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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 20:09

 

Présentation de l'éditeur :

Après la trahison de Varuna et de Soire, Shina doit faire face au retour de Sedna Aletis, chef de l’organisation qui la poursuit. Elle n’a plus qu’une seule arme pour le contrer : la vérité. Elle décide de retourner là où tout a commencé, en pays humain, alors que s’y organise une révolution. Pour vaincre Sedna, elle devra lever le voile sur le secret des zoanthropes et affronter son propre passé, ses propres origines…

Merci à Livraddict et aux éditions Scrinéo jeunesse pour ce partenariat.

Mon avis :

J'avais beaucoup apprécié le premier tome, je me faisais une joie de lire le second, de découvrir la suite des aventures de Shina et des zoanthropes. Si cette lecture s'est révélée plaisante, je dois dire que j'ai moins apprécié ce second et dernier tome.

Pourtant, l'auteur a pris des risques, notamment avec la redistribution des forces agissantes en début de ce second tome, ou en donnant une tournure plus mature à l'intrigue, en regardant clairement vers la science-fiction. J'ai aimé les questionnements éthiques, l'évolution de l'intrigue qui s'écarte de notre horizon d'attente. J'ai aimé les ellipses qui permettent de faire progresser le récit.

Malheureusement, ces ellipses compensent à mes yeux certaines longueurs : des précisions sur les états d'âme des personnages, des commentaires naïfs sur des péripéties qui alourdissent le texte plutôt qu'ils ne le servent.

J'ai regretté aussi que le personnage de Sedna, celui qui avait le plus fort potentiel à mes yeux, n'ait pas eu une plus grande importance. Comme souvent, j'ai un faible pour les "méchants", et celui-ci est suffisamment complexe pour mériter mieux. La gentille Shina, la gentille Faith m'ont parfois agacée, Sedna jamais.

Même si Zoanthropes se termine de manière apaisée, je reste un peu sur ma faim.

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 12:14

 

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Editions Univers Partagés- 34 pages

 

Je remercie très sincèrement logo livraddict

et les éditions univers-partages-editions-smallcollection collection-magical-girl pour ce partenariat. 

 

Présentation de l'éditeur :

 

Fraisie adore la pâtisserie, elle aime par dessus tout voir les gens éprouver du bonheur grâce aux gâteaux ! Mais comment une petite fille maladroite pourrait-elle espérer devenir pâtissière ? Pour l’aider à réaliser ce souhait sincère, Florentin et Croustillon, un jeune homme mystérieux et son lapin, viennent lui confier un objet extraordinaire…

 

Mon avis :

 

Je ne connaissais ni cet éditeur, ni cette auteur-illustratrice, et je suis ravie d'avoir fait leur connaissance !

Tout d'abord, j'ai aimé les illustrations, absolument magnifiques. Les couleurs sont pétillantes, et parfaitement adaptées aux dessins.

Ensuite, je viendrai au conte proprement dit - car Fraisie en est un. Fraisie - le personnage - a un rêve, cependant, elle manque de confiance en elle pour le réaliser. Grâce à Florentin et Croustillon, elle comprendra comment elle pourra le réaliser - grâce à un objet magique et à une métamorphose.

Fraisie ne devient pas réellement une autre, elle devient celle qu'elle sera quand elle aura pris confiance en elle, qu'elle aura grandi et appris suffisamment pour devenir ce qu'elle veut être. L'autre point qui m'a bien plu est le questionnement sur les raisons qui la poussent à cuisiner. Cuisine-t-on pour soi ou pour les autres ? Questions à poser à tous les candidats d'émissions culinaires.

 

 

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challenge des contes à rendre

 


 


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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 09:44

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Edition Père Castor - 42 pages.

 

Quatrième de couverture :


Depuis la nuit de Noël, les animaux de la brousse n'ont d'yeux que pour la belle Napoko. Mis à l'épreue oar le roi Lion, son père, nombreux sont les prétendants au mariage.

 

Circonstance d'écriture :

 

Je participe au challenge Un mot, des titres organisé par Calypso. Je n'ai pas eu le temps de lire le titre que je pensais lire, je me suis donc rabattu sur ce conte, trouvé à la bibliothèque Jules Verne.


Mon avis :

 

Je commencerai par un petit reproche. J'aime beaucoup le fait que le conte soit situé en Afrique et que l'auteur nous décrive si bien la savane, les plantes, les animaux, les aliments, les vêtements. Je regrette simplement que les termes ne soient pas expliqués. Le jujube, le balafon ou le cora ne sont pas nécessairement pas connus des jeunes enfants, et pour une collection qui leur est destinée, c'est un peu dommage - à moins de tabler sur le fait que ce sont les parents (voir les enseignants ou les bibliothécaires) qui liront ce conte et l'expliqueront au fur et à mesure.


Revenons maintenant à ce conte : tout commence dans le registre de la religion, puisque le prêtre, installé dans le village des crocodiles, évangélise à sa manière les animaux, en recréant une crêche où Marie est incarnée par une lionne, et Jésus par un lièvre. Ce choix, pourtant symbole d'ouverture et de tolérance, ne plairait sans doute pas à tout le monde.

 

Puis, nous rentrons dans le vif du conte, avec l'épreuve imposée par le roi Lion, pour trouver un époux à sa fille, dont tous les animaux sont amoureux. Le récit est vif, enlevé, et les conséquences pour les malheureux qui ratent l'épreuve sont douloureuses - pour ne pas dire définitives.

 

Bien sûr, ce conte se termine par un mariage - le plus malin a gagné sa belle.

 

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challenge des contes à rendre

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 09:15

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Quatrième de couverture :

 

Violet Juniper, une danseuse de cabaret bien connue à Londres, a été étranglée ! Sherlock Holmes, qui a remarqué sur le lieu du crime de petites traces circulaires, ainsi qu'une forte odeur de poisson, charge le jeune Wiggins de l'enquête. Les choses se compliquent lorsque l'apprenti détective apprend que peu de temps avant sa mort, la jeune femme avait reçu en cadeau un perroquet empaillé, et que l'animal a été dérobé...

 

Mon avis :

 

Vous me connaissez, je fais toujours les choses dans le désordre. Voici donc la toute première enquête de Wiggins, dans laquelle il se présente, et porte au passage quelques piques contre ce bon docteur Watson (qui, selon lui, a un peu dénaturé la réalité dans ses textes).

Wiggins se présente, présente aussi sa mère, son frère et son père défunts tous deux, ainsi que ses conditions de vie précaire : sa mère cumule deux emplois, et les activités du fils permettent d'acheter du bois pour se chauffer, ou des chaussures pour sa mère.

L'enquête que lui confie Sherlock Holmes est exactement faite pour lui : une charmante danseuse a été étranglée, et le principal suspect fréquenterait le marché aux poissons où officie la mère de Wiggins. De planques en filature - difficile, nous sommes en plein hiver, et Wiggins ne laisse pas d'avoir d'être froid, pour ne pas dire qu'il se les gèle - Wiggins met le doigt sur une affaire complexe où la victime a été le jeu des circonstances.

L'intrigue est fortement liée à l'histoire - voir les allusions au drame de Mayerling , ou à Henry VIII. La Tamise aura elle aussi son rôle à jouer dans cette histoire, quant au perroquet, il aura finalement beaucoup à dire.

Sur ce livre, voir aussi l'avis de l'oncle Paul.

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 08:59

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Edition Syros - 78 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Dans l'ombre de Sherlock Holmes, Wiggins rêve de devenir un grand détective. Quand sa mère est accusée à tort d'avoir volé des objets de valeur chez le comte et la comtesse Brazenduke, Wiggins court à son secours. Ses soupçons se portent bien vite sur Marjorie, la fille des Brazenduke, qui semble avoir de drôles de fréquentations. C'est le début d'une filature mouvementée...

 

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Mon avis :

 

J'ai rencontré Béatrice Nicodème grâce à un partenariat avec Livraddict Défi à Sherlock Holmes.J'ai découvert les autres oeuvres dans lesquelles elle met en scène Wiggins grace

au blog de l'oncle Paul. Hier, en revenant de Paris, j'ai lu ce roman dans le train.


Qui est Wiggins ? Il est le gamin des rues, chef des irréguliers que Sherlock Holmes emploie dans ces enquêtes telles que Le signe des quatre de Sir Arthur Conan Doyle ou Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle.Son rêve est de devenir détective, comme son idole Sherlock Holmes. Pour l'instant, il vit seul, dans le quartier mal famé de Whitechapel - un quartier où jamais un détective privé digne de ce nom n'implanterait son cabinet, les cliens n'y mettraient jamais les pieds.


Pour l'heure, c'est sa mère qui a besoin de lui : elle n'est pas accusée de vol, non, pas ouvertement, et c'est presque pire. Simple fille de cuisine, sa parole n'a que peu de poids face à celle de la fille unique des Brazenduke. Si vous n'avez jamais lu un roman d'Anne Perry, je vous recommande celui-ci, afin de découvrir le monde clos des domestiques, qui ne quittaient pas le sous-sol dévolu au cuisine tandis que leurs maîtres circulaient dans tous les étages de la maison - autant dire qu'une fille de cuisine dans les chambres se remarque aisément.

 

Comme souvent, l'affaire se révèlera bien plus complexe qu'elle ne le semble. L'intrigue est bien rythmé, le dénouement bien mené, bref, ce livre est un très bon roman policier pour la jeunesse - et aussi pour les plus grands, qui veulent retrouver les personnages de Sir Arthur Conan Doyle.

 

 

Sur Wiggins et la ligne chocolat, lisez aussi l'avis de l'oncle Paul

 

 

Challenge petit bac par Enna

 

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petit bac

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 16:53

 

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Merci au forum Livraddict et aux éditions Hachette jeunesse pour ce partenariat.

 

Synopsis :

 

Londres à la fin du XIXe siècle...
Une série de crimes particulièrement atroces tient la police en échec. Et voilà que le mystérieux assassin va jusqu'à lancer un défi à Sherlock Holmes en personne ! Une femme de la haute société, la bonne d'un prêtre, une couturière un égyptologue de renom, mais qui seront les prochaines victimes ?

 

Mon avis :

 

Il sera bref : Défi à Sherlock Holmes est un bon livre de littérature jeunesse. Certes, il n'a pas la saveur exacte des enquêtes écrites par Sir Arthur Conan Doyle mais il s'en rapproche néanmoins.


Et là, bizarrement, alors que cette lecture fut très agréable et très rapide, je sens que mon avis est en train de basculer lentement mais sûrement vers une tonalité plus négative. Pour quelles raisons ? Elle est toute simple : je ne pense pas que Sherlock Holmes aurait attendu autant de temps pour trouver l'identité du coupable, surtout en déployant autant d'énergie et de réflexion. Watson et lui nous entraîne sur des fausses pistes, oui, mais de manière très traditionnelle - on trouve un suspect, puis on l'innocente, et on passe au suivant. Les rapports entre Watson, le narrateur-aide-souffredouleurs et Holmes montrent le léger mépris qu'Holmes a pour son adjoint. Dans les intrigues de Sir Arthur Conan Doyle, Watson est LE souffre-douleur officiel, le chien battu qui aime tant son maître qu'il ne le quitte jamais. Ici, Holmes est presque sympathique, il s'humanise en montrant des faiblesses. Est-il alors vraiment Holmes ?


L'auteure en profite pour citer quelques personnalités de l'époque - beaucoup, à vrai dire. J'ai aimé l'évocation d'Amelia Edwards, auteuer injustement méconnue de nos jours mais j'aurai également aimé que ces noms illustres ne soient pas seulement des citations au cours de soirée mondaine . De même, l'allusion à la mort de l'archiduc Rodolphe permet de situer historiquement la scène tout en n'apportant pas grand'chose à l'intrigue.


Défi à Sherlock Holmes est une enquête sympathique, qui permet à de jeunes lecteurs de découvrir le Londres du XIXe siècle et l'univers de Sherlock Holmes. J'espère surtout qu'il leur donnera envie de lire les enquêtes de l'illustre détective.

  

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Challenge Victorien par Aymeline


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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 17:36

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édition Casterman - 178 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Je m'appelle Marie et j'ai 16 ans. Si on s'était rencontrés la semaine dernière, je me serais présentée comme une lycéenne ordinaire, vivant avec sa mère dans la banlieue de Lille. Vous m'auriez alors demandé d'où me venaient ces cheveux et ces yeux si sombres. Je vous aurais répondu que j'avais du sang népalais. Vous auriez attendu la suite. Mais je ne sais rien de mes origines, ma mère a toujours refusé d'en parler. Aujourd'hui, tout a changé. Entre les pages d'un mystérieux carnet rouge, je viens de découvrir une vérité que je n'aurais jamais pu imaginer.

Circonstance d'écriture  :
J'écris ce billet alors que j'ai relu certaines de mes chroniques que j'ai trouvées pas terribles. Je ne suis pas sûre que celle que je suis en train de rédiger me convienne davantage.
destin

Mon avis :

Solide et sérieux.
Pas forcément très tentant comme début de billet.
Deux voix se croisent, celle de Marie, bien sûre, et celle de sa grand-mère. Marie appartient à une génération d'héroïne très représentée dans la littérature contemporaine, une adolescente élevée par une mère seule, le père ayant déclaré forfait depuis très longtemps. Elle est d'autant plus isolée que, comme les autres héroïnes auxquelles je pense, elle n'a ni beau-père, ni demi-frère ou demi-soeur, ni cousin, ni cousine, ni même grand-parents. Je m'interroge d'ailleurs si ce schéma récurrent traduit un véritable regard porté sur notre société, ou s'il n'est pas une facilité d'écriture : il est bien plus simple de faire évoluer un personnage que toute une famille. En terme de facilité, je trouve également que la péripétie centrale est plutôt tirée par les cheveux, et si un adolescent ne se posera peut-être pas de question, l'adulte que je suis en a quelques unes à formuler, d'autant plus qu'Anne, la mère de l'héroïne, est férue de psychologie.
Puis, vient ce fameux carnet rouge qui donne son titre au roman. Le choix de la couleur, tout en étant très symbolique, est chargé d'intertextualité. Quant à son contenu, autant il m'a paru solidement documenté, autant j'ai trouvé son écriture trop propre, trop léchée. Même avec l'aide de son mari (et souvent, l'évidence d'un narrateur extérieur au récit se faisait jour), il m'a paru peu probable que l'héroïne puisse avoir autant de recul sur son expérience, et même, concernant sa relation avec sa fille, cette analyse que j'aurai dit sortie tout droit de la bouche d'un psychologue. L'émotion nait du regard de Marie sur le destin de sa mère et de sa grand-mère, pas du texte lui même.
Une lecture sérieuse sur un sujet qui l'est tout autant, un récit solidement documenté, une écriture maîtrisée, mais pas de véritables émotions.
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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 20:26

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édition Michel Quintin - 250 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

La station de métro est déserte. Personne non plus dans les wagons et la cabine du conducteur est vide. Pourtant, la rame s’ébranle et file à toute allure, sans plus faire mine de s’arrêter, en emportant Edwin, prisonnier de cette mécanique déréglée. Et voilà que de monstrueux personnages, comme nés du néant, le menacent en lui réclamant il ne sait trop quoi.
Sans le savoir, le jeune Robi vient de s’engager dans une aventure qui le mènera dans un monde parallèle plus vrai que le vrai, où il sera investi d’une étonnante mission, celle de faire obstacle à des rebelles qui terrorisent les gens dans un but mystérieux.
Lui et son ami Balthazar, dit Boucanier-le-Pirate, n’auront pas trop de toutes leurs ressources pour soulever le voile de cette énigme et en trouver le fin mot.

 

 

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Challenge les mondes imaginaires par Arieste

 

Mon avis :

 

Ce livre n'est pas mauvais, non, il est très mauvais. Il donne une exacte impression de ce que peut être le vide littéraire, le vide narratif, le néant fantastique. Si encore le quatrième de couverture avait été juste. Même pas ! La mission dont il est investi ? J'attends encore. Le rôle de son ami Balthazar ? A la trappe ! Leurs ressources ? Ils en ont, ils les utilisent, oubliant les choses les plus élémentaires (et je pèse mes mots). Edwyn Robi a un talent très particulier, qui ne choque personne, pas même les habitants de la zone Onirique - il faudrait juste qu'il serve à quelque chose, ce talent.


Venons-en, à cette zone, monde parallèle, nous dit-on, peuplé d'Oneiro, Oneira, remplie de passonges (ah ! ah !) et dirigée par un conseil d'administration de Sagesonge. Le jeune Robi ne brille déjà pas par son intelligence, et les personnes qu'il rencontre dans cette fameuse zone sont encore plus bêtes que lui, ce qui n'est pas peu dire. Les seules choses intéressantes dans ce roman sont :

- l'intrigue qui aurait pu être développée, mais ne l'a pas été. Pourtant, dans les cinquante premières pages, j'y ai cru. Les deux cents pages suivantes ne sont que du délayage.

- la description de la zone Onirique, intéressante au début, mais très pédagogique. Les explications sont tellement claires, tellement limpides qu'elles en deviennent barbantes. Un peu de dynamisme, zut ! Je m'attendais à un texte enlevé, je me retrouve devant de la bouillie de régime.


A la fin du livre, se trouvent un glossaire et la liste des personnages. Merveilleux ! Le lecteur manquerait-il de mémoire à ce point ? Je dirai plutôt que le livre est si ennuyeux qu'à peine un personnage a été vu, il est déjà oublié.


ll existe deux autres tomes. Développe-t-il tout ce qui ne l'a pas été dans ce premier tome ? Je ne le saurai pas, je ne m'ennuyerai pas avec ces ouvrages.

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 23:28

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édition L'école des loisirs - 299 pages

 

Présentation de l'éditeur (extraits) :

 

Nous allons changer de nom, et nous devrons tous oublier, le temps de la guerre, ceux qui nous ont été donnés par nos
parents. Rachel s'appelle désormais Catherine, Catherine Colin. Lorsque les lois contre les Juifs se sont intensifiées, ses parents l'ont confiée à la Maison des enfants de Sèvres. Mais bientôt il ' n'y a plus de sécurité nulle part en zone occupée. Un réseau de résistance organise la fuite des enfants juifs en zone libre. Ils doivent du jour au lendemain quitter l'école, leurs camarades et partir avec des inconnus. Ils ne savent pas comment feront leurs parents pour les retrouver. Ils ne savent même pas si leurs parents sont encore en vie. Dans sa fuite, Catherine emporte avec elle un Rolleiflex et quelques rouleaux de film. La directrice de la pension qu'elle quitte lui a confié une mission : Fais des photos, collecte des images et rapporte-nous tout cela à latin de la guerre. Nous en aurons besoin.

 

Mon avis :

 

Si ce livre est dans votre PAL, sortez-le immédiatement et lisez-le.

Je manque cruellement de superlatif pour vous dire à quel point ce livre est merveilleux. Je l’ai adoré de bout en bout. Il aborde des aspects de la seconde guerre mondiale qui sont rarement traités dans la littérature jeunesse : la vie quotidienne en France sous l’occupation et le devenir des enfants juifs, séparés de leurs parents.

Le quotidien de ses années quarante est de trouver de quoi se nourrir, entre tickets de rationnement et système D, où se loger, et même dénicher une institutrice pour l’école du village – qu’elle soit compétente est quasiment un luxe.

La force de ce roman est de ne pas céder à la facilité, c’est-à-dire aux clichés et au manichéisme. Quoi qu’en disent certains esprits chauvins, le danger ne vient pas que des allemands. Si les membres des réseaux sont sûrs les uns des autres, la dénonciation peut venir de n’importe qui : le voisin, les parents d’un élève, et même le curé. A contrario, le salut peut venir d’un soldat allemand, qui avertira d’une rafle soudaine.

J’ai ressenti une profonde empathie pour Catherine, sans doute parce qu’elle est un personnage extrêmement sensible, touchée par la détresse et la générosité des personnes qu’elle rencontra dans ses refuges successifs. Le récit est de plus très bien écrit, ce qui ne gâte rien.

La guerre de Catherine est mon premier coup de cœur du mois.

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 21:37

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Edition du Rouergue – 226 pages.

 

Mon résumé :

 

Louise et sa mère Violette sont en vacances en Bretagne, chez Jamie, la mère de Violette. Las ! La collègue de Violette est victime d’un accident de scooter en Grèce, et leur patron rappelle la jeune femme pour qu’elle vienne la remplacer. La semaine au camping avec Théo, le meilleur ami de Louise, un garçon très gay, à moins que Louise ne convainque sa grand-mère de les accompagner.

 

 

regions.jpgChallenge vivent nos régions par Lystig 

 

 

 

 

 

 

Mon avis :

 

J’ai bien aimé ce livre, à la fois drôle – j’ai piqué de véritables crises de fous rires – et tragique. Oui, bien sûr, je pourrais dire que tout est bien qui finit bien, Louise parvient à partir en camping (je ne révèle pas un grand secret) et surtout, à sortir sa grand-mère de son quotidien bien huilé et de son comportement répétitif, à la limite de la compulsion. Entre temps, que de chemin parcouru ! Déjà, l’auteur aura évoqué les « événements » en Algérie, cette guerre qui n’a jamais dit son nom, cette guerre dont on ne parle pas, ou peu, et surtout pas ceux qui l’ont vécu, cette guerre qui aura bouleversé la vie de Jamie et de Michel. De plus, l’auteur ne prétend pas tout résoudre à la fin du roman. Quelques réponses, oui, mais tous les problèmes sont loin d’avoir été résolus – si je les listais ici, je crois que je vous déprimerai.


En lisant ce livre, j’ai pensé à Juste avant de Fanny Saintenoy, et pas seulement à cause du tête à tête entre la petite-fille et la grand-mère. Génération après génération, les femmes de la famille se retrouvent prise au piège d’un même schéma. La mère de Jamie est morte, et celle-ci grandira sans son père, plus préoccupé par son métier que par son enfant. La guerre a transformé Michel en fantôme. Quant au père de Louise, il a disparu de la vie de sa fille depuis une dizaine d’années. Louise, en parfaite ado, est coincée entre la compréhension et la révolte. Elle est en tout cas bien déterminée à ne pas avoir la même résignation que sa grand-mère et sa mère. Souhaitons-lui de tenir bon, pour elle et pour son meilleur ami, illustration parfaite de l’optimiste qui a de la joie de revivre à revendre, pour dissimuler son immense mal-être.

 

Plan B pour l'été est un joli roman, et pas seulement pour l'été.

 

Challenge des quatre saisons

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