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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:29

Lien-fatal.jpgTitre : Lien fatal

Auteur :Tess Gerritsen

Editeur :Pocket

Nombre de pages : 435 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Maura Isles côtoie la mort au quotidien. Médecin légiste à Boston, elle n’aurait jamais cru pouvoir être impressionnée par un cadavre ; Mais voir le corps sans vie de son parfait sosie a de quoi donner des frissons. D’autant plus que la victime a été assassinée devant sa propre maison ; Troublante coïncidence. Epaulée par sa complice de toujours, Jane Rizzoli, enceinte de huit mois, Maura part sur les traces de ce mystérieux double : ce sont de surprenantes découvertes qui l’attendent. Certaines directement liées à son propre passé.

 

Mon avis :

 

J'aime toujours autant me replonger dans la prose de Tess Gerritsen, l'une des meilleures auteurs de romans policiers actuelles. Dans ce tome, la reine des morts tient la vedette : la morte est son portrait crachée, elle a été tuée devant chez elle, et tous ont cru, y compris Jane Rizzoli, sa complice depuis Le Chirurgien, que c'était Maura la victime.

 

Je ne suis pas fan des scènes d'autopsie, loin de là, mais celle à laquelle nous assiston est remplie de résonnance et de force. Pour Maura, elle est une douloureuse introspection : lce corps sur la table est le sien ou peu s'en faut.

 

L'intrigue est remarquablement bien construite et se joue des apparences et des facilités. Pas de temps mort : Maura ne se ménage pas et n'aurait pas supporté d'être ménagée. En se plongeant dans son passé, ce sont des affaires anciennes, sordides, qui ressortiront. Il en faudrait plus pour faire reculer la reine des morts, qui, heureusement, n'a pas la froideur et l'ironie de Tempérance Brennan (dans la série télévisée, les romans sont différents). 

 

 Rien n'est simple, effectivement : l'amour n'est pas simple, qu'on éprouve des sentiments pour un prêtre, un homme marié ou un homme qui ne vous aime plus. Tess Gerritsen va à l'encontre des idées reçues angélique sur l'amour maternelle ou les fameuix "liens du sang". Sa démonstration finale me touche à une époque où l'on veut dépister les futurs enfants "à problème" dès la maternelle.

 

Revisitant les thèmes du double et de la femme fatale, Tess Gerristen signe à nouveau un solide polar.

 

Challenge Thriller

Ma troisième participation au Challenge Thriller organisé par Cynthia. J'atteins le niveau Touriste plaqué.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 09:41

mingus-mood.jpgEdition Jullliard - 244 pages.

 

Merci à Denis et à Anne qui ont fait voyager ce livre jusqu'ici

 

Mon résumé :

 

Années 80. Une journaliste vient interviewer un ancien jazzman. Elle écrit un article sur son vieil ami Charlie Mingus, récemment disparu. Elle veut tout savoir, notamment ce qui a présidé à l'enregistrement de l'album Tijuana Mood, en 1957.

 

Rentree-litteraire.jpg

 

Mon avis :

 

Je trouve qu'on ne parle pas assez de ce livre. Des romans qui tentaient de transcrire les émotions d'un musicien, j'en ai lu, et certains étaient si remplis de lieux communs que je n'ai pas jugé utile d'écrire un article à leur sujet.

 

Pour vous dire pourquoi mon sentiment est très différent, il faut d'abord dire en quoi Charlie M est un musicien différent. Pas de complaisance avec lui-même, pas de pose de musicien "qui est enchaîné huit heures par jours à son instrument et se donne tout en entier à la musique", tout en guettant du coin de l'oeil les admiratrices potentielles et l'approbation des critiques. La musique est sa vie, son seul moyen d'exprimer sa colère et sa rage : le jazz permettait de telles révoltes à l'époque. Se jetant sur scène, Charlie livre véritablement grâce à son inspiration  un combat contre tout ce qu'il a vécu dans cette Amérique des années 50 où la ségrégation est une réalité. Les mots, il les maîtrise mal, même sa psychanalyse (assez réjouissante) se fera en partie grâce à son instrument.

 

Nous pouvons aussi compter sur la bienveillance et la tendresse du narrateur, musicien engagé dans la lutte pour les droits des Noirs. Bien que le roman soit bâtie comme une interview, nous entendons rarement la voix de la journaliste, pourtant pugnace. Le narrateur  va au plus juste et s'il livre beaucoup sur son ami, sur les difficultés des autres jazzmen, qui paient souvent d'une mort précoce leurs excès et leurs combats, il dira fort peu de choses sur lui-même. Parfois, c'est à Charlie lui-même qu'il s'adresse, en le tutoyant, lui disant ainsi tout ce que dans le feu de l'action, il n'a pas eu le temps de dire.

 

Un très beau roman que je vous recommande chaudement.

 

 

Challenge rentrée littéraire chez Hérisson

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 21:25

7714444922_rien-ne-s-oppose-a-la-nuit.jpgEditeur : Jean-Claude Lattès - nombre de pages : 437.

 

Un-mot-des-titres

 

Quatrième de couverture :

 

Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.

 

Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.

 

Challenge psyMa troisième participation au challenge Psy

 

Mon avis :

 

J’ai lu ce roman il y a plus de trois semaines, et j’éprouve le plus grand mal à me détacher de lui. Je le feuillette souvent, et je le conseille à toutes mes amies.

 

Ce livre n’est pas un coup de cœur, il est un électrochoc. Chacun réagira différemment selon son histoire familiale. Pour ma part, j’ai repris mes recherches généalogiques (autant vous dire que comme le nœud du problème se situe entre 1844 et 1913, les résultats ne sont pas garantis).

 

Delphine de Vigan nous montre d’abord comment l’écriture de ce livre s’est imposée à elle, comme une nécessité. Elle montre comment l’ombre de sa mère a toujours été là, même dans ses ouvrages dont elle paraît absente. Elle raconte ses interrogations, appréhendant les réactions de sa famille à la publication du livre et surtout à la révélation des secrets qu’elle a mis à jour.

 

Son but n’est pas tant de savoir ce qui a poussé sa mère à mettre fin à ses jours, mais ce(ux) qui a causé sa folie et son internement, à l’âge de 33 ans, âge christique. Delphine de Vigan montre la difficulté d’écrire sur le réel. Les témoignages sont nombreux, se recoupent parfois, mais sont rarement identiques. Elle parle aussi de la difficulté de ne pas romancer ce qu’elle écrit, de ne pas sombrer dans un lyrisme facile, totalement inapproprié selon elle.

 

Bien qu’elle parle de faits très intimes, je n’ai jamais ressenti un sentiment de voyeurisme ou d’impudeur, grâce à la force qui imprègne son écriture.  Je ne suis pas une adepte forcenée de la psycho-généalogie, pourtant la répétition de certains faits, de génération en génération, sont troublants et je ne sais pas si l’auteur en était consciente.

 

Ce livre ne se chronique pas, il se lit.

 

Rentree-litteraire.jpg

Challenge rentrée littéraire chez Hérisson

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 19:49

a-comme-association--tome-6---ce-qui-dort-dans-la-nuit-2258.jpgEditeur : Gallimard Jeunesse / Rageot Editeur - Nombre de pages : 206

 

Quatrième de couverture :

 

Prénom : Jasper.

Age : 15 ans

Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon.

Profession : agent stagiaire à l’Association et lycéen ( à ses heures perdues).

Signes particuliers : pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval.

Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l’Agent stagiaire Ombe.

 

Rentree-litteraire.jpg

Challenge rentrée littéraire chez Hérisson

 

Mon avis :

 

Il est des priorités dans la vie de lecteur. Honorer ses challenges. Me précipiter sur le sixième tome de la saga A comme association, sorti aujourd’hui et le lire dans la foulée. Réunir les deux par le plus grand des hasards est sans doute le mieux.

 

Comme toutes les séries pour lesquelles j’ai une tendresse particulière, je passe certaines faiblesses. De nouveaux éléments sont apparus, certes, et quels éléments ! Nous découvrons la véritable nature de mademoiselle Rose et un nouveau visage pour Walter. Nous retrouvons Fafnir, sortilège fidèle et sympathique, toujours prêt à accomplir ce que lui demande son sorcier bien-aimé. Des personnages que nous avons déjà rencontrés (notamment un certain vampire un peu cramé) réapparaissent. Nous faisons connaissance avec des adversaires aussi redoutables que mystérieusement méconnus. Deux nouveaux agents stagiaires s’imposent.  J’ai un peu des doutes sur Jules (espion rime parfois avec poltron). Quant à Nina, elle ne manque pas de courage, elle a déjà séduit ses collègues, dont un joueur de cornemuse débordé par les missions qu’il s’est imposé à lui-même. La narration évolue, grâce à de curieuses réminiscences que Jasper ne parvient pas à interpréter – et que le lecteur craint de faire.

 

Les points faibles maintenant. Je crains que ceux qui sont déjà lassés par la série ne la poursuivent pas. Toutes les pistes lancées dans le cinquième tome ne trouvent pas d’aboutissement dans celui-ci. L’énergie dont Jasper était animé s’atténue et on (pas besoin de révéler l’identité de ce « on ») a raison de dire qu’il doit rester sur ses gardes. Certaines négligences coupables, certaines péripéties sont soit trop faciles, soit invraisemblables, comme si ce tome avait été écrit trop vite et c’est la construction même de l’intrigue qui en pâtie.

 

Le tome 7 paraîtra en février 2012 : il est évident que je le lirai.

 

 

Un-mot-des-titres

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 18:49

l-affaire-blaireau-111826-250-400.jpg 

 

Comme promis lors de son inscription au Challenge animaux du monde , je prête mon blog à Aline pour qu'elle y dépose ses articles. Voici sa première participation.

   

L’affaire Blaireau, ni vu ni connu

Alphonse Allais

 

4e de couv. : Une erreur judiciaire à Montpaillard ? La petite ville est en émoi : jamais un tel événement n’était venu troubler son paisible ennui provincial.. Soudain, rien ne va plus ! Une folie furieuse et contagieuse s’empare de ses habitants. Le maire est dépassé. Disputes… Empoignades… Manifestations… On veut renverser le gouvernement ! Décidément, ce petit monde bien réglé ne tourne plus rond. Et c’est un braconnier débonnaire qui, sans le vouloir, sème une telle pagaille. Héros malgré lui, tour à tour brigand, bagnard, saint et martyr… Ce bougre de Blaireau n’en demandait pas tant !

Sous la plume à la fois féroce et tendre d’Alphonse Allais, une satire sociale d’une brûlante actualité…

 

Pourquoi je l’ai lu : A cause de la photo de Louis de Funès, période « films en noir et blanc » avec gavroche, cigare et l’œil qui frise sur la couverture.

 

Le Livre : Premier roman lu dans le cadre du challenge « Animaux du monde » (merci Sharon de bien vouloir m’héberger le temps de ce challenge), comme je m’en doutais, « L’affaire Blaireau » n’a aucun lien avec les animaux si ce n’est son titre, nom du principal protagoniste. L’histoire est une satire de l’appareil judiciaire et pénitentiaire qui suit une logique poussée jusqu’à l’absurde ce qui en met en évidence les dysfonctionnements et les lacunes. Même si les critiques sont toujours d’actualités, elles étaient sans doute plus vraisemblables lors de la parution du livre qu’aujourd’hui. Les personnages sont simplifiés à l’extrême et parfois jusquà la caricature : une femme romantique, un directeur de prison paternaliste, 17 ( !) révolutionnaires… Seul Blaireau, le personnage central, est plus finement décrit. Ce braconnier brille à la fois par sa simplicité et son bon sens, par sa générosité et par sa grandeur d’âme.

Le style est claire, efficace et plein d’humour comme le montrent les nombreuses digressions de l’auteur ou encore les titres des chapitres. Par exemple le chapitre II : Dans lequel le lecteur continuera à se créer de brillantes relations notamment dans la famille de Chaville et chez quelques-uns de leurs invités.

Ce livre m’a permis de découvrir un auteur et donné envie de voir l’adaptation cinématographique. Agréable à lire, cette comédie m’a fait passer un agréable moment.

 

Logo Sharon

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:18

9782842054649-G.jpgédition Mille et une nuit - 59 pages.

 

Mon avis :

 

Je n'irai pas jusqu'à dire que nous avons tous vu le film de Tim Burton, mais presque. La légende qui nous est conté par Washington Irving.

 

L'action se passe dans une tranquille vallée, coupée du monde. Ce n'est pas que les habitants s'y ennuient, non, c'est plutôt qu'il faut bien passer le temps, et raconter des légendes est sans doute un des meilleurs moyens d'occuper les veillées. Celle qui rencontre le plus de succès est celle d'un cavalier hessois, décapité pendant la dernière guerre. Lui et son cheval hantent toujours la région.

 

Dans cette fertile vallée vit l'instituteur, Ichabod Crane. Ce merveilleux pédagogue, qui aime et châtie bien ses élèves, a une ambition avouée : conquérir la belle Katerina Von Tassel, fille unique d'un très riche propriétaire du Val Dormant. Ichabod Crane, en plus d'avoir un physique d'une originalité folle, un destrier fringant, est éperduement épris... des richesses de la belle. Il ne peut détacher son regard des somptueuses possessions de la famille Van Tassel et son imagination débridée lui montre déjà son brillant avenir. Deux obstacles seulement empêchent Ichabod d'accéder au bonheur. Non, je ne parle pas de son physique hors norme, je fais allusion à la présence d'un rival, dont la délicatesse est comparée à celle d'un ours, et à la conquête de Katerina Von Tassel, qui est loin d'être acquise.

 

J'ai adoré ce court récit bourrée d'humour. Le narrateur prend ses distances avec ses personnages et cette distance nous les fait percevoir dans toute leur médiocrité. Ichabod Crane a beau être un instituteur, il va trop loin en essayant de s'implanter dans cette région de pionniers grâce à son union avec une riche héritière. La légende s'inscrit néanmoins dans le courant de la littérature fantastique. Le narrateur est à la première personne, et en joue : il ne peut pas tout raconter, il n'a pas assister à certaines scènes, notamment la dernière entrevue entre Ichabod et Katerina. Il exploite habilement la tradition du revenant et de la mystérieuse disparition, qui permettra à d'autres légendes de voir le jour.

 

HIlde

Challenge Halloween

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 12:43

154675-0.jpgéditions Milan - 105 pages.

 

J'ai lu ce recueil dans le cadre du challenge Fairy Tales organisé par Whoopsy Daisy (cinquième participation).

 

 

Quatrième de couverture :

 

Pourquoi n'y aurait-il que de belles et douces princesses, des princes charmants, des méchantes sorcières et d'abominables dragons ? Et pourquoi pas le contraire, hein ? Alors embarquement immédiat pour le royaume des contes d'aujourd'hui où tout est possible... ou presque.

 

Mon avis :

 

J'ai eu envie de faire une pause dans mes lectures "sérieuses" et de me replonger dans les contes de fées. Six contes composent ce recueil et jouent avec les codes des contes de fée.

Dans Les royaumes jumeaux, la gentille sorcière Bilinda est chargé par les deux rois, fatitgués de régner, d'unir leurs rejetons. Si le prince Florian est grognon, la princesse Mélinda est une chipie. Heureusement, la sorcière peut compter sur son charmant dragon, très bien dressé.


Le crapaud est une histoire relativement classique de prince charmant transformé... en crapaud justement. Trouvera-t-il une jolie princesse qui voudra bien l'embrasser ? Ou devra-t-il s'unir avec une charmante femelle crapaud ? Reste aussi à savoir s'il parviendra, ce charmant prince Armand, à se venger de la sorcière qui l'a ainsi transformé.


Comment faire la peau d'une sorcière montre les tentatives désespérées pour venir à bout de la méchante sorcière Sacra-Manta. Les méthodes choisies vont de la plus originale à la plus singulière, sans garantie de résultats. Ce conte est sans doute l'un des plus divertissants, mais j'avoue avoir bien aimé Le dragon qui pleurait sans cesse. Je ne vous dirai pas pourquoi, il pleurait, ni même les remèdes qu'il a ingurgité pour guérir (nous retrouvons la sorcière Bilinda) je vous dirai simplement qu'il gagnera un ami pour la vie et un emploi sympathique.


L'ogre exploite cette figure traditionnelle du conte. Attention ! Cet ogre est gourmet, il ne mange pas de la chair d'enfants de plus de douze ans. Il a du mal à trouver des fournisseurs. Ce conte est bourré d'humour, assaisonné de quelques anachronismes. "Je suis incapable de faire du mal à une souris qui dévore nos corn-flakes" est une jolie formule, surtout quand elle est dite par un personnage aussi courageux que Gilou, défendant ses petits frères et soeurs contre la voracité d'un ogre. Le narrateur n'est pas en reste, qui commente la situation et salue la bravoure du jeune garçon : "attendri par ce geste, et les pensées anesthésiées par cinq verres, bonjour les super dégâts !"


Le géant réunit tous les personnages (ou presque : la sorcière Sacra-Manta a été anéantie) que nous avons rencontré dans ce recueil. Ce conte est une véritable mise en abîme de l'écriture et des procédés propres aux contes de fées.


Petits contes comme autrefois... ou presque est un recueil à faire découvrir ou redécouvrir.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:45

Voici la troisième aventure d'Anita Blake que je lis, et le moins que je puisse dire est que je ne suis pas très assidue à lire cette série.

 

anitablaketome3.jpg


Comme convenu, je cède la parole à maître Pelletier-Vérel, avocat fantôme de son état.

 

- J'ai tout le temps de lire, je suis mort. Je vous épargne certains détails, comme la difficulté de tourner les pages, mais peu importe. Je découvre une littérature dont j'ignorais l'existence. Que voulez-vous, j'ai surtout lu le code pénal.

Cette Anita Blake... elle tue des vampires. Je puis vous assurer que je n'en ai jamais rencontré, et pourtant, j'ai bien cherché, personne n'a pu me renseigner. Cette Anita relève aussi des zombies : je puis vous dire aussi je n'en ai jamais vu. Pour le Challenge Halloween, je tiens cependant à préciser qu'effectivement, dans ce roman, nous trouvons un authentique zombie, relevé dans un authentique cimetière non par Anita, mais par Larry, qui vient tout juste d'être engagé, avec une formation réduite au strict minimum. Heureusement qu'Anita était là, sinon, la situation aurait dérapé encore plus qu'elle n'a dérapé : les vampires sont bien plus à craindre que les zombies. Après cette plaidoirie réduite au strict minimum, je cède à nouveau la parole à Sharon.

 

- Merci. Je n'ai pas grand chose à ajouter. Je n'irai pas jusqu'à dire aussitôt lu, aussitôt oublié, mais presque : je ne suis pas fan de cette série. L'intrigue a mis trop de temps à se mettre en place. J'ai eu aussi l'impression parfois d'assister à des "remplissages", histoire de gagner du temps entre deux péripéties essentielles. J'ai interrompu ma lecture plusieurs fois, tant je n'accrochais pas à ce roman alors qu'en dépit de ses défauts, je reste fidèle à La communauté du Sud.

Je crois que cette fois-ci, c'est définitif : je ne lirai pas le tome 4.

 

HIlde

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 20:37

numérisation0012

 

Ce n'est pas la paresse d'écrire des articles, non, j'ai juste eu envie de vous proposer une photo qui a survécu au précédent naufrage du disque dur de l'ordinateur de bureau.

 

Je ne connais l'identité que de deux personnes, les deux jeunes filles assises au milieu. Suzanne (née le 17 février 1911), la deuxième en partant de la gauche, et Georgette (née le 18 janvier 1910), sa soeur aînée, assise à ses côtés. Les deux soeurs se sont mariées en juillet 1927, Suzanne avait seize ans, Georgette dix-sept, je pense que la photo a été prise avant leur mariage respectif. Je pense que le chien appartenait aux deux soeurs : être pris(e) en photo avec son animal de compagnie est une tradition familiale.

 

Ultime précision : Georgette est ma grand-mère.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 14:24

jours-sans-faim-delphine-vigan-L-sM4FeX.jpgéditions J'ai lu - 215 pages.

 

Mon résumé :

 

Le nom de Laure rime désormais avec Danger de mort. Parce qu'elle ne pèse que 38 kilos pour 1 m 75. Elle accepte son hospitalisation dans une unité spécialisée. Ce roman est le récit d'une renaissance.

 

Circonstances de lecture :

 

Ce livre a été dédicacé par Delphine de Vigan au salon du livre du Mans. Je l'ai lu dans le train qui me ramenait sur Paris. Ce livre a été publié initialement sous un pseudonyme.

 

Mon avis :

 

Premier roman de Delphine de Vigan, cette oeuvre est une claque - sans doute, mon expérience de l'anorexie y est pour quelque chose. Déjà, l'auteur nous emporte par un style unique, sans chichi ni misérabilisme. Elle dit les choses, elle les analyse, presque avec froideur, sans fierté, sans pitié, sans juger : ceux dont elle a cotoyé le quotidien méritent mieux.

 

Elle montre le corps dans ce qu'il a de plus nu, de plus intime. Pourquoi, un jour, décide-t-on de ne plus se nourrir ? Si Laure, peu à peu, trouve une réponse à son interrogation, à ses colères, elle sait que tous n'y parviendront pas, et s'ils y parviennent, ils ne le diront sans doute pas à leurs proches. Ce qui sauve Laure, à mon avis ? Sa colère. Tant qu'elle est en colère, elle est vivante, paradoxalement. Même si elle a cherché à épuiser son corps par tous les moyens(quelle justesse  dans ses descriptions), si elle se rappelle ce qui l'a mené à cet état,  même si elle se rebelle, l'étincelle de vie n'a pas quitté Laure. Ses fugues, au lieu d'être des tentations de rechuter, sont l'expression de  son désir de reprendre sa vie en mains (ne nous leurrons pas : la guérison est très lente, même quand le corps semble être guéri, la tentation et la douleur restent longtemps présentes).

  

Bien sûr, après la lecture de Rien ne s'oppose à la nuit, certaines pages prennent une autre résonnance. Déjà, elle évoque la "folie" de sa mère, leur difficulté à vivre, son sentiment de culpabilité pour avoir "abandonné" sa petite soeur. J'aimerai parler de "jeu subtil de dévoilement" puisque Delphine de Vigan s'est doublement mise à distance en utilisant un narrateur à la troisième personne et en optant pour un pseudonyme, mais ces termes sont trop littéraires par rapport à la force de ce récit.

 

N'hésitez pas : lisez-le.

 

LA PLU~1

Ma onzième participation au défi d'Opaline

Ma deuxième participation au challenge Psy

Challenge psy

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