Edition Albin Michel - 150 pages.
Quatrième de couverture :
Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur.
Mon avis :
Ce livre est un livre utilitaire c'est à dire qu'il me permet de valider quatre challenges. Cette validation est son seul intérêt. Techniquement, il est un vaste récit encadré à l'intérieur d'un récit cadre (technique employée avec virtuosité par Guy de Maupassant dans ses nouvelles). La narrratrice principale, qui s'appelle Amélie Nothomb et porte des chapeaux, comme elle (mais peut-être est-ce elle !) se fait raconter l'histoire de deux hommes mystérieux qui ont attiré son regard.
Nous retournons dans le passé. Acte fondateur : Cassandra flanque son fils de quinze ans à la porte parce qu'il la dérange. Apprenti magicien, il rencontre un père spirituel qu'il n'aura de cesse de "tuer" ainsi que nous le dit le titre. Voici les ingrédients de ce roman :
- des personnages peu nombreux et stéréotypés.
- un trio amoureux.
- des dialogues plats remplis de clichés sentencieux.
- des considérations psychologiques, toutes aussi remplies de clichées.
- de très longs développements sur la drogue. J'ai pensé au Voyage d'hiver, autre livre d'Amélie Nothomb que je n'ai pas aimé.
- un retournement final ennuyeux.
Vous mélangez le tout, vous plantez l'action dans le Névada et vous obtenez un court roman pour vous occuper dans les transports en commun. Je n'ai garde d'oublier
mon jeu de mot final foireux : comment un livre qui parle de magie peut-il en manquer autant ?
Challenge 50 états, 50 billets (Névada) organisé par Sofynet.
Le challenge Voisins voisins organisé par Anne.
Challenge ABC de Babélio
Challenge rentrée littéraire chez le blog de Herrisson : délivrer des livres