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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:44

Gouttes.jpgLes gouttes de Dieu, tome 1.

Edition Glénat - 235 pages.

 

Mon avis :

 

Mon premier constat est que je me suis très rapidement fait au sens de lecture à la japonaise (voir la cadence avec laquelle je lis des mangas désormais) au point que je lis les mangas sans plus vraiment y penser. Ce qui m'a tout de même aidé dans ce manga-ci, qui ne comporte pas moins à ce jour de 22 tomes, est qu'il est à la fois imprégné de culture française et qu'il dégage une trame universelle. D'un coté, nous découvrons le récit du point de vue de mademoiselle Shinohara, apprenti sommelière. Elle nous fait découvrir Yutaka Kanzati, oenologue de réputation internationale, mais aussi la cuistrerie des clients, qui commandent sans rien connaître aux vins, tout en étant persuadés de tout savoir. Elle rencontre Shizuku Kanzati, qui l'éblouit par sa technique de décantage. Brouillé avec son père, celui-ci découvre qu'il a adopté un ambitieux oenologue et orchestré leur rivalité, fils biologique contre fils spirituel : celui qui pourra reconnaître les douze grands crus et celui qu'il a surnommé "Les goutte de Dieu" héritera de la totalité de sa prestigieuse cave.

 

Je le dis tout de go : je n'aime pas le vin, je n'en bois jamais, je n'y connais strictement rien, et je suis restée étrangère à l'éblouissement que les personnages pouvaient ressentir à la dégustation de tel ou tel grand cru. Par contre, je ne suis pas restée insensible à la beauté des dessins qui représentent leur sensation, sortant brusquement les personnages de leur quotidien, très justement décrit lui aussi. Ce roman apporte un foisonnement d'information sur le vin. Je ne dirai pas que j'ai tout retenu, je dirai simplement que ces informations arrivent à point nommé dans le récit - la présence d'un Candide en la personne du fils du célèbre oenologue est très utile dans ce cas.

 

Au-delà de cette histoire de vin se trame une histoire de rivalité non seulement entre les deux frères adoptifs mais aussi des histoires d'amour-haine, entre le grand patron et la séduisante chef d'entreprise. Autant dire que la suite de l'intrigue risque d'être tortueuse.

 

Je garde pour la fin mon personnage préféré d'un point de vue graphique et humain : Robert Doi. Je devine des richesses derrière ce personnage si renfrogné, à la figure si mobile.

 

La suite ? Dès que les tomes 2 à 5 seront de retour à la bibliothèque.

 


 

Dragon2012feu

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 19:26

bride-stories.jpgBride Stories de Kaoru Mori, tome 1
186 pages.

Merci à nouveau à Jeneen  pour ce manga voyageur.

mangasg

Mon avis : 

Un manga historique est plutôt étonnant, mais l’auteure nous révèle dans la postface sa passion pour cette période historique. L’histoire ? L’union de deux clans, par un mariage entre une jeune fille de vingt ans et un tout jeune adolescent de douze ans au XIXe siècle en Asie Centrale. Choquant ? Je pourrai vous répondre qu’à l’époque, c’était monnaie courante.  Je vous répondrai surtout que le sujet n’est pas du tout la consommation de l’union, mais la découverte d’un nouveau clan par la jeune Amir.


Elle est venue seule, franchissant à cheval la distance qui la séparait de sa nouvelle famille. Les siens n’ont même pas assisté à son union. La famille est dirigée par un personnage particulièrement charismatique, la grand-mère, toujours apte à se servir de l’arc qui faisait partie de son trousseau de mariage. Ne ratez pas sa prise de position péremptoire p. 139. Une curiosité, enfin : un explorateur anglais candide observe, note, questionne, pour ne pas dire casse les pieds de tous par ses remarques incessantes et ses recherches (il finira bien par trouver). Ce Candide nous est pourtant bien utile parce qu’il prend la place du lecteur qui ne connaît strictement rien à cette civilisation et a tous ses étonnements d’occidentaux.


Amir découvre ainsi un nouveau mode de vie, comme le nomadisme de l’oncle de son époux, tout comme Karluk et les siens découvrent son habilité à la chasse, sa résistance à cheval, sa capacité à retrouver une piste. Son clan devait être assez rude : elle chasse, tandis que les femmes de sa nouvelle famille restent tranquillement à s’occuper de leurs enfants, qu’elles éduquent avec plus ou moins de sévérité. En effet, en plus d’un très jeune mari Karluk, elle est entourée par de nombreux neveux et nièces, tous très vifs, surtout le petit Rostem, passionné par le travail d’un artisan voisin. Les descriptions, absolument magnifiques, renforcent l’action et se passent souvent de paroles.


Pourtant, l’action est bien là : le clan d’Amir souhaite récupérer la jeune fille, afin de conclure une union plus avantageuse. Le conflit ne fait que commencer car aucune des deux parties ne veut céder. Pendant ce temps, Amir et Karluk se découvrent, s’apprivoisent, elle est davantage une grande sœur protégeant son petit frère qu’une jeune mariée. Ils développent une complicité et une tendresse qui leur seront sans doute fort utile pour la suite. Pas un seul instant l’un ou l’autre ne remet en cause ce mariage.


Quelles aventures leur réserve le tome 2 ? Je le saurai bientôt.

 

Dragon2012feu

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:09

J'ai été tagué par Perrine, du blog Herisson Lecteur. Comme j'ai la flemme de répondre à un tag, je laisse la parole à Nunzi et Bella (pour l'aide).

 

Les règles du tag

 Poster les règles du tag sur sa page

Décrire 11 choses à propos de soi

Répondre aux 11 questions posées et en créer 11 nouvelles pour les personnes taguées

Taguer 11 personnes et mettre un lien vers leurs blogs

Prévenir les personnes que l'on a taguées

 

Onze choses à propos de Bella et Nunzi :


Bella : Je suis née le 26 juillet 2011.

Je suis grise et blanche, comme mon frère, ma mère, mon père, mes oncles, mes tantes et mon arrière-grand-mère.

Je pèse 1 kg.

Je ne suis pas grande pour mon âge.

Je ne mange jamais de croquettes: je ne les digère pas.

Je m'entends bien avec mon frère.

Nunzi : je suis née le 24 mars 2010.

Ma maîtresse déteste le 24 mars, mais ce n'est pas de ma faute.

Je n'aime pas les pommades.

Je n'aime pas les piqûres.

Je n'aime pas aller chez le vétérinaire (Bella, oui, comme sa grand-mère).


En haut, les réponses de Bella, en bas celle de Nunzi.

 

1-Quel paysage te représenterait le mieux ?

Je dirai un champ enneigé, car je suis blanche et j'ai toujours froid.

Une forêt : j'aime jouer avec les feuilles.
2-Quels sont les + que tu aimes retrouver dans un livre ?

J'aime que la couverture soit facile à déchirer, c'est pour cette raison que je préfère les magazines. Je ne sais pas pourquoi, les livres sont souvent rangés hors de portée.

J'aime qu'ils soient faciles à faire tomber des étagères.
3-Quel "way of life" as-tu ? 

Je dors, je dors, je mange très peu, je dors, je joue avec mon frère et mes copines, je dors, puis je dors.

Agité, mouvementé ! J'aime monter, descendre, jouer, éduquer mon fils, faire du sport.
4-Quel est ton jeu préféré ? Pourquoi ?

Dormir.

Jouer avec mon fils.
5-Quel est le premier geste que tu fais en te te rassurent, te calment ?

Je suis calme.

Si je suis chez le vétérinaire, rien ne me calme.
6-Quel est ton souhait le plus cher ?

Vivre longtemps.

VIvre longtemps et ne plus avoir d'opération.
7-Quelle est ta maxime ?

Ne remets pas à demain la sieste que tu peux faire tout de suite.

Carpe diem.
8-Comment vois-tu la vie ?

Je la vois avec mes deux yeux.

Je vois des ombres en mouvement.
9-Si ta vie faisait l'objet d'un livre, quel en serait le titre ?

L'art de la sieste.

Cicatrices.
10-Quand tu regardes par la fenêtre le matin, à quoi penses-tu ?

 Je ne regarde pas par la fenêtre, je dors le matin (le midi aussi, l'après-midi, idem, le soir encore).

Dans mon appartement privatif, il n'y a pas de fenêtres, juste une porte-fenêtre et tant que mon fils est à la maison, il n'y a rien d'intéressant dehors.
11-Si tu devais jouer une pièce de théâtre, quelle serait-elle et qui interpréterais-tu ?

(En coeur) : le chat dans L'amour médecin. Certes, on ne le voit pas, mais on parle de lui. Ou alors, le chien qui a un procès dans Les plaideurs de Jean Racine. Un vrai rôle de composition.

 

Soucis : connaissez-vous des chats blogueur ? Des blogueurs qui ont des chats ? Nous taguons donc dans le doute Syl, George, Strawberry, Catherine, Anne (des mots et des notes) et tous ceux qui voudront reprendre ce tag.

 

Voici nos onze questions :

1 Quel est ton style de musique préféré ?

2 Quel est ton film préféré ?

3 Quel est ton livre préféré ?

4 Où aimerais-tu vivre ?

5 Si le blogueur possède un chat : quel est sa nourriture préféré ?

6 Où aimes-tu lire ?

7 Quand aimes-tu lire ?

8 Es-tu capable de lire avec beaucoup de bruits autour de toi ?

9 Aimes-tu participer à des challenges littéraires ?

10 Envisages-tu de créer un challenge littéraire (si ce n'est déjà fait ?)

11 Pourquoi as-tu crée un blog ?

 

Possibilité de variantes félines comme :

1 Où aimes-tu dormir ?

2 Quelle est ta nourriture préféré ?

3 As-tu des copains félins ?

4 Quel est ton jouet favori ?

 

Sur ce, nous vous quittons, Nunzi doit surveiller son fils, et la sieste de Bella ne se fera pas toute seule.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 09:47

Lassassinat-du-roi-arthur.jpgmerci à Jeneen pour ce livre voyageur très sympathique.

 

Mon résumé :

 

Janet Bee,  une jeune médiéviste de talent, a disparu. Passionnée par le roi Arthur, elle recherchait sa tombe, et était certain de l'avoir retrouvée. Elle avait cependant gardé secrets les indices et les preuves qui l'avaient menée jusque là : la retrouver sera donc bien plus difficile.

 

Mon avis :

 

Vous allez rire (ou pas) mais en lisant ce livre sur le roi Arthur, j'ai repensé à la bluette de Meg Cabot Avalon High qui elle aussi reprenait à la sauce moderne le mythe du roi Arthur. Fort heureusement pour mon plaisir de lectrice, le roman de JB Livingstone, alias Christian Jacq lui est bien supérieur, ne serait-ce que par le style, très british, qui rend ce livre aussi agréable à lire qu'un roman d'Agatha Christie. 

 

Bien sûr, comme je connais relativement bien le mythe du roi Arthur (ayant lu, en ancien français, tous les romans de Chrétien de Troyes et Merlin de Robert de Boron), je n'avais aucun doute sur l'identité du tueur, encore moins sur celles des "innocents", et je suis ravie que l'auteur ait respecté à la lettre la légende, tout en nous utilisant des méthodes proches de celles d'Hercule Poirot. 

 

Nous sommes à une époque contemporaine mais en même temps, nous sommes transportés dans une bulle hors du temps. Si Mordred et Viviane sont parfaitement intégrés au monde moderne, ainsi que Merlin, le décalage de Lancelot, Perceval ou encore Guenièvre est patent. A leur décharge, les enquêteurs qui se chargent de l'affaire ne sont pas mal non plus - et leurs noms sont aussi tout un programme, comme celui de Scott Marlowe, superintendant un peu dépassé par les événements. Quant à Higgins, il est délicieusement désuet, et je ne vous parle même pas de Trafalgar, un charmant personnage lui aussi qui plairait beaucoup à Nunzi et Koala. 

 

Reste le roi Arthur. Comme dans les romans de Chrétien de Troyes, il est le centre de l'intrigue bien qu'il ne soit pas physiquement présent. Il est si souvent question de lui, de ses qualités, de ses actions qu'il est très facile de se le représenter, bien plus que Mordred son frère, ou même que Merlin. Même pour quelqu'un qui, comme Marlowe, ne croit pas aux vieilles légendes, tout ce qui a été mis en place est suffisamment fort et cohérent pour qu'Higgins puisse aller jusqu'au bout de son enquête - le passé et le présent se rejoignent pour confondre le coupable.

 

J'ai lu que les romans de JB Livingstone alias Christian Jacq étaient en cours de réédition. Chouette.

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 00:38

Je me force à continuer cette saine discipline qui consiste à dresser le bilan de mes lectures mensuelles. Pourtant, je ne pense pas que je vais continuer longtemps, tant je sens que j'ai du mal à gérer mes lectures et l'écriture des billets pour les faire rentrer dans le carcan du mois.


J'ai commencé l'année avec un manga Chi, une vie de chat, tome 2 de Konami Kanata et je l'ai poursuivi avec un thriller Instinct de survie de Jeffrey Deaver .

J'ai lu ensuite :

 

Little Manfred de Michael Morpurgo excellent roman de littérature jeunesse.

 L'homme est un grand faisan sur terre d'Herta Müller une déception.

Brume sous le grand pont de Jean Failler.

Juste avant de Fanny Saintenoy très bon roman

Mon chat le plus bête du monde de Gilles Bachelet charmant album

La septième femme de Frédérique Molay un solide thriller.

La communauté du Sud, tome 11 : Mort de peur de Charlaine Harris

Azazel de Boris Akounine

deux romans décevants pour des raisons très différentes.

Je pars à l'entracte de Nicolas Estienne d'Orves.lettre poignante à un ami suicidé.

Mort à Harvard d'Amanda Cross

L'affaire James Joyce d'Amanda Cross une auteur que je redécouvre avec bonheur.

Les saisons de la nuit de Colum Mc Cann livre poignant sur les laissés-pour-compte de New York.

Tuer le père d'Amélie Nothomb encore une déception.

Quartier lointain de Jiro Tanaguchi un superbe manga

L'homme-soeur de Patrick Lapeyre un roman qui donne envie d'approfondir l'oeuvre de cet auteur.

Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé très belle découverte.

J'ai également lu Désolations et L'assassinat du roi Arthur. Je peine juste à écrire mes billets en retard. J'ai également commencé deux livres, une pièce de théâtre et un thriller.

J'ai aussi lancé un nouveau challenge qui démarre très bien le  Challenge Molière et écrit le premier bilan du challenge Animaux du monde.

Bonnes lectures à tous !


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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 19:38

OIse_aue.jpgédition de l'Olivier - 235 pages

 

Merci à Leiloona d'avoir fait voyager ce livre jusqu'à moi.

 

Mon résumé :

 

L'inspecteur Taïbo enquête : la villa de Gustavo Izarra aurait été cambriolée, mais rien n'a disparu. Il est reçu par madame Gustavo Izarra. Paloma, la fille unique du couple, a quitté la villa depuis son dix-huitième anniversaire. Et si c'était elle qui était venue comme pour laisser un message à sa mère ?

 

Mon avis :

 

Je n'avais pas particulièrement aimé Ce que je sais de Véra Candida. J'avais aimé le style, mais pas l'histoire. Dans Des vies d'oiseaux, je suis totalement conquise. Cette prose est magnifique, musicale, poétique, envoûtante, en un mot : magique. La beauté de l'écriture est une invitation à lire et à relire les plus beaux extraits de ce roman.

 

Il est aussi l'histoire, simple et juste. Vida, la mère, vient d'Irigoy, un ghetto. Son riche mariage lui a permis de le quitter, pour se retrouver enfermée dans une cage dorée. ) Les fleurs la passionnent et sont quasiment sa seule ouverture vers le monde extérieur. Elle s'est complètement effacée devant la volonté de son mari Gustavo. Pourtant, au fond d'elle, il reste un tout petit peu d'esprit critique, une forme de résistance passive face à cet homme pour qui seul sa réussite sociale compte. Le départ de sa fille unique Paloma, sa rencontre avec l'inspecteur Taïbo (nom choisi en hommage à l'auteur de polar ?) bouleverse sa vie plus qu'elle ne l'aurait pensé.

 

Paloma est le deuxième personnage féminin important de cette histoire. Elle porte un nom d'animal (choix que se reproche son père). La petite fille modèle ne se laissera pas modeler longtemps, la mort de sa meilleure amie Chili exacerbera son envie de liberté : elle ouvre la porte de la cage et s'enfuit, avec la complicité (active ? passive ? difficile de trancher) de sa mère.

 

En effet, c'est sa mère qui lui a présenté Adolfo, originaire comme elle d'Irogoy. Lui est un coucou, si j'ose dire, puisqu'il squatte le nid des autres oiseaux (richissimes il est vrai). La première femme de sa vie, sa mère, est partie pour fonder une autre famille, son frère est sous la coupe de son père, violent et cruel. Son parcours aurait pu être tragique, sa rencontre avec Paloma lui offre un nouvel horizon, pour lui, pour son frère aussi.

 

Des vies d'oiseaux est le roman des (nouveaux) départs. Il est aussi le roman de ceux qui n'ont pas su ou pas voulu partir. Après tout, Gustavo se sent très bien tout seul, dans sa villa dont les fenêtres ne peuvent pas s'ouvrir. Le père d'Adolfo n'est rien hors d'Irigoy. Partir ne signifie que rarement fuir (si ce n'est pour la mère d'Adolfo ou les parents de Chili, après la mort de leur fille) mais plutôt se retrouver, comme Vida, plus courageuse que sa fille ne l'aurait cru ou comme Angela, soeur de Chili. 

 

Des vies d'oiseaux est un très beau roman et une très belle découverte.

 

 

Challenge rentrée littéraire chez le blog de Herrisson : délivrer des livres


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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 16:32

azazel_couv.jpgTitre : Azazel.

Auteur : Boris Akounine.

Editeur : 10/18

Nombre de pages : 318.

 

Quatrième de couverture :

 

« Voici les aventures d’Eraste Fandorine, nouveau venu sur la scène du roman policier, même si ses aventures se déroulent au XIXe siècle en Russie. Fandorine est un jeune policier extrêmement intelligent qui, de Moscou à Londres, résout des énigmes subtiles. Il faut s’accrocher car, dans ces deux premières enquêtes, il y a à la fois de l’humour, une culture fabuleuse, un art du feuilleton à la Eugène Sue et une dévotion pour la littérature russe du siècle dernier. L’auteur nous offre du Gogol ou du Tolstoï à la sauce polar et réussit formidablement ses constructions à tiroirs. On sent de la jubilation derrière tout cela et le lecteur ne peut bouder son plaisir tant les parodies sont excellentes, les histoires épatantes, l’écriture remarquable. A suivre ». Lire.

challenge-abc2012

 

Mon avis :

 

Ce roman est mon premier contact avec le roman policier historique russe, et je crois sincèrement qu’il me faudra un laps de temps certain avant que je tente à nouveau l’expérience. Les causes sont nombreuses :
-    Leif Davidsen, pour le roman policier, et Mikael Honaker, pour le roman historique, m’ont dressé un tel portrait de la Russie que la vision de Boris Akounine m’a semblé fade. Je ne vous parle même pas de mes souvenirs de Tourgueniev ou Tolstoï.
-    Les détails et les descriptions foisonnent, un des travers du roman historique.
-    Les péripéties et les retournements de situations sont trop nombreux à mon goût. Si le livre se veut un hommage au roman-feuilleton du XIXe siècle, le résultat n’est même pas réussi à mes yeux. Je ne suis pas non plus très fan d’Alexandre Dumas.
-    Le héros, Eraste, s’il me paraissait intéressant dans les cent premières pages, devient ensuite un mélange de vanité insoluble et de chance inouïe. Son plus gros défaut est son incapacité totale et complète à tirer des leçons de ses expériences passées et à accomplir une mission simple : protéger. Il a toujours été incapable de se protéger, ne lui demandons pas de protéger autrui. Le dénouement, qui ne m'a pas surprise (un rebondissement de plus) le changera-t-il ? J’aimerai dire que oui – je crains tant qu’il ait gardé ces défauts que je n’ai pas envie d’aller vérifier dans le second tome de cette série.

 

mod_article4704216_11.jpg  Challenge polar historique organisé par Samlor

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 20:59

Je me suis inscrite à un nouveau challenge (non, je n'ai pas écrit deux fois le même article, j'ai des billets en retard, alors écrire deux fois le même, non) : le challenge Victorien. Il est organisé par Aymeline.


Il débute le1er janvier 2012 et se terminera le 24 mai 2013, anniversaire de la reine Victoria.

 

 il s'agit de :

- lire des livres écrits par les sujets de sa très gracieuse Majesté la Reine Victoria, c'est-à-dire ceux qui faisaient partie de l'Empire Britannique sous son règne : Sir Arthur Conan Doyle, Charles Dickens, William Wilkie Collins, Anthony Trolloppe, George Elliott, Rudyard Kipling.....


- voir des films se passant à l'époque victorienne et toujours dans le cadre géographique de l'Empire britannique, adaptations de livres ou non.  Aymeline accepte également les adaptations en dessins animés comme Alice au pays des Merveilles et le Livre de la Jungle. Je ne vous raconte même pas le nombre de films que j'ai vue sur la reine Victoria, je crois qu'elle est ma troisième souveraine préférée, après Sissi et Marie-Antoinette. Je vous le raconterai tout au long de l'année. 


- des livres plus récents mais se passant à l'époque victorienne (toujours dans l'Empire Britannique) comme par exemple les romans d'Anne Perry ou bien ceux de Gyles Brandreth sur Oscar Wilde,sans oublier les romans de Lee Jackson.


- des livres traitant de cette époque (livres d'histoire, biographies...). Ce sera l'occasion pour moi de lire une biographie de la reine Victoria. 


- des expositions, des documentaires, des bâtiments... 


- en résumé, tout ce qui a un rapport avec l'époque victorienne. 

 

Il existe trois catégories. Je me suis inscrite dans la catégorie Oscar Wilde (5 à 8 billets) non pour le nombre mais parce que j'ai une prédilection pour cet auteur.

 

logo-challenge-victorien.png

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 19:49

Oyez, oyez ! Vous qui avez aimé sa critique de Les ours n'ont pas de problème de parking , foncez ! Béa vient d'ouvrir son blog : Aux bouquins garnis.

 

Si vous voulez lui rendre visite, c'est ici qu'il faut aller !

 

Longue vie à ton blog Béa et bonnes lectures !

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 15:45

Je me suis inscrite à un nouveau challenge (tous ceux qui rient sont priés de le faire discrètement).

 

Je cite  Catherine, l'organisatrice, qui présente mieux que je ne saurai le faire les objectifs de ce challenge :

 

"Publier des articles sur les pays qui célèbrent le Nouvel An lunaire : il n'y a pas que le monde chinois (Chine, Hong Kong, Macao, Singapour, Taïwan), il y a aussi la Corée du Sud, le Japon, l'Asie du Sud-Est (Cambodge, Thaïlande, Vietnam) voire plus (Bhoutan, Népal, Tibet, Indonésie, Malaisie, Philippines). Tous les livres sont acceptés : romans, nouvelles, littérature jeunesse, albums illustrés, bandes dessinées, essais, documents..."

 

Ce défi dure du 23 janvier 2012 au 9 février 2013.

 

IL existe trois catégories : drahon de papier, dragon d'eau et dragon de feu. J'ia choisi cette dernière, qui consiste à lire au moins cinq livres et à publier trois articles sur des sujets autres que livresque. Pour ma part, ce sera le cinéma (retour à mes premières amours).

  Dragon2012feu.jpg

Il existe aussi une catégorie "Spéciale dragon" qui consiste à écrire trois articles (ou plus) sur les dragons (livres, films, jeu, légende). Je m'inscris aussi dans cette catégorie (du moins, je vais essayer).

 

Dragon2012speciale.jpg

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