapace de la tortue n'est plus lisse du tout ?

14L'arbre aux corbeaux de Lemony Snicket

 

  

Si jamais j'ai commis une erreur ou un oubli, n'hésitez pas à me le signaler.

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 12:14

Dans-la-nuit-brune-205x300.jpgéditions de l'Olivier - 210 pages.

 

Mon résumé :

 

Jérôme est désemparé : sa fille Marina, lycéenne, vient de perdre son amoureux Armand et la jeune fille est inconsolable. Appeler sa mère ? Paula vient, mais elle n'est guère maternelle. Peu à peu, Jérôme s'interroge sur son passé : trouvé dans une forêt à l'âge de trois ans, il ne connaît rien de ses origines, pas plus que de celles de ses parents adoptifs.

 

Mon avis :

 

Deuxième essai avec Agnès Desarthe, et deuxième échec. J'ai pourtant lu le livre jusqu'au bout, afin de connaître le secret des origines de Jérôme et il est vrai que ce secret est bouleversant. Mais (et le mais est énorme), cette quête des origines est noyée par d'autres thèmes, des déroulements secondaires, qui parfois tournent court (l'affaire Clémentine) et des péripéties que j'ai jugé naïves ou inutiles (le personnages de Vilno Smith). Tout ressenti est personnel et le fait que j'ai été confontrée tôt à la perte d'un proche (comme ma mère, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère avant moi) et que je travaille avec des adolescents plus matures que Marina a influencé très certainement mon jugement.

 

Ce qui m'a géné aussi est que tout est raconté de manière indirecte. Le deuil de Marina ? Il est vu par son père, qui ne sait comment s'y prendre. Ce n'est qu'à la fin que nous aurons son témoignage - écrit, donc encore indirect. Telle une enquête de police, les pièces d'archives s'accumulent pour retrouver les origines de Jérôme mais elles sont retrouvées par le policier gay à la retraite qui s'est pris d'amitié pour lui. Jérôme n'est pas touché directement par ses écrits si réalistes. Je ne dis pas qu'il n'éprouvait pas le besoin de savoir. Ses escapades en forêt symbolisent son besoin de savoir, tout en restant concrètes (il "creuse" la terre). Il a ressenti le besoin d'imaginer ses origines et pourtant, je ne saurai lui donner tort lorsqu'il dit que l'histoire d'Annette et de son mari n'est pas son histoire.

 

Un personnage pourtant mérite le détour, celui de Rosy, la meilleure amie de Marina. Elle sait s'y prendre, d'instinct pourrai-je dire. La mal-aimée de sa famille cache sous son physique hors-norme (et non ingrat, à ne pas confondre) des trésors de douceur et d'altruisme.  

 

challenge-du-1-litteraire-2010 

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 11:41

Un peu en retard (le bilan a lieu le vendredi), je dresse le bilan de ma première semaine de participation au STAR organisé par Liyah :

 

concours star

Au début, j'ai eu l'impression que je ralentissais dans mon rythme de lecture. Puis, j'ai repris le rythme soutenu qui sera le mien pendant les vacances.

 

Cette semaine, j'ai donc lu :

Bleu de Rose de Marie Chartes

Les quatre d'Agatha Christie

Cinq heures vingt-cinq d'Agatha Christie

L'homme qui partit en fumée de Maj Sjöwall et Per Wahlöö

Un secret sans importance d'Agnès Desarthe.

 

Un livre de littérature jeunesse, trois romans policiers et un livre au féminin pour cette semaine.

 

LesQuatreCinqUn-secret-sans-importancelhomme-qui-partitUn-mot-des-titres

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 10:36

Un-secret-sans-importance.jpgéditions de l'Olivier - 210 pages.

 

Ce livre est ma première participation au challenge du livre Inter organisé par Zazy et au challenge La plume au féminin organisé par Opaline.

 

Mon résumé :

 

Six personnages se croisent au cours de ce récit, unis par l'amour, l'amitié ou le travail. Dan et Sonia (sa femme), Emile, Violette (son amie), Harriet (sa secrétaire) et Gabriel (un brillant thésard) verront leur vie transformée en quelques jours.

 

Mes impressions sont plutôt curieuses. J'ai été littéralement aspiré par le livre, au point de ne pouvoir me détacher de sa lecture. Agnès Desarthe nous fait littéralement pénétrer dans les pensées les plus intimes de ses personnages, leurs réflexions les plus contradictoires, leurs errances, les souvenirs les plus importants à leurs yeux. Il est rare de connaître à ce point des personnages de fiction et la fluidité du récit m'a réellement emportée.

 

Pourtant, ce roman me laisse une impression étrange. Des pensées, oui, mais elles ne se traduisent pas en acte, si ce n'est à la fin du roman. Et encore : il faut l'irruption du fanstatique, teinté de religieux, pour que les personnages soient poussés à agir, sans que leur volonté soit vraiment en cause. Connaître les méandres de leurs pensées ne m'a pas permis de m'attacher à ses personnages, tant elles sont parfois en contradiction avec leurs actes ou avec la manière dont ceux-ci sont interprétés.

 

Pourtant, les thèmes abordés dans ce roman sont forts : la maladie, la fin de vie, la mort d'un conjoint, d'un parent, la déportation. Ils sont fort mais ils n'ont pas de retentissements car les personnages subissent plus qu'ils n'agissent. Il leur fallait vraiment un coup de pouce pour sortir de leur passivité. 

 

N'aimant pas resté sur une impression mitigée, je poursuivrai ma découverte de cette auteur avec Dans la nuit brune.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 15:44

lhomme-qui-partitédition 10/18 - 220 pages.

 

Mon résumé :

 

L'inspecteur Beck est heureux : après une affaire rondement mené, il va pouvoir partir en vacances avec sa femme et ses enfants, dans une villa tranquille. Las ! Il est contacté par son supérieur, le divisionnaire Hammar, au sujet d'une affaire importante. Un journaliste suédois est porté disparu en Hongrie depuis deux semaines. Il est le seul à pouvoir mener l'enquête à bien. Martin Beck reprend donc du service, en Suède, puis en Hongrie.

 

Mon avis :

 

Ce roman date de 1966, et est le deuxième d'une série de dix, mettant en scène l'inspecteur Martin Beck. Voilà pour l'aspect technique. Maintenant, j'ai été soulagée de découvrir un policier sans problème particulier. Il est marié, deux enfants, son mariage est relativement heureux, il ne boit pas outre mesure mais fume fréquemment : pas de soucis (nous sommes dans les années 60), mais je pense qu'il serait difficile, à une époque où le "politiquement correct" domine, d'écrire un récit où policiers et témoins fument en abondance.dc3a9fi-scandinavie-noire Son co-équipier est un jeune marié amoureux et désireux de fonder un foyer : pas de soucis de ce côté-là non plus.

 

Le début du roman est explosif. Tout de suite, nous sommes dans le vif du sujet, le quotidien d'une équipe d'enquêteur dans un pays paisible et tranquille, dans lequel un ami peut en frapper un autre à mort sans remords. L'enquête est rondement menée, puis le récit marque une courte pause, avec cet espoir de vacances qui s'évanouit, et Martin repart, non par obéissance à ses chefs, mais parce qu'au fond, son métier est sa passion. Que cache la disparition de ce journaliste admirable, dans un des pays du bloc de l'Est ? Les clichés, hérités des films et autres séries télévisées, viennent immédiatement à l'esprit, j'ai pensé à un enlèvement, un emprisonnement, voire pire si Alf Matsson avait mis la main sur une affaire brûlante. 

  

Le travail du policier nous est montré, lent, minutieux, d'autant plus difficile de Beck n'enquête pas officiellement. Il n'a que peu d'éléments, et ce peu d'éléments semble ne le mener nulle part. Il a cependant la chance de rencontrer son homologue hongrois, avec lequel il partage des points communs : lui aussi est marié, lui aussi mène une vie ordinaire et tranquille, lui aussi est intègre et efficace. Tous les deux vont aller au-delà des apparences (et au-delà des clichés) et montrer qui était réellement le vaillant journaliste disparu. De là à dire qu' un pays aussi tranquille que la Suède cache sans doute bien des choses sous sa tranquillité et sa prospérité, il y a un pas que les romanciers nous invitent à franchir. 

 

Ces derniers mois sont riches en belles découvertes, j'espère pouvoir approfondir rapidement ma connaissance de ces auteurs.

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