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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 19:54

challange-agatha-christie

 

Quand j'avais dix ans, j'adorais lire les romans d'Agatha Christie, et je rêvais de les lire tous.

Aujourd'hui, j'ai 32 ans et .... je m'inscris au Challenge Agatha Christie.

 

Il est organisé par George (allez visiter son blog ! link),  à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance d'Agatha Christie, de la sortie du Hors-Série du magazine Lire et des rééditions des romans d'Agatha Christie au Masque (avec les couvertures originales, s'il vous plaît).

 

Bonne nouvelle : ce challenge est illimité dans le temps.

 

George nous propose donc :

- de lire autant de romans que nous le souhaitons, de 1 à l'oeuvre intégrale (je sens déjà que je vais mettre quelques titres sur ma liste de Noël).

- de voir une ou plusieurs adaptations télévisuelles ou cinématographiques de ses oeuvres. Sur ce sujet, je dois dire que j'ai vu tous les épisodes de la série Hercule Poirot avec David Suchet.

 

L'objectif serait qu'à nous tous, nous parvenions à lire (ou à relire) l'oeuvre intégrale d'Agatha Christie.

 

Voici le lien vers le challenge : Challenge Agatha Christie  

Voici les livres que j'ai lus pour ce challenge :

 

1. Le Crime du golf 

2. La Mort dans les nuages

3. L’Affaire Prothero 

4. Jeux de glace 

5. Cartes sur table

 6. Le Major parlait trop

7. Le train de 16h50

8. Pourquoi pas Evans?

9. La Plume empoisonnée ;

10. Les Vacances d’Hercule Poirot

11. Un Cadavre dans la bibliothèque

12. Le Secret de Chimneys

13. Les Sept cadrans

14. Les Quatre

15. Cinq heures vingt-cinq

16. Trois souris

17. Le crime est notre affaire

18. Associés contre le crime

19. Poirot joue le jeu

20. Le Crime d’Halloween

21. Drames en trois actes

22. Mrs McGinty est morte

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 11:46

Le maître des tempêtesTitre : Le maître des tempêtes.

Auteur :Pierre Bottero.

Editeur :Rageot poche.  

Nombre de pages : 350.

 

Quatrième de couverture :

 

Paris était désert. La visibilité était nulle, le froid intense, la couche de neige si épaisse que poteaux et panneaux avaient commencé à ployer. Pourtant, Shae pistait.

Elle pistait, guidée par l'odeur de Natan et par un instinct qui hurlait en elle.

Il était en danger.  

 

Mon avis :

 

Que dire ? Si ce n'est que j'ai adoré ce second tome. J'aimerai me contenter de cette seule phrase, mais je me rends bien compte que c'est insuffisant.

 

L'intrigue débute dix jours après la fin du Souffle de la hyène, dix jours que Natan et Shae ont mis à profit pour tenter d'explorer l'Ailleurs et surtout, trouver un moyen d'en sortir. Pas de répit donc : l'intrigue est toujours aussi mouvementée. Même, Pierre Bottero nous plonge dans un monde chaotique, et, hélas, pas si improbable si l'on y réfléchit. Il a le mérite de poser des  questions intéressantes sur notre monde moderne et sa capacité à résister aux bouleversements de ses habitudes.

 

Natan et Shaé sont toujours aussi attachants parce qu'ils ne sont pas manichéens - Shaé se retrouve d'ailleurs face à un dilemme qui risque à tout moment de la faire basculer du côté obscure. Les personnages qu'ils rencontrent sont eux aussi particulièrement riches. Certes, on pourrait parfois taxer Natan et Shaé de naïveté. Il faut néanmoins reconnaître qu'ils savent tirer les leçons de leurs erreurs. Même Barthélémy, l'oncle de Natan, est capable de se remettre en cause - et

 

Le style est toujours aussi agréable à lire, et certaines pages sont particulièrement lyriques : elles m'ont rappelé Le pacte des marchombres.


Encore une réussite signée Pierre Bottero.

 

Challenge-Pierre-Bottero                        Objectif-copie-1

 

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 15:28

projections-macabres

 

Titre : Projections macabres.

Auteur :Brigitte Aubert.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 427

  

Quatrième de couverture :

 

  En mai 1897, un dramatique incendie ravage le hangar du Bazar de la Charité, qui réunissait pour une vente caritative la fine fleur de la bonne société parisienne. Parmi les invités se trouve Louis Denfert, le jeune et sémillant journaliste du Petit Eclaireur. Lorsqu’il découvre dans les décombres fumants le corps brûlé d’une jeune femme assassinée, son sang ne fait qu’un tour. Il ne tard pas à faire le lien avec une autre affaire sur laquelle il enquête au même moment. De Paris à Aix-les-Bains, dans le luxueux tourbillon cosmopolite de la station thermale la plus en vogue d’Europe, efficacement secondé par ses amis, Emile le boxeur, Albert le médecin légiste et Camille; l’infatigable reporter traque le tueur sanguinaire, qui, avec une discrétion et une sauvagerie redoutables, continue son œuvre macabre.

 

Mon avis :

 

J'ai retrouvé avec plaisir le jeune Louis Denfert et ses camarades dans cette troisième enquête imaginée par Brigitte Aubert. Ce troisième opus a les mêmes qualités que le premier, sans les lourdeurs du second (chapitres "mondains" qui ralentissent le bon déroulement de l'action).

 

Roman policier ET historique, il s'ouvre sur un événement mondain et tragique connu (enfin, par moi, qui ai lu un très grand nombre de biographie d'Elisabeth d'Autriche, plus connue sous le nom de Sissi) : l'incendie du bazar de la charité, dans lequel mourut Sophie d'Alençon, soeur cadette de l'impératrice. L'auteur rend de façon magistral la terreur et le sentiment d'urgence qu'ont dû vivre les participants. Lâcheté et héroïsme se sont côtoyés, elle n'en fait pas mystère, et c'est presque naturellement qu'un meurtre prend place au milieu de cet incendie. Dès lors, l'intrigue policière va se développer, avec aisance.

 

Louis Denfert, depuis Le miroir des ombres, a un peu perdu de sa naïveté. La chasse au scoop n'est plus un élément moteur, elle n'est que le prétexte qu'il donne à ses supérieurs pour pouvoir enquêter. Il s'intéresse toujours au progrès du cinématographe, et découvre surtout son usage dévoyé. Pas de voyage à l'étranger cette fois-ci, c'est la France rurale et ses crimes cachés ou ignorés que Louis Denfert explore. Il va ainsi découvrir des liens entre les crimes qu'il a découverts à Paris, et ceux commis dans les régions reculées. Ceux-ci sont d'autant plus effroyables qu'ils sont bien réels, et qu'ils ont donné lieu à l'arrestation du premier tueur en série français, par un juge Emile Fourquet, dont les méthodes n'ont rien à envier à nos modernes profileurs. L'art de Brigitte Aubert est de construire son intrigue, crédible, tout en y intégrant tous ses faits historiques, sans lourdeur, dans un style fluide et agréable à lire.

 

On pourra objecter que Louis Denfert et ses amis ont beaucoup de chance : ce n'est pas faux. Louis a un don "naturel" pour découvrir des cadavres qui demandaient à rester cacher, et à laisser échapper des criminels, qui eux, sont ravis de lui échapper. On pourra regretter une fin trop abrupte. Néanmoins, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette enquête, et j'espère qu'un quatrième tome est en cours d'écriture.

 

  challengeabccritiques1                                                               Objectif-copie-1

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 13:10

jour.jpgTitre : Le cinquième jour.

Auteur : Maud Tabachnik

Editeur : Le livre de poche.

Nombre de pages : 316.

 

Mon avis :

 

Le cinquième jour est le troisième roman que je lis de Maud tabachnik. Après L'empreinte du nain que j'ai beaucoup apprécié et Mauvais frère que j'ai moyennement aimé, je me demandais bien de quel côté de la balance pencherait ce livre.  

 

Je dois dire qu'il est époustouflant. Oublié, les défauts que je trouvais à Mauvais frère. Si dans ce roman nous connaissons également le coupable dès le début, en revanche nous pouvons voir à quel point il est difficile pour la police de le découvrir, et encore plus d'empêcher ses forfaits, tant il se montre abile et pour tout dire indétectable. Plus encore, la moitié du roman est raconté de son point de vue, en toute subjectivité, et en toute horreur. Moi qui rapprochais Maud Tabachnik de Tess Gerritssen, je dois dire que la française va beaucoup plus loin dans l'exploration de l'intellect du tueur.

 

Face à lui, Stan Levine, un policier aguerri, sûr de lui, trop sans doute. Il évolue dans un New York dont il a pu voir les changements année après année. Sa trop grande confiance en des méthodes qui ont fait leurs preuves, son sentiment presque palpable d'invunérabilité (du moins au début), sa manière de donner des ordres à ses subordonnées, qui ressemblent davantage à des coups de colère qu'aux directives données par un chef,  ne le rendent pas vraiment sympathique. C'est aussi ce qui rend sa confrontation avec le tueur si intéressante.

 

L'écriture du roman est extrêmement maîtrisé, précise et efficace. Je tiens à prévenir les âmes sensibles : aucun détail ne nous est épargné, pourtant je n'ai pas senti de complaisance dans le récit, juste un examen presque clinique des faits. Il est impossible de les lire sans frémir, surtout quand j'ai lu que l'auteur s'était en partie inspirée de faits réels.

 

Bref, le cinquième jour est un excellent roman policier, sanglant, au suspens sans faille. Je lirai sans doute la suite Ne vous retournez pas prochainement.

 

 

logo-maudVers le blog de Pimprenelle :  link

 

 

 

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 15:29

Reptilis.jpgTitre : A.N.G.E , tome 2. Reptilis.

Auteur : Anne Robillard.

Editeur : Michel Laffon.

Nombre de pages : 360.

 

Quatrième de couverture :

 

La destruction de la base montréalaise de l’A.N.G.E. oblige ses agents à se réfugier dans un abri souterrain du village canadien d’Alert Bay. Les membres de l’équipe sont ensuite dispersés dans d’autres divisions à travers le pays, malgré les efforts de leur chef Cédric pour les rassembler…

Toutefois, Océane et Cindy sont envoyées ensemble à Toronto où le Faux Prophète, un redoutable manipulateur, a été aperçu. En espionnant Thierry Morin, l’étrange enquêteur aux pouvoir surnaturels, elles découvrent une vaste conspiration vieille de plusieurs milliers d’années. En plus d’être aux prises avec l’Antéchrist, l’A.N.G.E. devra alors faire face à un ennemi beaucoup plus sournois, œuvrant depuis longtemps au sein de tous les gouvernements de la planète. Mais comment avertir les humains de l’existence d’une menace qu’ils refusent d’admettre.

 

Mon avis :

 

Ce n’est pas un secret, je suis une grande fan des romans d’Anne Robillard, et j’ai rarement été déçue. Autant dire que je tombe de haut à la lecture de ce livre que j’ai presque placé dans les boudés du mois.

 

Je trouve que la quatrième de couverture promet beaucoup, et qu’elle est très éloignée des faits qui nous sont racontés. L’intrigue est très lente à se mettre en place : pendant les cent premières pages, il ne se passe quasiment rien, les agents sont parqués, observés, chacun de leur côté, et s’occupent comme ils peuvent. Je vous fais grâce des petits invraisemblances qui parsèment ce roman. Je préfère m’attarder sur les grandes.

 

Les agents de l’A.N.G.E sont censés être les meilleurs du monde, c‘est pour cette raison, si mes souvenirs sont exacts, qu‘ils ont été recrutés. Il aurait juste fallu préciser dans quel domaine. A moins avis, ce doit être la naïveté. Océane et Cindy «oublient» tout ce qu’elles ont appris dès qu’elles débutent leur mission. Elles ne se méfient de rien, ni de personne. Elles ne se rendent même pas compte quand elles sont suivies, trop occupées qu’elles sont à admirer les beautés qui les entourent. Mieux, elles s’effraient, voire prennent la fuite dès qu’elles croisent un phénomène surnaturel. J‘étais pourtant persuadée que la croyance dans le surnaturel était ce qui unissaient les membres de leur cellule.

 

Néanmoins, les deux jeunes filles sont très occupées, puisqu’elles passent leur temps à flirter (voir plus si affinités) à défaut d‘accomplir réellement leur mission. Océlus, l’envoyé céleste, ne vaut guère mieux, lui qui boude, pleurniche et arrive toujours en retard quand son ami a besoin de lui. Avec une équipe de bras cassés pareils, on se demande comment l’Alliance n’a pas déjà gagné.

 

Heureusement, nous avons Thierry Morin, le super-héros (je pense que c'est lui sur la couverture), toujours sur le qui-vive, qui décime à lui tout seul presque tous les ennemis, et Yannick, qui a droit aux péripéties les plus intenses et survit à toutes les catastrophes, grâce à des alliés inattendus et providentiels.

 

Le roman contient quand même quelques révélations. Pour certaines, je les avais pressenties, pour d’autres, elles m’ont juste ennuyées. Bonne nouvelle pour ma PAL : encore une série dont je ne lirai pas la suite.

 

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 15:33

 

tag-de-lamitie-staffetta_amicizia.jpg

 

J'ai reçu le TAG de l'amitié par Syl (merciiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!).

 

A mon tour de prendre quelques minutes pour répondre à quelques questions sur mon enfance.

 

1 Quand vous étiez petite, que répondiez-vous à la question "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grande?'

 

Je disais que je voulais devenir institutrice. Je suis devenue professeur.

 

2 Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

 

Quand j'avais cinq/six ans, j'aimais beaucoup Le village dans les nuages, même si ce n'était pas vraiment un dessin animé. Je lisais peu de BD, je préférai les livres de la bibliothèque rose (Fantômette, Le club des cinq) ou verte (Alice, les soeurs Parker),

 

3 Quels ont été vos jeux préférés ?

 

Inventer des histoires avec mes poupées. J'aimais aussi beaucoup quand ma grand-mère (née en 1910) me parlait de son enfance, ou de la vie de ses parents et grands-parents.

 

4 Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

 

J'étais toujours malade pour mes anniversaires (quand ce n'était pas un membre de ma famille proche), donc ils étaient fêtés avec des aménagements. J'ai toujours été très gâtée néanmoins.

 

5 Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire et que vous n'avez pas encore fait ?  

 

J'ai longtemps voulu constituer un arbre généalogique quand j'étais enfant. Je connaissais le nom de mes arrières-grands-parents, et de leurs enfants. J'ai commencé mes recherches il y a un an concernant ma branche maternelle. Elles sont plus ardues concernant la branche paternelle.

 

6 Quel était votre premier sport préféré ?

 

Aucun, sauf si la danse classique est considérée comme un sport.

 

7 Quelle était votre première idole de musique ?

 

Michel Berger. Il l'est toujours.

 

8 Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous ayez reçu ?

 

Bill, mon cocker (il a vécu quinze ans)

 

Je passe maintenant ce tag à Strawberry, Cécile, Morag et Kiki.

Je regrette que Plumedange n'ait plus de blog.  

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 15:42

MaudTabachnikMauvaisfrre.jpgTitre : Mauvais frère.

Auteur :Maud Tabachnik.

Editeur : Le livre de poche.

Nombre de pages : 317

 

Quatrième de couverture :

 

D’emblée, l’enquête du lieutenant Goodman se révélait impossible. Le tueur pouvait violer et mutiler ses victimes ou se limiter à les scalper. Question d’inspiration… ses proies, il les préférait blondes, jeunes et paumées. Comme une de ses premières victimes, la nièce du maire de Boston.

Entre un supérieur black et antisémite qui veut sa peau, sa yiddish mamma qui ne veut pas le lâcher, la femme de sa vie qu’il vient de rencontrer et cette série de cimes sans indices ni mobiles, le plus célèbre flic de Boston, pour qui humour et élégance vont de pair, n’est prêt à affronter la pire des folies : elle qu’on ne soupçonne pas parce qu’"elle rôde trop près de soi. Pourtant, son vieil ami Archie qui adore philosopher l’a prévenu : « C’est parce que le monde tourne à l’envers, Sam, qu’il se casse la gueule.»

Un rythme à couper le souffle, des dialogues au cordeau : un thriller infernal de l’auteur du cinquième jour.

 

Mon avis :

 

Je suis très embarrassée pour rédiger mon avis sur ce livre, car après l'avoir terminé, j'ai ressenti comme un malaise, diffus.

 

Ce qui m'a le plus gêné est le racisme. Ce n'est pas qu'il en soit question dans un roman qui me pose problème. Ce qui me gène est que être raciste est le trait dominant du caractère du supérieur de Goodman, au point qu'il en vienne quasiment à saborder l'enquête pour satisfaire sa haine envers son subordonné. Peu crédible, donc.

 

Maud Tabachnik est une auteur française qui écrit à l'américaine. Soit. Il est vrai que ce livre est facile et rapide à lire, grâce à des chapitres courts et bien rythmés. Voilà pour les qualités, car ce roman imite aussi ce qu'il y a de pire dans la littérature américaine et surtout dans les feuilletons policiers diffusés par la télévision française à longueur de journée. J'aimerai ne plus voir ces tueurs qui surprennent leurs victimes juste au moment où la police relâche sa surveillance, ces flics qui rendent la justice eux-même, ses cadavres qui s'entassent sans susciter la moindre émotion, ni chez les proches, ni chez les enquêteurs.

 

En lisant ce livre, j'avais constamment à l'esprit Le Chirurgien de Tess Gerristen. Je ne saurai trancher si les points communs entre les deux intrigues sont volontaires. Comme dans le Chirurgien, l'auteur nous fait pénétrer dans la tête du tueur, en nous faisant lire des extraits de son journal. Sauf que là où Gerritssen nous montrait vraiment l'origine de ses pulsions et sa cruauté et campait un personnage effrayant, Tabachnik campe un personnage grotesque et pitoyable, dont la seule justification à ses crimes est le traditionnel "elles l'ont bien cherché" - un cliché de plus. Comme dans le Chirurgien, les tueurs sont deux, d'une manière totalement différente il est vrai. Comme dans le chirurgien, une victime survit et pourra aider les enquêteurs - un abîme sépare Catherine, qui doit sa survie à sa combativité et à sa prudence, d'Eva, pour laquelle le narrateur ne parvient même pas à susciter un peu d'empathie

.

Restent deux points essentiels : l'intrigue et les enquêteurs. Je mets au défit tout lecteur de ne pas découvrir l'identité du tueur bien avant le policier, qui, il faut bien le dire, passe parfois pour un benêt. Ce n'est pas de connaître son identité avant le policier qui me gène, c'est de le voir passer à côté de faits tellement évidents que cela en devient gênant pour moi. J'ai eu l'impression souvent, que l'inspecteur Goodman, qui a tellement de problème à régler, le pauvre, qu'il est quasiment obligé de traiter son enquête en dilettante. Pensez donc : il est doté d'une fiancée qui n'a pas froid aux yeux, il est riche et élégant, et en plus, il ne sait pas comment présenter sa fiancée goy à sa maman juive.

Après cela, je ne m'étonne pas que les indices lui passent sous le nez.. Bref, l'inspecteur Goodman manque cruellement de charisme, au point que j'avais dû relire la quatrième de couverture pour me souvenir de son nom.

 

Bref, si vous aimez les histoires de tueurs en série, je vous conseillerai plutôt les romans de James Patterson et de Tess Gerritsen.

 

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 10:40

ANITA-BLAKE---TOME-02---LE-CADAVRE-RIEUR.jpg

 

Titre : Le cadavre rieur.

Auteur : Laurell K. Hamilton.

Editeur : Milady.

Nombre de pages : 374.

 

Quatrième de couverture :

 

Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain; Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non ! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire ce boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires….

 

Mon avis :

 

Il m’a été difficile de trouver ce tome 2 : mes librairies préférées passaient allègrement du tome 1 au tome 11. Quand enfin j’ai mis la main sur ce livre, dans une librairie parisienne, j’ai littéralement sauté dessus.

 

Premier constat : la couverture. Je suis désolée, je ne peux pas. Quand mes proches ont vu ce livre, il a fallu que je leur explique que c’était une histoire de vampires, pas une histoire scabreuse. Enfin, pas encore.

 

Deuxième constat : ce roman sera le dernier que je lirai de cette série. Trop de sang, trop de monstres, trop de tortures, et même pas distrayant. J’ai rapidement retrouvé la structure du premier tome, avec quelques passages obligées. A vrai dire, je suis persuadée qu’il est possible de lire ce second tome sans avoir lu le premier : les liens entre les personnages sont réexpliqués, Jean-Claude ne fait que de brèves apparitions, vers la fin du récit.

 

Je vais donc retourner vers des récits moins sanglants. Je vous laisse, je vais regarder la saison 2 de True Blood.

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 10:32

Griffes.jpgTitre :Dans les griffes du Klan.

Auteur: Stéphane Tamaillon.

Editeur : Seuil jeunesse.

Nombre de pages : 124.

 

Quatrième de couverture :

 

"- Les Blancs n'ont pas à te dire quoi penser, ni quoi faire. Au fond, il n'y a qu'eux pour croire qu'ils sont meilleurs de que toi".

1955. En Alabama, où le Klan fait régner "l'ordre", Jessy vit la ségrégation raciale au quotidien. Lorsque le jeune Noir croise la route de jazzmen, il découvre une soif de liberté qu'il ne se connaissait pas. Dès lors, poussé par une mélodie enivrante, il n'a plus qu'une idée en tête : braver les interdits dictés par les Blancs. Mais jusqu'où le mèneront ses défis toujours plus osés ?

 

challenge-Des-notes-et-des-mots-2

 

Mon avis :

 

J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre. Si je l'ai fait, c'est parce qu'il fait partie des Dévoreurs de livres, prix littéraire jeunesse auquel j'ai inscrit mes élèves de 5e.


Le sujet n'est pas facile en soi : en Alabama, Jessy, un jeune noir orphelin de mère, est confronté aux agissements du Ku Klux Klan et découvre le jazz. Je ne m'attendais pas non plus à ce que le récit soit particulièrement souriant. Néanmoins, je trouve que l'auteur aurait pu se passer de descriptions particulièrement réalistes, qui m'ont fait croire que j'étais en train de lire un roman de Kathy Reichs.

 

C'est vraiment dommage car n'était ces deux descriptions, le livre est réussi. L'auteur décrit sans fard les agissements du Klan, les méthodes de leurs membres mais aussi la passivité de la communauté noire, qui vit sa persécution avec fatalisme, et même la complicité de certains. Il montre aussi le réveil progressif des consciences, de l'un ou l'autre côté. Julia Kabusky, fille d'un membre éminent du Klan (éminemment bête, éminemment raciste, éminemment sadique) est l'exemple même de cette prise de conscience.

 

Enfin,  je tiens à dire que les pages dédiées au jazz sont absolument superbes.  

 

Ce livre est conseillé "à partir de dix ans" : je dirai, d'après mon expérience auprès de mes élèves, qu'il vaut mieux le conseiller à partir de douze ans.  

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 17:41

Challenge Nobel

 

J'ai longtemps résisté à ce nouveau challenge. Longtemps... Tout est relatif avec moi. Quelques jours ? Bref, Mimi organise le Challenge des Nobel 2011. Voici le lien : link

  

Quel est son principe ? 105 auteurs ont été primés depuis 1901, le but est de découvrir ou de redécouvrir ceux qui l'ont obtenu.

  

Ce challenge a débuté le 1er novembre 2010 et se terminera le 7 octobre 2011, date à laquelle sera attribué le Prix 2011.

 

Mimi propose trois niveaux de challenge :

 

Nobel pétillant : trois à quatre auteurs lus.

Nobel pétaradant : six à sept auteurs lurs.

Nobel explosif : dix auteurs ou plus.

 

 

Je me suis inscrite pour le Nobel explosif. Voici ma liste d'auteurs (j'hésite encore pour les oeuvres) :

  

Maurice Maeterlinck  : La princesse Maleine.

Albert Camus  :

André Gide :  les Faux-Monnayeurs.

François Mauriac : la fin de la nuit.

Yasunari Kawabata : Pays de neige.

Naguib Mahfouz

Nadine Gordimer

Toni Morrison : Jazz.

Elfriede Jelinek : les amantes.

Doris Lessing : Vaincue par la brousse.

 

  N'hésitez pas à vous joindre à nous !

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