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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 09:47

berlin73.jpgAuteur :Marie-Florence Ehret.
Titre :Berlin 73.
Editeur :Gulf Stream Editeur.
Nombre de pages : 143.

 

Quatrième de couverture :

 

Sylvie fuit sa famille et le lycée dans les livres et les rêves. Agacés, ses parents l’envoient passer l’été à berlin chez un ami dont le fils, Thomas, a le même âge qu’elle. C’est dans le Berlin des années 1970 qu’ils font connaissance, une ville encore très marquée par la Deuxième Guerre mondiale et divisée par le mur. En même temps qu’elle découvre un monde dévasté, en lente reconstruction, Sylvie partage avec Thomas un mode de vie imprégné de politique, où chacun ressent à sa façon le besoin de changement et de vérité.

 

Mon avis :

 

Ce livre pose pour moi clairement la question de la limite entre la littérature de jeunesse et la littérature destiné à un lectorat adulte. En effet, ce roman s'adresse à des élèves de 5e/4e, et à mon sens ils ne possèdent ni la maturité nécessaire ni les connaissances pour lire ce livre.

 

Ce livre possède pourtant des atouts. Les qualités stylistiques sont indéniables. Le sujet est audacieux : la vie à Berlin dans les années 70 ou comment les habitants de cette ville s'accommodait de l'omniprésence du Mur.

 

Puis, le sentiment de gène apparaît. La situation initiale, tout d'abord, est invraisemblable. En tant qu'adulte, je n'ai aucune explication rationnelle au fait que des parents envoient leur fille unique, adolescente, en vacances à Berlin chez un ami divorcé ayant un fils du même âge que leur fille. J'ajoute qu'ils n'ont pas vu cet ami depuis près de trente ans, qu'ils ont vaguement correspondu avec lui, et que Sylvie, la jeune fille, ne parle pas allemand.

 

Sylvie est très importante, car le récit est raconté de son point de vue. Sa passion : la lecture. Lire est pour elle tellement passionnant qu'elle n'a aucun ami, que le monde extérieur ne l'intéresse absolument pas. Alors que je cherche à développer le goût de la lecture chez mes élèves, je trouve peu judicieux de leur montrer une adolescente rendue asociale à cause de la lecture. Surtout, son goût de la lecture n'a guère développé sa curiosité, et elle s'interroge (quand elle s'interroge) quand il est trop tard.

 

Sylvie est baignée dans l'Allemagne coupée en deux, et découvre la vie quotidienne là-bas. L'auteur prend alors prétexte de ce contexte historique particulier pour bombarder le lecteur de fauts historiques, gérographiques, de données sociologiques sur la vie à Berlin, réfutant au passage quelques clichés. Le but est louable, sauf qu'avant de réfuter les idées reçues, il faudrait d'abord que les adolescents les connaissent. Je me demande sincèrement quelles peuvent être les connaissances d'un élève moyen de 5e, germaniste ou non, à leurs sujets.

 

A ce sujet déjà épineux, s'en ajoutent d'autres :

- le terrorisme en Allemagne, avec la bande à Baader.

- la STO.

- la déportation, le nazisme et la dénazification.

- le blocus de Berlin.

- le communisme et le capitalisme

- le conflit israélo-palestinien.

 

Parler de tant de sujets en 148 pages est pour moi bien trop ardu pour des adolescents. Du coup, l'intrigue peine à progresser : des personnages apparaissent et disparaissent, sans que le lecture sache réellement ce qu'ils deviennent, Sylvie se libère peu à peu et le dénouement arrive, surprenant - et génant. Je ne crains pas de dire qu'il m'a choqué, bien que nous soyons dans un livre et non dans la vie réelle. Dans la vie réelle, nous nous serions trouvé en pleine tragédie. Dans ce roman, Sylvie n'a ni réaction ni émotion.

 

Bref, ce roman est pour moi une grande déception.

 

 

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 15:47

41S5g-mmHZL__SL500_AA300_.jpgTitre : Zouck.

Auteur : Pierre Bottero.
Editeur : Flammarion.
151 pages.

Mon résumé :

 

Anouck, surnommée Zouck est passionnée par la danse, qu'elle soit moderne ou classique. Elle et sa meilleure amie Maïwenn sont inséparables, jusqu’au jour où Maïwenn tombe amoureuse, et où Zouck commence un régime qui n’aura plus de fin.

Mon avis :

Je commencerai par signaler le défaut de ce livre : il est trop court, beaucoup trop court. J’aurai vraiment aimé passer plus de temps avec Zouck, cette ado passionnée de danse qui, comme beaucoup d’autres jeunes filles, va sombrer dans l’anorexie.

Je ne sais pas comment Pierre Bottero a pu décrire avec autant de justesse ce que ressent une anorexique. Il montre que cette maladie surgit sans prévenir : Zouck est entourée par des parents aimants, soucieux de leurs deux filles (Zouck a une petite soeur), elle est une élève moyenne, rien ne la distingue réellement des filles de son âge.

 

Le processus insidieux de l'anorexie est parfaitement exposé : d’abord le régime, puis, devant l’ivresse ressentie par l’impression de maîtriser complètement son corps (Zouck pense qu’elle danse mieux désormais), les restrictions toujours plus nombreuses, les stratagèmes mis au point pour moins manger. Puis viennent les premiers malaises, la prise de conscience (qui ne signifie en rien la volonté de guérir) et le lent chemin vers la stabilisation.

Le second atout de ce livre est de ne jamais être moralisateur, aucun personnage ne juge Zouck, tous essaient de la comprendre et de l’aider. Elle-même, une fois que son état s’est amélioré, montre le fait que le combat contre cette maladie est quotidien. Parallèlement à son histoire, se déroule celle de son amie Maïwenn. Son histoire d'amour, qui est davantage une histoire de manipulation, presque d'abus, illustre la fragilité des adolescents.

Bref, encore un très beau roman de Pierre Bottero.

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 20:36

Boissard.gifTitre :  La maison des enfants.

Auteur :Janine Boissard.

Editeur : Pocket.

Nombre de pages : 437.

 

Quatrième de couverture :

 

Margaux Lespoir a quarante ans. Après la mort accidentelle de son compagnon, elle a rangé à jamais sa blouse de chirurgien et s'occupe de l'enfance maltraitée. Meurtri, son coeur a encore de l'amour à revendre. Et à la maison des enfants, on en a toujours besoin.Venue enquêter à Auxerre dans cet établissement qui recueille des jeunes à problèmes, elle y a découvert une équipe formidable, des enfants, tous attachants, qui ne demandent qu'à être écoutés pour prendre un nouveau départ. Elle n'hésite pas longtemps : à côté de son fils et de sa petite fille, Aurore, ce sera sa nouvelle famille.

Mais l'orage gronte autour de la Maison, qui, pour des raisons pas toujours avouables, en dérange plus d'un.

Pour Margaux, l'heure est venue de livrer un nouveau cobat.

 

Mon avis :

Ce roman est la suite d'Une femme en blanc. Margaux a été à nouveau éprouvée par la vie (Bernard, son mari, est mort dans un accident et elle n'a pu le sauver), et elle exerce au ministère un travail qui lui permet de panser ses blessures, en se tenant éloignée de tout geste médical. Pourtant, sa rencontre avec cette Maison des enfants va la pousser à exercer à nouveau, et surtout à se battre pour ces enfants de la Maison. Se battre pour les aider à surmonter leurs traumatismes (leurs blessures physiques sont graves, leurs blessures morales le sont bien plus) mais aussi pour que cette maison continue d'exister. Constat amer mais réaliste : la différence dérange toujours, et les discours d'enfants "normaux" et de riverains "inquiets" sont malheureusement toujours d'actualité.

Janine Boissard nous raconte cette histoire avec un style simple, rempli de tact et de pudeur, sans jamais tomber dans le misérabilisme. Margaux ne condamne pas, ne juge pas, elle essaie de comprendre les parents désemparés de ses enfants souffrants. Surtout, sa mission ne lui fait pas négliger ses propres enfants, et reprendre en main sa vie de femme. Margaux n'est pas une super-héroïne : elle ne résout pas tous les problèmes magiquement, elle ne résout pas les problèmes rapidement (le récit s'étend sur une demi-année), elle est devenue membre d'une équipe solidaire et acharnée.

Un très beau roman, rempli d'espoir.

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 22:00

1050330-gfTitre : Aggie change de vie.

Auteur : Malika Ferdjoukh.

Editeur : L'école des loisirs.

Nombre de pages : 94.

 

Quatrième de couverture :

 

Aggie est la reine de la débrouille. Difficile de faire autrement quand on est orpheline et qu'on ne mange pas tous les jours à sa faim. Avec son ami Orin et son chien Mister Bones, elle a mis au point un numéro pour détrousser les riches passants qui s'aventurent dans les bas quartiers de Boston.

 

C'est en essayant de lui voler son portefeuille qu'Aggie a rencontré Pemberton Rushworth. Plutôt que de la conduire à la police, ce détective privé lui fait alors une proposition extraordinaire.

 

Jusqu'à présent, Aggie n'a pas eu beaucoup de chance. Mais cette drôle de rencontre est une occasion inespérée d'échapper à son destin de famine des rues. Si Aggie suit attentivement les conseils du détective, elle pourra enfin changer de vie.

 

Mon avis :

 

Ce roman est très largement inspiré d'Oliver Twist. Aggie a beau vivre aux Etats-Unis, elle est orpheline de mère (son père reste inconnu), elle vit dans la rue, parfois même elle trouve refuge dans les égouts dont la description est franchement réaliste, et ses parents adoptifs ne songent qu'à la maltraiter, allant jusqu'à tuer son chien.

 

Contrairement à Oliver, Aggie n'est pas très honnête : elle et son ami volent sans scrupules pour améliorer leur quotidien, alors qu'Orin a une famille pauvre mais aimante. J'ai aussi pensé à My Fair Lady: comme Elisa Doolittle, Aggie va devoir apprendre à s'exprimer correctement. Quant à la couverture, elle m'a fait pensé aux livres Sarah Kay que je lisais quand j'étais enfant.

 

Peu de moral, donc : Aggie prend la place d'une petite disparue au destin tragique. Aggie semble incapable de la moindre compassion, sauf pour Mister Bones. La peur est le seul sentiment qui la motive. J'ai plus de sympathie pour  Pemberton Rushworth qui la force à jouer la comédie : il agit par amour envers sa femme, non par cupidité.

 

Aggie vit un conte de fée certes, mais les motivations de l'oncle Henry montrent un mélange de naïveté et d'égoïsme.  Les enfants autour d'elles continuent de souffrir : Orin, de l'indifférence nouvelle d'Aggie et de sa solitude et Alice, qui ne marchera jamais.

 

Je crois que je suis trop âgée pour apprécier ce genre de romans, et je ne suis pas sûre qu'il intéresserait mes élèves : trop de questions restent en suspend. Que va réellement devenir Aggie à la fin de ce roman, entre son nouveau chien et son chat borgne, seul vestige de son ancienne vie ? Comment va-t-elle s'intégrer dans sa famille élargie ? Que deviennent Orin et sa famille ? J'aurai presque envie de demander une suite à ce livre.

 

 

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 21:38

Titre : Le fait du prince.

Auteur : Amélie Nothomb.

Editeur : Albin Michel.

 

Mon résumé :

 

Quand un inconnu meurt chez Baptiste Bordage, celui-ci va prendre son identité. Il part alors à Versaille où il est très bien accueilli par la veuve d'Olaf.

 

Mon avis :

 

Je n'avais pas lu de romans d'Amélie Nothomb depuis cinq ans. Puis, j'ai lu Le voyage d'hiver, qui a été une déception. Le challenge Littérature au féminin m'a donné l'occasion de me replonger dans l'oeuvre d'Amélie Nothomb. linkchallenge

 

Ce livre fut une agréable surprise. Les premières pages m'avaient semblé plates et je craignais l'ennui. Pas du tout. Amélie Nothomb m'a entraîné dans une aventure burlesque, pleine d'humour noir. Son analyse de la bourgeoisie est féroce, sans que ces propos ne versent dans la méchanceté gratuite.

 

Quelle économie de moyen pour construire ce récit ! Quatre personnages, sont un chat et un cadavre, suffisent pour écrire cette histoire. L'existence de Baptiste Bordage est si vide qu'il n'hésite pas à changer son identité contre celle d'Olaf, dont il ne connaît strictement rien, si ce ne sont les mensonges. Il est accueilli très facilement par la veuve d'Olaf. Sigrid (puisqu'il la baptise ainsi) est son double féminin : elle aussi a tout quitté pour Olaf, même si ce "tout" est une famille sadique et une existence désintégrée. Olaf l'a sauvée, pourtant sa vie est toujours aussi vide. Elle ressemble à la page blanche du romancier, chacun est libre d'écrire ce qu'il veut, y compris le prénom de l'héroïne.

 

Ce roman est très drôle, et comme tout roman drôle, dissimule des préoccupations sérieuses. A quoi tient l'identité de chacun ? Un nom, un passé, un métier, des connaissances ? Comment remplir son existence, ou plutôt comment la fuir, la rendre vivable ?

 

 

Ce livre n'est pas mon roman préféré d'Amélie Nothomb, néanmoins je l'ai beaucoup apprécié.

 

fait_du_prince_m.jpg

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 20:51

Angele.jpg

Titre : Angèle, ma Babayaga de Kerménéven.

Auteur : Ricard Couaillet.

Illistratrice : Anne Laval.

Editeur : Acte Sud Junior.

Nombre de pages : 117.

 

Quatrième de couverture :

 

Mémère Angèle est un monstre. Un monstre breton. Ma Babayaga de Merménéven. Celle qui hante mes rêves depuis onze ans, sans compter ceux que j’ai faits dans le ventre de ma mère. Je suis sûr que là aussi je rêvais d’elle, de sa voix grave et sombre, de ses mains de bucheronne, de son cou de taureau. Je suis sûr qu’un jour elle a posé ses mains sur le ventre de ma mère pour lui chanter une vieille berceuse bretonne et que j’ai cru entendre les sirènes de l’Enfer.

 

Mon avis :

 

Nathanaël est le narrateur de ce court récit. Il tient le journal de son séjour chez sa mémère (en fait, son arrière-grand-tante) qui l’effraie au plus haut point, si bien qu’il accumule cauchemars (dont il nous fait le récit détaillé) et malaises physiques (de l’envie subite d’aller aux toilettes aux vomissements).

 

Vous l’aurez compris, le corps tient une grande importance dans ce récit, ses fonctions, y compris les plus triviales ne sont pas oubliées. Le corps vivant, le corps souffrant, mais aussi le cadavre : Max, petit frère du narrateur, s’est découvert une vocation de médecin légiste, et le prouve à sa famille. En effet, Nathanaël n'est pas un enfant laissé à l'abandon, ses parents sont bien présents et ne se doutent pas de ce que ressent leur fils aîné envers Angèle.Il faudra que celle-ci passe près de la mort pour que Nathanaël s'interroge sur elle, sur la vie qu'elle a pu avoir et découvre des faits que ses parents eux-mêmes ignoraient.

 

Ce livre, destiné aux enfants de 9/10 ans, permet de ressentir toute une palette d’émotions. Je suis passé du rire aux larmes dans ce court récit. Je lui reprocherai seulement la crudité de certains termes, et des scènes qui peuvent choquer les plus jeunes.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 20:18

 

9782844208057 1 75Titre :  Le grand Joseph.

Auteur : Kochka.

Editeur : éditions Thierry Magnier.

Nombre de pages : 110.

 

Quatrième de couverture :

 

Le «grand Geddo Joseph » mesure près de deux mètres. Il règne avec une bonhomie discrète et bienveillante sur sa famille, et souvent sa petite fille Joumana lui rend visite. La vie pourrait couler ainsi, douce et joyeuse, mais la guerre éclate au Liban. Beyrouth n’est plus une ville sûre, Joumana et sa mère se réfugient à Paris.

Pour s’intégrer plus facilement, Joumana est tentée d’oublier d’où elle vient. Des années plus tard, adulte, elle se souvient.

Chronique tendre, à la manière d’un conte. Le destin d’une famille franco-libanaise au cœur de l’Histoire.

 

Mon avis :

 

Avec pudeur et grâce, Kochka narre l’enfance de son héroïne au Liban, la guerre, le départ vers la France, le rejet de l’identité libanaise et son besoin de l’affirmer. Elle rend un vibrant hommage à son grand-père et à sa grand-mère.


L’adulte raconte, mais elle respecte le point de vue de l’enfant qu’elle était, elle n’a pas oublié ses révoltes, ses frayeurs, et surtout ses grands moments de bonheur. Elle rend hommage à sa famille, sa culture, qui est constitué par les livres, la musique, mais aussi toutes ses traditions que les parents transmettent à leurs enfants.


Ce livre se lit comme un conte. Les rythmes, les pauses, les répétitions en font un texte à lire et à dire. Le vocabulaire est simple, la syntaxe soignée : écrire pour les enfants ne veut pas dire choisir la facilité.


Un très beau texte, à partager avec ses enfants.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 19:44

Ce challenge a été créé par Lagrandestef link.

Le but de ce challenge est de parler d’auteurs régionaux.  Vous pouvez choisir soit la région dans laquelle vous habiter, soit une région qui vous tient à cœur :  la Haute-Normandie réunit ses deux conditions. Il  n’est pas nécessaire de choisir un roman du terroir. Moi-même je ne l’ai pas fait, tout simplement parce que je n’en ai pas encore trouvé. Il peut s’agir d’un roman contemporain, d’un roman policier, d’un recueil de poèmes, d’une bande dessinée, etc… . 

Ce challenge n’a pas de limite dans le temps, ni dans le nombre de livres lus. Néanmoins, les écrivains qui ne bénéficient pas d’une notoriété importante sont à favoriser. Sans ce challenge, je n’aurai pas découvert les romans de Michel Bussi et de Philippe Huet.

Dès que vous avez écrit votre billet, signalez-le et Lagrandestef rédigera un billet et mettra le lien vers votre site.

Voici mes contributions : L'ivresse des falaises de Philippe Huet 

 Code Lupin. Un Da Vinci Code normand de Michel Bussi.

 

carte_regions_de_france-copie-1.gif

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 17:36

Soiree-sushi-SITE.jpgTitre : Soirée sushi.
Auteur : Agnès Abécassis.
Editeur : Calmann Levy
Nombre de pages : 180.

 

Quatrième de couverture :

 

L’une s’est fait larguer, l’autre s’est séparée, la troisième vient de divorcer.. Quand le cœur est à nu, rien ne vaut le poisson cru !
Sushi (n.m.) : spécialité japonaise à base de poisson presque vivant roulé dans du riz froid, peu calorique (en tout cas, moins qu’une pizza), apprécié des femmes souhaitant se donner bonne conscience;
Dédaigné des adolescents qui lui préfèrent le hamburger (plus facile à mâcher), et des hommes qui lui préfèrent n’importe quoi recouvert de fromage (comme la pizza), le sushi est un plat raffiné qui prend toute sa saveur avec de la sauce solo… heu… soja.
Consommé en groupe, il n’empêche pas de crier, de rire, de s’énerver ou de pleurer la bouche pleine, ce qui en fait un met prisé pour sa convivialité.
Traditionnellement, on définit par « soirée sushi «  la réunion de trois  copines fraîchement célibataires, qui ont autant d’angoisses à propos de leurs ados et de potins sur leur ex à partager qu’il y a de graines de sésame sur un california mali.
Et en plus, tout cela ne fait pas grossir. (On l’a dit, ou pas ?)

 

Mon avis (lu pour le Challenge Partage-Lecture ) :

Je n’avais pas lu de romans de chick-litt depuis trois ans. J’avais lu en vacances Confession d’un accro au shopping et je n’en ai pas gradé un souvenir impérissable. J’ai pourtant inscrit Soirée sushi à mon challenge Partage-Lecture parce que je voulais découvrir cette auteur.

Je n‘ai pas du tout été déçue, j‘ai dévoré ce livre en une soirée. Ce livre est extrêmement drôle, et très souvent j’avais envie de partager certains extraits. Pour parvenir à un tel degré de prouesses comiques, le texte a dû être longuement travaillé. Ecrire pour faire rire n'est pas facile.

Les personnages sont trois femmes, trois amies, chacune avec ses soucis et surtout trois mères. Pourtant, je me suis demandée si elles étaient si matures. La scène d'ouverture montre une maman au comportement d'ado avec une fille qui essaie de la raisonner. Quant à Hortense, elle se veut mère libertaire (elle n'exige pas que son fils soit rentré à une heure précise, elle ne sait même pas où ni avec qui il est) tout en réprimant son côté mère poule (elle ne sortira pas de chez elle tant que son fils ne sera pas rentré).

Le personnage que j'ai préféré est sans conteste Rubis. Croqueuse d'hommes ? Non, elle est pire que cela pour les trois amies. Elle ne manque pas de confiance en elle, elle sait ce qu'elle veut en amour et elle l'obtient. Surtout, elle n'est pas leur amie, elle leur tend donc un miroir dans lequel elles peuvent réellement contempler les causes de leurs échecs amoureux. Autant dire que la gourmande Rubis est détestée, et qu'elle s'en moque éperdument.

J'ai passé un si agréable moment à lire ce livre que le lendemain, je rachetais un autre ouvrage de cette auteur.

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 17:09

breveTitre : Brèves de Football.
Auteur :Renaud Dély.
Editeur :François Bourin éditeurs.
 Nombre de pages : 270.

 

Mon avis :

 

Depuis que j’ai découvert les forums et la blogosphère, j’ai découvert des œuvres que je n’aurai jamais connu avant. Aussi, c’est avec curiosité que j’ai postulé pour ce partenariat avec les éditions François Bourin, puisque mes connaissances en matière de football sont très,limitées. Merci à BOB et aux éditions François Bourin de m’avoir sélectionnée.


Ce recueil est divisé en dix parties. Chacune propose un sommaire détaillé de son contenu. Chaque page contient ensuite un aphorisme et le commentaire de Renaud Dély.


Je m’attendais à ce que les auteurs de ces phrases soient avant tout des footballeurs, des entraîneurs, ou des commentateurs sportifs. J’ai dénombré aussi des écrivains (Albert Camus et Marguerite Duras), des humoristes ou des chanteurs (Jean-Louis Murat). Par contre, le football reste une affaire d’hommes : quatre femmes interviennent, mais pas n’importe lesquelles (Marguerite Duras, Françoise Giroud, Erma Bombeck et Rama Yade) deux sont citées, presque malgré elles (Estelle Denis et Victoria Beckham).


Certaines phrases sont très drôles, d’autres émouvantes et sincères. J’en citerai trois :


«Il n’y a pas d’endroit au monde où l’homme est plus heureux que dans un stade de football » Albert Camus, p. 14.
« Ceux qui ont découvert en 1998 la France black-blanc-beur était en retard de trente ans. Ces personnes ne regardent pas beaucoup autour d’eux » Michel Platini, p. 156.
«Moi, j’ai grandi dans un quartier privé. Privé d’eau, de lumière, de téléphone» Diego Maradona, p. 166.

Plus que les aphorisme eux-mêmes, ce sont les commentaires de l’auteur qui éclairent le sens de ces phrases, avec une ironie mordante devant la forfanterie de certaines vedettes du ballon rond, plus rarement avec tendresse et respect.  Il éclaire aussi la pertinence (ou au contraire le manque complet d’à-propos) de certains intervenants.


Un bémol néanmoins : j’aurai aimé savoir à quelle date les phrases avaient été prononcées, afin de mieux cerner le contexte dans lequel elles ont été dites.


Je conseillerai ce livre à des fans de football purs et durs, à la condition qu’ils ne soient pas dénués d’humour. 

 

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