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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 08:25

Voici la liste des livres que j'ai choisis pour mon défi Partage-Lecture 2010, en respectant les contraintes imposées : 


Anita Blake, tome 1 de Laurell K. Hamilton (je ne connais pas du tout cette série, ce sera l'occasion de la découvrir).

Ce que je sais de Véra Candida de Véronique Ovaldé. 

Chaque pas doit être un but de Jacques Chirac (je compte beaucoup sur mon papa... pour me prêter le livre).

Cœur d’encre de Cornélia Funke (il est dans ma PAL).

La catin de Iny Lorentz (un roman historique, genre que je n'affectionne pas beaucoup).


La couleur du bonheur de Wei-Wei.

La dame au linceul de Bram Stocker (section classique - le choix fut difficile, j'avais lu presque tous les romans)

La prophétie Charlemagne de Steve Berry.

La reine scélérate, Marie-Antoinette dans les pamphlets de Chantal Thomas (histoire).

Le cantique de l'apocalypse joyeuse Aarto Paasilinna


Le chirurgien de Tess Gerittssen (romans policiers)

Le symbole perdu de Dan Brown

L'enfant sans nom de Amy Mc Kinnon

Les filles sont au café de Geneviève Brisac (autres genres littéraires)

Les jumelles de Highgate de Audrey Niffenegger


Meurtres sur le palatin de Cristina Rodriguez

Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier (romans historiques). 

Soirée sushi de Agnès Abécassis (l'auteur sera présente au salon du livre de Rouen)

Trois brigands de Tomi Ungerer (livres pour enfants)

Un coupable trop parfait de Patricia Mc Donald

 

 

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 18:15

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Je découvre avec avidité les challenges qui sont créés sur la toile. A vrai dire, je me suis inscrite à tellement de challenge que mon défi personnel sera de tous les réussir.

 

Celui-ci est un challenge, initié par Leiloona, qui me tient particulièrement à cœur, car il porte sur le théâtre. En effet, ce genre est sous-représenté sur la blogosphère, contrairement au roman.

 

Ce défi n’est pas contraignant : lire une pièce tous les deux mois. Il n’est pas interdit d’en lire plus ! Moi-même, je me demande si je vais parvenir à tenir ce défi (et il vient seulement de commencer).

 

Je mettrai sur ce billet récapitulatif les pièces lus au fur et à mesure.  

Pour l'instant, j'ai lu une pièce, et assister à sa représentation : Les oiseaux d'Aristophane.

 

 

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 15:53

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Titre : Code Lupin.

Auteur : Michel Bussi.

Editeur : éditions PTC.

Nombre de pages : 176.


Présentation de l'auteur : Michel Bussi est professeur de géographie à l'Université de Rouen.


Quatrième de couverture :

 

L’aiguille creuse d’Etretat, les tours blanches de l’abbaye de Jumièges, le vieux phare de Tancarville, le tombeau de Rollon sous les ruines de Thibermesnil, la valleuse déserte de Parfonval, les îles englouties de la Seine, les marées d’équinoxe de la Barr-y-va…

Autant de lieux mystérieux dont les énigmes sont percées par Arsène Lupin, dans de fascinantes chasses aux trésors, au cœur du triangle d’or, le fameux triangle cauchois, imaginé par Maurice Leblanc.

Imaginé ?

Est-ce si sûr ?

Et si les aventures d’Arsène Lupin dissimulaient un code ? Un sens secret ? La clé d’un trésor normand, bien réel celui-là ? Le célèbre professeur Roland Bergton en est convaincu. Il dispose d’une journée pour percer l’énigme, avec pour seuls indices une pièce d’or trouvée sous les falaises, une nouvelle inachevée de Maurice Leblanc… et l’aide d’une jeune étudiante en histoire, aussi brillante que séduisante.

 

Mon avis :

 

En ouvrant ce roman, je me demandais s’il tiendrait les promesses de son quatrième de couverture. La normande que je suis, grande lectrice de Maurice Leblanc, ne fut pas déçue. Ma première impression en lisant ce roman est le bonheur. Enfin, un livre qui parle, même fugitivement, d’Ouville l’abbaye.

 

Passée cette petite note personnelle, je dois dire que Code Lupin est un livre très plaisant.

D’abord, il nous offre le plaisir d’une promenade dans des lieux normands connus (les falaises d’Etretat) ou peu connus, en rendant justice à leur beauté et à leur singularité, que ce soit à l’intérieur des terres ou sur la côte. De manière impartiale, il nous guide vers des merveilles naturelles (les valleuses) et vers celles crées par la main de l’homme (le château de Gueures, celui de Boscol).

 

Auteur très érudit, Michel Bussi connaît sur le bout de la plume toutes les intrigues d’Arsène Lupin. Il n’a pas besoin de me préciser en préface que ces extraits sont authentiques, j’ai lu tous les romans dont Arsène Lupin est le héros, et même quelques romans fantastiques de Maurice Leblanc. J’admire avec quel brio il se sert de chaque parcelle de ces romans pour créer de manière ludique et cohérente sa propre intrigue.

 

La matière offerte par Maurice Leblanc est si riche que l’économie de moyen est de mise pour la mettre en valeur. Les personnages sont peu nombreux (le professeur, son étudiante, et un mystérieux opposant), le but poursuivi est clairement énoncé (une chasse au trésor), l’unité de lieu et de temps est perceptible (vingt-quatre heures en Normandie).

 

Reste le sous-titre. Da Vinci Code normand ? Je serai tentée de dire «pastiche», du nom du héros (Bergton au lieu de Langdon), au passé douloureux de son étudiante, en passant par le déchiffrage du cryptogramme. Le ton est léger, et les embûches sur la route des deux héros ne mettent pas léellement leur vie en danger. Je dois avouer que plus j’avançais dans ma lecture, plus je craignais d’être déçue par le dénouement, que j’imaginais sanglant, à l’image de certains romans ayant inspiré des sagas de l’été à la télévision. Heureusement non. La résolution de l’énigme révèle uns histoire tragique, plausible et touchante.

 

Un beau roman, à lire que vous connaissiez ou non la Normandie et Arsène Lupin.

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 19:14

et-meurtrier-pont-aven-les-enqutes-de-clmence-de-rosmadec-

Titre : Un été meurtrier à Pont-Aven.

Auteur : Yves Josso.

Editeur : 10/18

Nombre de pages : 380.


Mon résumé :

 

Clémence de Rosmandec est heureuse : Paul Gauguin vient d'arriver en Bretagne. La jeune fille, qui se voue à la peinture, entend bien rencontrer son idole. Cet été 1886 va pourtant être gâchée par la découverte du cadavre d'Adèle, une jeune modèle. Et quand Gildas, son ami d'enfance, va être accusé de meurtre, Clémence va tout mettre en oeuvre pour le sauver.

 

Mon avis : 

 

Mon premier contact avec ce roman a été très négatif. L'héroïne est présentée comme une jeune artiste peintre talentueuse. Elle est surtout à mes yeux un personnage qui pourrait prendre place dans un roman à l'eau de rose. Elle a toutes les qualités, elle s'entend bien avec tous les membres de sa famille, qui est tout aussi parfaite qu'elle. N'en jetez plus !

 

Le premier meurtre change un peu la donne - un tout petit peu - car Clémence va enquêter sur ce meurtre. Elle ne le fait pas par passion de la justice, encore moins parce qu'elle ressent de la compassion pour la victime (j'exagère : elle en ressent tout de même un peu), elle enquête parce que son amant d'enfance est soupçonné de ce crime et qu'elle est sûre de son innocence. Aussi, quand il va être innocenté (parce qu'il va l'être, nous sommes dans un monde parfait), elle va se désintéresser de la recherche du coupable. Pour un temps.

 

Le nouveau suspect est en effet un des domestiques de ses parents, connu de longue date. Cette fois-ci, l'aïeule va se joindre à sa petite fille pour prouver son innocence. Ce qui gène ses deux aristocrates n'est pas qu'un innocent puisse être accusé d'un crime pervers, c'est que la justice se mêle des affaires de son domaine. Au passage, les policiers, les juges sont largement caricaturés, et le lecteur peut comprendre que les personnages n'aient pas confiance en ses représentants.

 

Puis, Clémence est avant tout en vacances :  l'assasinat d'une jeune femme de son âge ne l'empêche nullement de se divertir, et ces longs chapitres consacrés à ses loisirs me paraissent autant de digressions inutiles.

 

S'il fallait sauver des personnages dans cette oeuvre, ce sont Julien et Albertine de Rosmadec, respectivement oncle et nièce de Clémence. Julien est prêtre, mais sa conscience le tourmente, non à cause de fautes qu'il aurait commises, mais à cause des confessions qu'il reçoit. Ses faiblesses (il a un penchant sérieux pour l'alcool) l'humanise et ne l'empêche pas d'accomplir sa mission. Albertine est tout autre : elle a des "visions" qui la tourmentent et la rendent plus mûre qu'elle ne devrait l'être. Surtout, elle est une enfant de remplacement : elle n'est née que parce que son frère Albert est mort, et sa souffrance, pour discrète qu'elle soit, est bien réelle.

 

Restent les peintres.  Si la création artistique est évoquée, c'est plutôt leurs moeurs qui nous sont contées.

Quant au dénouement, il reste assez décevant.Il aurait pu être bien plus intéressant si l'auteur avait insisté davantage sur le poids des conventions, l'hypocrisie sociale et religieuse dont a été victime l'assassin.

 

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 19:08

 Callander

Titre : Le mystère de Callander Square.

Auteur : Anne Perry.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 383


Mon résumé :

 

Thomas Pitt est marié à Charlotte et ensemble ils vont avoir leur premier enfant. Autant dire que l'affaire sur laquelle l'inspecteur est amené à enquêter est particulièrement difficile pour lui : les cadavres de deux nouveaux-nés sont découverts dans le petit jardin de Callander Square. Qui a pu commettre un crime aussi horrible ?

 

Mon avis :

 

Ce roman est la deuxième enquête de Thomas Pitt. Comme pour tous les autres volumes de la série, elle nous plonge dans la société victorienne bien pensante du XIXe siècle, dans laquelle les policiers sont fort peu considérés. Pitt va devoir enquêter, certes, mais surtout lutter contre les habitants de Callander Square qui vont se liguer pour l'empêcher de trouver la coupable. C'est dire le nombre de secrets inavouables que dissimulent les beaux appartements. C'est dire aussi que chacun va se mettre à suspecter son voisin, ses amis, sa famille, sans rien confier à Pitt : les affaires de grand monde ne regardent pas la police.

Ce serait mal connaître Pitt que de songer qu'il peut se laisser impressionner ou renoncer. Ce serait mal le connaître que de songer qu'il ne va pas découvrir ce que l'on cherche à lui dissimuler, grâce aussi à la détermination de sa femme, qui va l'assister.

Au final, ce n'est pas une énigme que va résoudre Pitt, mais trois. Le dénouement n'est pas exempt d'amertume. Il est aussi brutal qu'a pu l'être l'ouverture du roman.

Un roman policier dur sous ses apparences feutrées, que je ne regrette pas d'avoir lu.

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 19:04

images-miroir.jpgTitre : Le miroir des ombres.

Auteur : Brigitte Aubert.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 377.


Quatrième de couverture :


En 1891, Louis Denfert, jeune et impétueux reporter au Petit Eclaireur, ronge son frein entre chroniques sportives et articles mineurs lorsqu'il est envoyé en reportage à Dijon sur une affaire au parfum de scandale : une honorable gouvernante anglaise a été retrouvée, dans le train de nuit Paris-Marseille, sauvagement égorgée et démembrée. Ce meurtre aurait-il un lien avec la disparition, un an auparavant, dans le même train, de Louis Aimé Augustin Leprince, un inventeur franco-anglais qui venait de mettre au point un appareil de projection d'images révolutionnaire ? Louis était impatient d'en découdre, il va être servi ! Brigitte Aubert plonge au cœur de la glorieuse épopée des pionniers du cinématographe. Dans les coulisses de la lanterne magique, péripéties, mystères et drames se succèdent à un train d'enfer


Mon avis :

 

Un excellent roman policier et un excellent moment de lecture.

Certes, je me plains souvent que les romans policiers s'égarent, et nous parlent de bien autres choses que d'une enquête policière. Ce livre avait donc au départ peu de chances de me plaire : le héros n'est ni détective ni policier, il est journaliste. Il découvre les pionniers du cinématographe, et cherche à comprendre leurs inventions. De longs passages leur sont consacrés. Mais Louis est un personnage extrêmement attachant. Aidé par un informateur (un policier !), il enquête non seulement pour avoir le scoop avant ses collègues, mais aussi pour trouver le coupable. Louis ressent de la compassion pour les victimes, s'indigne du sort qu'elles ont subi, et cette idignation le motive pour poursuivre son enquête, qui le mène de Paris à Londres.

Louis a beau être journaliste, en couple avec une jeune chanteuse, il reste très naïf. Je ne pouvais m'empêcher de sourire quand je comprenais avant lui les véritables penchants d'Albert, assistant du médecin légiste et authentique illusionniste.

Louis noue des amitiés durables dans cette oeuvre. La présentation des personnages se fait au fil du récit, sans lourdeur ni manichéisme : chacun a ses défauts, ses faillures, issues d'un passé douloureux, et ce sont ses petites failles qui les rendent si proches du lecteur.

L'enquête est résolue, pourtant il reste suffisamment de matière pour un second tome, que j'ai hâte de lire.

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 14:24

Le forum Partage-Lecture link fête ses deux ans.  A l'occasion de cet anniversaire, un challenge a été organisé par Thot, l'administratrice du forum.

Le principe est simple : il suffit de lire un certain nombre de livres de juin 2010 à juin 2011.


Il existe trois formules dans ce challenge :


Partageur modeste : cinq livres à lire.

Partageur raisonnable : dix livres à lire.

Partageur boulimique : vingt livres à lire.


Il existe trois possibilités pour définir sa liste :

- choisir les livres dans la liste établie. Chacun de ses livres fut, au moins une fois, un coup de coeur des membres du forum entre mai 2009 et mai 2010.

- choisir des livres déjà critiqués sur le forum. Attention : chaque livre choisi doit faire partie d'une section différente.

- mélanger des livres de la liste et des livres déjà critiqués, qui seront toujours choisis dans des sections différentes.



Voici les livres choisis pour le challenge :


L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon
La catin de Iny Lorentz
La vague de Todd strasser
Le cantique de l'apocalypse joyeuse d'Aarto Paasilinna
Un coupable trop parfait de Patricia Mc Donald
Je voudrais tant que tu te souviennes de Dominique Mainard
Les rivières pourpres de JC Grangé
Derrière les lignes ennemies de Marthe Cohn
Le machin de Stéphane Servant
Le symbole perdu de Dan Brown
No et moi de Delphine de Vigan
Ensemble, c'est tout
de Anna Gavalda
La voleuse de livres
de Markus Zusak
Le dissident chinois de Nell Freudenberger
Les jumelles de Highgate de Audrey Niffenegger
La prophétie Charlemagne
de Steve Berry
Les coeurs fêlés de Gayle Forman
La couleur du bonheur de Wei-Wei
Le cycle de Lahm, Tome 1 "L'éveil du roi" de Chris Debien
Une vie après l'autre ou l'incarnation des possibles de Frankie Ventana
Meurtres sur le palatin de Cristina Rodriguez
Soirée sushi de Agnès Abécassis
L'enfant sans nom de Amy Mc Kinnon

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 12:28

Angerobillard

Titre : A.N.G.E. Tome I : Antichristus.

Auteur : Anne Robillard.

Editeur : Michel Laffon.

Nombre de pages : 332.

 

Quatrième de couverture :

 

Lors d'une enquête de routine sur les enseignements trompeurs d'un prétendu gourou, les agentes Océane Chevalier et Cindy Bloom découvrent que de sombres événements prédits par certains textes bibliques sont sur le point de se produire.
Leurs collègues, Yannick Jeffrey et Vincent McLeod, viennent leur prêter main-forte mais se heurtent à la mystérieuse puissance du Faux Prophète. Au même moment, les tueurs de l'Alliance, un redoutable groupe maléfique, préparent la venue de l'Antéchrist, et bientôt l'ANGE. plonge dans l'incertitude. Quelle est la véritable mission de ce mystérieux envoyé du Vatican Qui est cet homme vêtu de noir qui apparaît lorsque les agents de l'ANGE.
sont en péril ? Face à toutes ces menaces, l'Agence saura-t-elle préserver le monde de sa fin annoncée ?

 

Mon avis : 

 

Nouvelle saga signée Anne Robillard, et à nouveau, je sens que j'achèterai et lira régulièrement chacun des tomes de la série.

J'essaie de ne pas comparer cette saga et Les Chevaliers d'émeraude. A.N.G.E. se situe dans un univers résolument contemporain, et il se classe de prime abord dans la catégorie des romans d'espionnage. Les personnages sont peu nombreux et nettement caractérisés, ce qui les rend facilement identifiables. Deux camps s'oppose : l'A.N.G.E qui oeuvre pour le bien, et l'Alliance, dont les ambitions sont tout autre. La hiérarchie qui règne dans les deux camps est très claire et chaque agent, même s'il possède un centre d'intérêt en dehors de son métier - l'histoire pour Yannick, l'informatique pour Vincent) est entièrement dévoué à sa mission.

Mais tout n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Les personnages révèlent peu à peu des secrets, des pans de leur personnalité ou de leur passé qui vont avoir des implications importantes dans le déroulement de l'intrigue. Le fantastique n'est pas loi, et les reptiliens m'ont rappelés les lézards des chevaliers d'émeraude. Qu'ils sont fanstastiques ou réalistes, les péripéties s'enchaînent sans temps mort, et donnent irrésistiblement envie de poursuivre la lecture de ce roman - et me font pester de devoir attendre pour découvrir la suite.

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 22:07

Fantôme guillemin


Titre : Le fantôme de maître Guillemin.

Auteur : Evelyne Brisou-Pellen.

Editeur : Folio Junior.

Nombre de pages : 175.


Quatrième de couverture :


Pour Martin, l’année 1481 va être une année terrible. Il n’a que douze ans et vient d’arriver à l’université de Nantes. Au collège Saint-Jean, où il est hébergé, règne une atmosphère étrange. On raconte que le fantôme de maître Guillemin hante les lieux. Un soir, Martin est jeté dans les escaliers par deux étudiants plus âgés et jamloux. Mais, le lendemain, l’un d’eux est retrouvé assassiné.


Mon avis :


Voici un roman médiéval d’Evelyne Brisou-Pellen qui ne met pas en scène Garin Trousseboeuf, son personnage fétiche. Martin, le héros, est un jeune garçon surdoué, qui poursuit ses études à Nantes. Pauvre, sans famille (il a été abandonné bébé et ce fait l’obsède), sans soutien (maître Geoffroy, docteur de l’université d’Angers, a dû fuir la ville et l’a envoyé à Nantes pour le protéger du scandale), il est en butte aux bizutages des autres étudiants, plus âgés, riches, et costauds. Il souhaite alors la mort de ses persécuteurs. Aussi se sent-il coupable quand l’un d’entre eux est retrouvé mort.


Contrairement à Garin, Martin n’est pas très débrouillard. Ol n’enquête pas. C’est par hasard qu’il se trouve présent sur les lieux du crime, qu’il découvre un cadavre, ou qu’il est mis en présence d’un indice capital. C’est le hasard toujours qui le fait rencontrer (et innocenter) un des principaux suspects. Néanmoins, Le fantôme de maître Guillemin reste un très bon roman policier. Sa relecture est particulièrement intéressante car elle permet de relever les vraies indications importantes que le lecteur ne fait qu’effleurer lors d’une première lecture et de regarder d’un œil neuf tous les innocents qui ont été suspectés, juste parce que des éléments de leur vie privée les incriminaient, ou qui avaient le tort d’être au mauvais endroit au mauvais moment.


Roman historique, il mélange le sacré et le profane. La religion régit chaque moment de la vie des protagonistes, influence chacune des décisions prises. Il n’est pas étonnant alors de voir les étudiants se déchaîner en des charivaris parfois violents, trouver un exutoire dans la lutte ou même partir à l’aventure. Le moyen-âge finissant est confronté à la soif de savoir et de découverte qui marquera la Renaissance.


Une petite déception : le fantastique est bien présent, mais pas où le lecteur pouvait l’attendre.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 21:28

Dominique.jpg 

Titre : Dominique.
Auteur : Eugène Fromentin.
Editeur : Le livre de poche.
Nombre de pages : 320.

Quatrième de couverture :

Un jour de chasse, le narrateur lie connaissance avec M. de Bray, que tout le monde appelle M. Dominique, et qui vient d’abattre un coq de perdrix qui revenait à son voisin. Les relations intimes bientôt nouées entre les deux hommes conduisent Dominique, un après-midi de pluie, à faire à son ami, dans un long récit enchâssé, la confidence mélancolique de sa vie tourmentée et de son impossible amour de jeunesse pour Madeleine.

En 1863, Fromentin, qui est peintre, donne avec Dominique son premier roman, et il n’en écrira pas d’autres. Dans « ce récit très simple et trop peu romanesque », dans ce livre qui n’ignore l’Histoire et om la société contemporaine s’efface, il retrace l’existence d’un personnage qui ne cesse de revenir sur son passé, et qui s’y complait. Notable aimé de tous, père de famille comblé et paisiblement retiré sur ses terres, Dominique tourne le dos à son siècle, et son énigme n’est pas dans le récit qu’il nous fait, par sans la conclusion qu’il n’en tire pas : est-il heureux comme il le semble, et vraiment guéri de son passé ?
Circonstance de lecture :
Cette lecture a commencé voici deux ans. J'ai abandoné sa lecture, puis je l'ai recommencé à deux reprises avant de le terminer.

Mon avis :

Ce roman est en demi-teinte : aucun événement majeur ne perturbe la vie des protagonistes, leur vie semble s'écouler hors du temps, sans que les bouleversements historiques ne parviennent aux Trembles.

Ce livre ne contient pas un mais deux récits. Le premier, raconté par le narrateur principal, narre la naissance de son amitié avec Dominique, et décrit la vie de la campagne, rythmé par le passage des saisons. L’écriture est ample, lyrique, les images employées sont très évocatrices, les sensations éprouvées sont retranscrites de manière poétique.

Puis vient le récit enchâssé. Le narrateur se retrouve alors dans la position du lecteur, et c’est Dominique qui lui raconte sa vie. Si La joie de vivre d’Emile Zola est le roman de la renonciation, Dominique est le roman de l’échec. Dominique renonce à une carrière littéraire, à une carrière politique, et ne sait reconnaître l’amour que lorsqu’il est trop tard. Sa lucidité sur son parcours frôle le cynisme. Il l'a ressassé tant de fois. Dominique se complaît à évoquer son passé, oubliant un présent qu’il accepte presque comme une pénitence pour ses erreurs passées.

Cynique, son meilleur ami Olivier l’est et met un point d’honneur à gâcher sa vie et par extension, la vie de ceux qui l’aiment. Lui aura tout raté, y compris sa mort. Seul Augustin, précepteur de Dominique, tire son épingle du jeu. Contrairement aux deux amis, Augustin ne se crée pas des obstacles, il passe son temps à surmonter ceux qui se dressent sur sa route mais vit heureux auprès de sa femme.

Je ne regrette pas d’avoir lu ce livre, car je souhaitais découvrir cet auteur. Je regrette qu'il n'ait pas suscité en moi davantage d'émotion.
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