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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 22:36

cussler 1

 

Titre :Walhalla.
Auteur :Clive Cussler.
Editeur : Le Livre de poche.
Nombre de pages : 700.

 

Quatrième de couverture :

 

Lors de son voyage inaugural, le Dauphin d’émeraude, luxueux navire de croisière, prend soudainement feu et sombre. Dirk Pitt et une équipe de la NUMA, en expédition dans les parages, parviennent à sauver une partie de l’équipage et des passagers. Étrangement, les systèmes d’alarme n’ont pas fonctionné et l’incendie semble s’être déclaré de façon tout à fait inexplicable…L’ingénieur du navire, génial inventeur d’un moteur à propulsion hydraulique, a péri dans la catastrophe, mais sa fille Kelly a survécu… Dirk Pitt se retrouve confronté à une organisation internationale prête à tout pour mettre la main sur le brevet de ce moteur révolutionnaire. Meurtres, prises d’otages, attentats, combats aériens entre les tours de Manhattan, cette nouvelle aventure va mener notre héros au-delà de la réalité, sur les traces du légendaire capitaine Némo, jusqu’au Walhalla, le paradis des Vikings… Malgré sa perspicacité légendaire, Dirk Pitt est loin d’imaginer la surprise qui l’attend.

 

Mon avis :

 

Tout d’abord, je tiens à remercier BOB, pour le premier partenariat que j’ai obtenu grâce à lui, et les éditions Le livre de poche. Avant la lecture de ce livre, je n’avais jamais lu un roman de Clive Cussler.

 

Ce roman d’aventures est très long - sept cents pages. Il est divisé en six parties, précédés de deux chapitres qui font office de prologue historique.

 

Clive Cussler ne pouvait trouver un parrainage plus prestigieux que celui de Jules Verne. Ce n’est pas un pillage qu’il effectue, mais un véritable hommage au maître, sur lequel il s’est réellement documenté. Comme Jules Verne, Cussler remplit son roman de termes et d’explications scientifiques accessibles aux lecteurs. Comme Jules Verne, ces démonstrations scientifiques ne lui font oublier la construction de son intrigue.

 

J'ai découvert un authentique roman d'aventures. Les cent premières pages sont proprement haletantes et il m’a été très difficile de lâcher le livre. Je me demandais par quel moyen judicieux Dirk et ses amis allaient parvenir à sauver le plus grand nombre, puis, après une telle intensité, je me suis demandé comment l'auteur allait rebondir, surtout sur un roman de cette longueur.

 

Il le fait en utilisant toutes les ressources possibles et imaginables. Les aventures vont se poursuivre sur terre, sous la mer, dans les airs, à un rythme ébouriffant. La sagacité de l'équipe de la Numa et leurs moyens techniques vont être nécessaires pour mener à bien leurs différentes missions, tournées à la fois vers l'avenir (découvrir l'invention révolutionnaire du professeur) et vers le passé (partir à la recherche des vikings et du capitaine Némo).

   

Je ne connaissais pas du tout le personnage de Dirk Pitt mais je ne crois pas me tromper en disant qu'il est le héros récurrent de Clive Cussler. Ce scientifique a non seulement une tête bien pleine mais bien faite, et du courage à revendre. Sans défaut, Dirk Pitt (le nom est très efficace) se juge sans complaisance (il trouve qu'il vieillit et n'a plus les capacités d'antan). Que devaient-elle être, lui qui se remet si facilement de sa fatigue et de ses blessures. Vous l'aurez compris, Dirk est le stéréotype du héros de roman d'aventures, ce qui a un côté rassurant (il se sortira des pires péripéties). Il est heureux dans son métier, dans ses amitiés, mais malchanceux en amour. Les femmes ne sont pourtant pas de simples faire-valoir dans ce roman. Scientifiques comme Misty Graham, politiciennes comme Loren Smith, elles sont toutes des femmes de tête et donnent du fil à retordre à leurs adversaires communs, l'industriel Curtis Merlin Zale et son homme de main Omo Kanai.

 

Ceux-ci sont coriaces : soit ils sont aussi aptes que Pitt à surmonter leurs blessures (Omo Kanai paraît presque doté de pouvoirs surhumains), soit ils disposent d'hommes de main si nombreux que leur perte ne les désole en rien. Pitt et Curtis Zale ont ainsi un point commun : ils ne reculent devant aucune méthode, l'un pour sauver, l'autre pour détruire.  

 

J'ai passé un très agréable moment grâce à cet auteur, qui n'hésite pas à se mettre en scène de manière cocasse dans son roman, et j'ai très envie de passer à nouveau un long moment en sa compagnie.

 

 

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 21:23

 Broca.jpg 

 

Titre : La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca.

Auteur : Pierre Gripari.

Editeur : Folio Junior.

Nombre de pages : 120.

 

Quatrième de couverture :

 

Il était une fois la ville de Paris. Il était une fois une rue Broca. Il était une fois un café kabyle. Il était une fois un Monsieur Pierre. Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Bachir. Il était une fis une petite fille. Et c’est ainsi que dans ce livre, vous allez faire la connaissance d’une sorcière, d’un géant, d’une paire de chaussures, de Scoubidou, la poupée voyageuse, d’une fée, et que vous saurez enfin la véritable histoire de Lustucru et de la mère Michel.

 

Mon avis :

 

Aussi étonnant que cela puisse paraître, je n’avais jamais lu Les contes de la rue Broca dans leur intégralité. Le défi Monsieur/Madame, crée par Latite, a été pour moi l’occasion de le découvrir.

 

Cette œuvre est formée de sept contes, qui ne se contentent pas de moderniser les thèmes des contes d’antant, il crée une œuvre originale.

 

La sorcière de la rue Mouffetard est une variation sur le thème de la quête et de la métamorphose, si ce n’est que l’héroïne de ce conte n’est pas une douce jeune fille, mais une authentique sorcière. Sa mission échoue car son héroïne n’est pas tout droit sortie d’un conte de fée. Ancrée dans la vie réelle, Nadia est une enfant sage et intelligente, obéissante (qualités qui lui seraient aussi très utile dans un conte de fée traditionnel).

 

Le géant aux chaussettes rouges est un conte drôle et émouvant. Bon géant et non pas ogre maléfique, le héros de ce conte surmonte un à un tous les obnstacles pour obtenir ce qu'il désire et ainsi aider celle qu'il aime.

 

La paire de chaussures revisite le thème des objets magiques, si ce n'est qu'ils n'ont pas de pouvoirs particuliers. Parfaitement anthropomorphisé, ils vont devoir surmonter maints obstacles avant de pouvoir être réunis. L'imagination de l'enfance s'oppose ainsi dans ce conte au pragmatisme des adultes.

 

Scoubidou est le conte que j'ai le moins apprécié. Il montre les aspects sombres de l'être humain (égoïsme, cupidité) et la poupée magique, altruiste et généreuse, a bien besoin de ces qualités pour se tirer des dangers qu'elle affronte. De même, je n'ai guère aimé Histoire de Lustucru, bien que cette Histoire de France revisité a des aspects hilarants.

 

La fée du robinet m'a rappelé un conte traditionnel polonais. Si la fée est une fée authentique, accomplissant sa mission avec zèle, sa méconnaissance du monde moderne lui fait commettre bien des erreurs. Les commentaires du narrateur., subtilement ironique, sont particulièrement réjouissants.

 

Avec La sorcière du placard aux balais, la boucle est bouclée, et la sorcière se retrouve définitivement hors d'état de nuire. Tel l'épouse de Barbe-Bleue, le héros de ce conte est incapable de respecter un interdit. Il n'en reste pas moins fort sympathique, jusque dans ses petites faiblesses.

 

49036677 p

 

  Cette fois-ci, c'est une madame que j'ai couplé avec Monsieur Rapide, alias Philéas Fogg : madame Magie.

Cette Madame ressemble beaucoup à la poupée Scoubidou : elle ne prévoit pas l'avenir, mais elle aime rendre service. Elle utilise ses pouvoirs pour elle-même, mais aussi pour les autres (n'est-ce pas monsieur Heureux ?) Comme la poupée, elle va en subir les conséquence : je fais néanmois confiance à monsieur Chatouille pour qu'elles soient moins funestes qu'un naufrage.  

 

 

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 12:07

Challenge-Pierre-Bottero

 

Mon tout premier challenge de l'année. Mon premier challenge tout court.

Comment ai-je fait pour l'oublier ?

Très simplement : ce n'est pas un challenge pour moi, mais un hommage à un auteur trop tôt disparu.

 

Je remercie chaleureusement Edelwe d'avoir organisé ce challenge.

Voici le lien : link.

 

Le challenge est simple.

 

Il s'agit de lire ou relire une des sagas de Pierre Bottero, ou un livre en tome unique, puis de lire deux romans de science-fiction ou de fantasy, car il était fan de ces deux genres littéraires.

 

 

Voici mes contributions : Les âmes croisées, Le garçon qui voulait courir vite , Zouck de Pierre Bottero , L'autre, tome 1 : Le souffle de la hyène de Pierre Bottero. .  

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 11:47

 challenge.jpg

 

 

Je me suis inscrite le 30 juin au challenge Littérature au féminin. Le thème me tient à coeur, comme il tient à coeur je pense à l'ensemble des participants et à l'organisatrice.

Voici le lien qui permet de tout savoir sur ce challenge : link.

 

J'ai choisi les cinq titres suivants :

- Le fait du prince d'Amélie Nothomb.

- La maison aux esprits d'Isabel Allende.

- Chéri de Colette.

- La femme de l'allemand de Marie Sizun.

- Un brillant avenir de Catherine Cusset.

 

J'ai ajouté depuis à cette liste La joueuse de Go de Shan Sa, parce que j'ai recontré l'auteur lors du salon du livre de Rouen, le 3 juillet.

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 11:28

 Brisants.jpg

 

Titre : Les maîtres des brisants.

Auteur : Erik L'Homme.

Edition : Folio Junior.

Nombre de pages : 430.

 

Quatrième de couverture :

 

Lorsqu'ils embarquent comme stagiaires sur le vaisseau de Chien-de-la-lune, Xavier le stratège, Mörgane la devineresse et leur mai Mark ignorent la périlleuse mission de le capitaine : contrer la flotte de guerre du Khan qui menace de prendre le contrôle de la galaxie. Sauront-ils aider Chien-de-la-lune à déjouer les plans de leur diabloique adversaire dans cette lutte sans merci ? Sur eux repose désormais la survie de l'empire.

 

Mon avis sur Chien-de-la-lune.

 

Si vous aimez Star trek et Albator, vous aimerez ce roman ou vous aimerez le faire découvrir à vos enfants.

 

Ce livre se présente comme un roman de science-fiction et d'aventures ordinaire : une galaxie lointaine (Nifhell), un capitaine jeune et héroïque Vranken surnommé Chien-de-la-Lune, des devineresses, garantes du passé et de l'avenir, trois apprentis issus de trois milieux socio-culturels très différents (le gosse de riche pourri-gâté, l'orphelin digne, la jeune fille insolente) qui vont devoir faire leurs preuves au cours de la mission sur le vaisseau.

 

Le fait que ce roman soit écrit dans une langue limpide et drôle le singularise néanmoins. De plus, l'auteur ne présente pas les personnages de manière figée. Il nous les fait découvrir en action, dans leur vie quotidienne (Xavier en plein caprice, Mörgane défiant les règles de l'école, Mark en train de combattre les jeunes voyous de son quartier). Il nous permet ainsi de découvrir leur caractère par nous-même.

 

Ces personnages ne vont pas tarder à évoluer, au fur et à mesure des péripéties auxquelles ils vont être confrontés, au cours de cette guerre galactique et à devoir prendre des responsabilités inattendues. Le lecteur doit toujours être sur le qui-vive, car les apparences sont souvent trompeuses, et les renversements de situations réellement inattendus. Le coup de théâtre final ne donne qu'une envie : lire la suite immédiatement.

 

 Mon avis sur les secrets des abîmes :

 

Ce deuxième tome est encore plus palpitant que le précédent. Chaque personnage va payer de sa personne afin de contrer le khan et de libérer Nifhell.

 

 L'ennemi a beau être cruel, jamais il n'est dévalorisé. Si ses rêves de dominations sont mégalomanes, ses motivations (assurer la survie de son peuple et de meilleures conditions de vie) ne le sont pas. Aucun trâtre n'est d'ailleurs à signaler dans son camp, tous font preuve de courage et d'abnégation, alors que du côté de Nifhell, si certains entrent en résistance (les devineresses en tête), d'autres choisissent la sécurité et la fuite.

 

La tension est véritablement palpable dans ce second tome, alors qu'une course contre la montre est engagée par les héros non seulement pour sauver l'empire, mais aussi pour se sauver soi-même. Le dénouement ne laisse pas de surprendre, il écarte la facilité et laisse la possibilité d'une suite.

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 22:34

 Loup.jpg

Titre : Sur le pont du loup.
Auteur : James Patterson.
Editeur : Le livre de poche.
Nombre de pages : 407.

 

Quatrième de couverture :

 

Une bombe d’une puissance exceptionnelle explose dans une petite ville du Névada, la rayant de la carte. Le Loup - un criminel russe que connaît bien l’inspecteur Alex Cross - revendique l’attentat et menace du même sort Londres, New York, Washington et Francfort si une rançon exhorbitante ne lui est pas versée. Comble de l’horreur, le Furet, autre vieille connaissance de Cross, semble être de la partie. Les dirigeants de la planète n’ont que quatre jours pour éviter la catastrophe. Aux côtés du FBI, d’interpol et de Scotland Yard, Alex Cross se lance alors dans une chasse à l’homme mortelle, semée de fausses pistes, de sosies, d’agents étrangers, où le temps est compté, afin d’empêcher le monde de sombrer dans le chaos.

 

Mon avis :

 

Encore un roman de James Patterson que je n'ai pas lu mais dévoré. Pourtant, je reconnais moi-même qu'il comporte des défauts, comme l'invraisemblance de certaines péripéties, ou l'indifférence du docteur Alex Cross face à la mort de ses adversaires. Certes, ils ne sont pas innocents, mais cette attitude me rappelle que nous sommes aux Etats-Unis, et que la peine de mort n'est pas remise en question par le docteur Cross. 

 

Je dois reconnaître que James Patterson connaît très bien son métier, il sait entretenir le suspens, et écrit de manière très efficace. Les chapitres sont très courts (deux à quatre pages), du coup ils donnent envie de poursuivre la lecture encore et encore, jusqu'au dénouement. Au début, l'auteur alterne le point de vue du Loup et celui d'Alex Cross, puis, plus l'action se met en place, plus le point de vue d'Alex devient prépondérant. Il faut dire qu'il se retrouve fae à face avec son vieil ennemi le Furet, qui n'a rien perdu de sa cruauté.

 

Le lecteur n'a pas de répit, parce qu'Alex Cross n'en a pas non plus. Il en a si peu qu'il a à peine le temps d'affronter une catastrophe qu'une nouvelle se présente à lui au point qu'il n'aguère le temps d'établir le portrait psychologique du Loup et de contrecarrer ses plans.

 

L'auteur ménage tout de même des bouffées d'oxygène à son héros : sa vie de famille. Sa vie sentimentale est toujours aussi tumultueuse, en revanche sa grand-mère, ses enfants lui permettent de retrouver un peu de sérennité, bien qu'il reste toujours sur ses gardes, prêt à reprendre le cours de l'enquête.  

 

Un regret : le dénouement m'a semblé bâclé, certaines péripéties (que je ne dévoilerai pas) sont balayées trop rapidement.  

 

Je ne dirai pas : j''ai hâte de lire la suite, puisque j'ai déjà lu les trois tomes suivants.

 

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 22:35

51BQQA0CFRL._SL500_AA300_.jpgTitre : Les oiseaux.
Auteur : Aristophane.
Nombre de pages : p. 27 à p.121
Editeur : Folio.

 

Mon résumé :

   

Deux citoyens athéniens Ralliecopain et Bellespoir, guidés par deux oiseaux qu’ils ont achetés à la Halle-aux-Oiseaux, cherchent Lahuppe. Ils espèrent que celui-ci leur permettra de vivre dans la cité des oiseaux, loin de leurs compatriotes.


Mon avis :

 

 Depuis l’arrêt de mes études, je n’ai qu’une faible connaissance du théâtre antique. Si j’ai lu des tragédies (Sophocle, Euripide), en revanche je n’ai jamais lu une comédie, ni de Térence, ni de Plaute, ni d’Aristophane. La représentation des Oiseaux à la Comédie-Française m’a donné envie de lire le texte.
Les oiseaux racontent la création d’une cité utopique, par opposition au monde des hommes, miné par la guerre et les procès en tout genre. Les deux héros Belespoir et Ralliecopain ne sont pas forcément sympathiques, ils apparaissent surtout comme pusillanimes et opportunistes.Utopie ? Pas vraiment. Les deux protagonistes savent manier l’art de la parole. Ils parviennent à convaincre les oiseaux, y compris les plus récalcitrants, du bien-fondé de leur proposition, et surtout de la supériorité des oiseaux sur tous, y compris sur les dieux. Il faut dire que le monde des dieux est bien égratigné, car ils ne recherchent dans cette oeuvre que leur tranquilité et la conservation de leur privilège. 

Les limites de cette utopie apparaisse très vite. A peine la cité est-elle fondée que les parasites de toute sorte affluent, créant ainsi une galerie de personnages haute en couleur. (poète, diseur d'oracle, géomètre... ). Le dénouement montre que Ralliecopain ne cherche plus à coexister avec les oiseaux, mais bien à les diriger.

La représentation :

 

Dimanche 27 juin, j’ai assisté à la représentation des oiseaux. Elle est proprement éblouissante. L’adaptation d’Alfredo Arias est à la fois fidèle au texte, tout en effectuant des modernisations heureuses. La mise en scène est brillante, et l’interprétation très réussie. Catherine Hiegel et Loïc Corbery sont excellents. 

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 18:35

 Toulouse 2

 

Titre : Toulouse-Lautrec en rit encore.

Auteur : Jean-Pierre Alaux.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 232.

 

Quatrième de couverture :

 

Tout le Palais de la Berbie à Albi est en émoi. Logé dans une forteresse du Moyen-âge, le célèbre musée semblait inviolable : pourtant, en ce matin d’avril 1975, deux toiles de Toulouse-Lautrec, considérées comme « inestimables », ont été subtilisées. A l’évidence, les voleurs ont neutralisés le système d’alarme, à moins que ces derniers n’aient bénéficié de quelque complicité ? Séraphin Cantarel, conservateur en chef du Musée des Monuments français, débarque en renfort sur les rives du Tarn. Mais entre le suicide du concierge, la disparition d’un gardien de nuit poursuivi par des maîtres chanteurs et de sulfureux secrets d’alcôve, l’affaire ne tarde pas à se corser. Dans la « ville rouge » aux faux airs de cité toscane, à l’ombre de la gigantesque cathédrale fortifiée Sainte-Cécile, la chasse au «trésor Lautrec » en pays albigeois peut alors commencer.

 

Mon avis :

 

Ce roman est le premier de ce qui va sans doute devenir une nouvelle série policière. Et, comme pour tout début les contacts ont été un peu difficile. En effet, l'auteur choisit de présenter ses deux personnages principaux dans un prologue, qui tient plus du document figé destiné à se rappeler les caractéristiques des personnages qu'il vient de créer que du réel récit romanesque.

 

Dès que nous entrons dans l'intrigue, c'est à dire très rapidement (p. 25), tout s'éclaircit fort heureusement. sauf pour Dorléac, conservateur de la Berbie, qui vient de se faire voler deux tableaux de Toulouse-Lautrec, alors que son cher musée s'apprêtait à recevoir l'exposition Monet. J'adore ce personnage, tellement naïf, et tellement attachant par son dévouement à sa tâche et son indéfectible honnêteté.

 

Ce que Séraphin et Théo vont découvrir n'est pas joli joli, et les traffics de toute sorte qui gangrènent le palais. Entre une veuve joyeuse, un gardien gigolo, un autre travesti, ils ont largement de quoi démentir leurs prénoms très catholiques. A leur décharge, percer les secrets honteux et patauger dans une affaire scabreuse n'est pas vraiment leur tasse de thé. Défenseur de l'art, ils veulent avant tout retrouver les tableaux et permettre à ce pauvre Dorléac de retrouver sa sérennité et sa chère exposition Monet.

 

L'enquête policière proprement dite est confiée au commissaire Coustot qui accentue à plaisir son côté terrien. Sous ses airs bourrus mais non bornés, il sait mener son enquête de manière efficace, sans négliger aucune piste et sans se laisser abuser par les apparences.

C'est avec plaisir que je retrouverai ces personnages pour une nouvelle enquête.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 21:09

college-de-magie-09Titre : Le collège de magie.

Auteur : Caroline Stevermer.

Editeur : Le livre de poche.

Nombre de pages : 532.

 

Quatrième de couverture :

 

Faris Nallanine est l'héritière d'un petit duché d'Europe central. Trop jeune pour prétendre à son titre, elle est contrainte de laisser son despotique oncle Brinker régner à sa place. Jusqu'à ce qu'il exige qu'elle se rende en Normandie, pour étudier au collège de Verteloi. Faris prend alors le fameux Orient-Express et entame sa scolarité dans l'austère collège français. Mais il ne s'agit pas d'une école ordinaire, et Faris va rapidement découvrir qu'elle est censée obtenir un diplôme de magie....

 

Circonstance de lecture : lecture commune de mai / juin 2010 avec le forume Partage-Lecture. 

  

Mon avis : 

  

Voici un des rares livres que j’ai commencé et que je n’ai pas terminé.

Je ne connaissais pas cette auteur avant qu’elle soit mise à l’honneur par le forum Partage-Lecture, et puisque j’avais voté pour elle, la moindre des choses était que je lise un de ses livres.

Deux de ses œuvres seulement sont traduites à ce jour : Le collège de magie et l’étudiant de magie. Faisant preuve d’un peu de logique, j’ai commencé par le premier tome.

A aucun moment, je ne suis rentrée dans l’histoire. J’avais l’impression de perdre tous mes repères de lectures. Les repères spatiaux, tout d’abord. Verteloi, par sa configuration, me rappelait trop le Mont-Saint-Michel, et je ne suis jamais parvenue à me détacher de mes connaissances réelles pour rentrer dans ce monde imaginaire. Puis, il faut bien dire la vérité : Verteloi est le seul collège de magie dans lequel la magie n’est pas pratiquée, et encore moins enseignée !

Les repères temporels ensuite. L’époque n’est pas clairement identifiée (c’est sans doute normal dans ce genre littéraire que je connais peu), et j’ai même eu du mal avec la vitesse narrative. Parfois, j’ai eu l’impression que le temps s’accélérait brusquement, ou au contraire se dilatait démesurément 

Quant aux personnages, ils ne m’ont ni touché, ni même simplement intéressé, si ce n’est le personnage de Tyrian, que j’ai trouvé intriguant. Faris et son oncle sont trop stéréotypés pour que leur lutte retienne mon intention. Faris est une jeune fille un peu rebelle, mais surtout bien terne, spoliée par son méchant oncle tyrannique.

Je lirai très certainement un jour L’étudiant de magie, car je n’aime pas rester sur un échec, mais ce ne sera pas dans l’immédiat.

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 18:16

Bonjour à tous !

 

Voici un nouveau challenge auquel je participe : le challenge Monsieur/Madame, organisé par Latite. link

Ce challenge se déroule jusqu'au 31 décembre 2010.

L'objectif est de lire au moins de livre,un Monsieur et un Madame et l'oeuvre qui leur est associée.

Note : lire un monsieur et un madame n'est pas obligatoire, il est possible de choisir les livres en fonction des personnages, des oeuvres qui plaisent aux participants ou que les participants souhaitent découvrir.

 

Voici le logo  :  

 

49036677 p

 

Deux autres blogueuse, Lili Galipette et Mélusine ont aidé Latite.

 

Pour ma part, j'ai choisi Monsieur Rapide et Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne .

J'avais aussi sélectionné Madame Double et les jumelles de Highgate mais, comme j'ai inscris ce livre à un autre challenge, je cherche maintenant une autre Madame.

Je l'ai trouvé : madame Magie et La sorcière de la rue Mouffetard de Pierre Gripari.

 

 

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