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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 15:32

Marple.jpgEdition Le masque. 187 pages. 

 Challenge Agatha Christie.

 

 

Présentation du recueil :

 

Ce recueil de huit nouvelles inédites a été publié pour la première fois en France en 1986. Elles ont paru en Angleterre entre 1924 pour la première Vol de bijoux à l'hôtel Métropole et 1954 pour la dernière Droit d'asile. Elles mettent en scène Hercule Poirot, Miss Marple, Mr Pyne, spécialiste des coeurs malheureux ou Mr Quinn, la providence des amants.

 

Mon avis :

 

Il est difficile de trouver un fil conducteur entre ses nouvelles - le recueil, après tout, est posthume, et je me demande même dans quelles éditions il est possible de les trouver en Angleterre. J'ai eu un peu l'impression d'un fourre-tout, qui aurait mérité au moins de voir les nouvelles classées par ordre chronologique, ou regroupées par enquêteurs. C'est ainsi que j'ai lu les nouvelles dans l'ordre de mon choix, et non dans l'ordre imposée par l'éditeur.

 

J'ai débuté par Nous deux mon chien (Next to a dog, 1929) à cause du thème, bien sûr. Ce n'est pas une nouvelle policière, plutôt une nouvelle réaliste, ou comment une jeune femme que sa famille croit riche (son mari, décédé, s'est ruiné) donne le change du mieux qu'elle peut et ne veut surtout pas sacrifier son fidèle compagnon, même pour un poste bien rémunéré. Le dénouement est à la hauteur de son dévouement.

 

J'ai poursuivi avec le mot pour rire, (Strange jest, 1941) affaire d'héritage que débrouille Miss Marple avec brio. Plus douloureux est Miss Marple raconte une histoire (Miss Marple tells a story, 1935)  récit qui aurait bien trouvé sa place dans Le Club du mardi. Un homme, dans l'inespoir le plus complet, lui demande son aide : sa femme, le genre à vous raconter comment elle a frôlé la mort alors qu'elle a simplement glissé sur une peau de banane, a bel et bien été poignardée dans sa chambre d'hôtel. Seuls deux personnes avaient la possibilité de la tuer : son mari et la femme de chambre un peu simplette mais bien connue dans l'hôtel. En moins de temps qu'il ne m'en a fallu pour écrire cet article, Miss Marple a débrouillé les choses et a été justement récompensée pour ce qu'elle a fait.

 

Dans Vol de bijoux à l'hôtel métropole (Jewel robbery at the grand metropolitan, 1924), Hercule Poirot est en petite forme. Si, si, si, c'est Hastings qui vous le dit, Hastings qui se plaint que son ami ne reconnaît pas son intelligence à sa juste valeur. C'est néanmoins un Hercule Poirot égal à lui même qui résout l'affaire avec maestria.

 

Droit d'asile (sanctuary, 1954), nous ramène à Chipping Cleghorn, où s'est déroulé La plume empoisonnée. Bunch, la filleule préférée de Miss Marple, ne s'attendait certainement pas à trouver un homme agonisant, réclamant le droit d'asile, en allant ouvrir l'église, comme tous les matins. Miss Marple montre dans cette enquête un allant et un sens de la mise en scène rarement exploitée dans les romans qui la mettent en scène. Cette nouvelle présente aussi quelques similitudes avec Pourquoi pas Evans ? et exploite aussi la thématique du vol de bijoux, tout comme Le mystère des régates (The regatta mystery, 1936) qui met en scène Mr Parker Pyne. Il suffit qu'une gamine écervelée simule le vol d'un diamant pour que celui-ci soit véritablement volé. Il faudra la douceur et l'humilité de Parker Pyne pour sauver deux amoureux en détresse. Il espérait même prendre des vacances dans L'intrigante de Pollensa (Problem at Pollensa Bay, 1935) mais une mère en détresse réclame son secours. Il ne peut tout de même pas fuir à la mer, ou regagner illico ses pénates ? Non, il se montrera égal à sa réputation, fort heureusement.

 

L'esprit de la plume empoisonnée n'est pas loin non plus dans la nouvelle La providence des amants (The love detectives, 1927), rempli, selon les personnages mêmes, de naiseries chevaleresques, ou de représentations théâtrales, au choix. L'important, dans toutes ces nouvelles, est que l'innocent, quelles que soient les imprudences qu'il ait commises (et seuls les innocents commettent des imprudences puisqu'ils ne savent pas qu'un crime sera commis), soit toujours reconnu comme tel. Dans ses maisons feutrés, les domestiques passent et repassent sans que l'on fasse attention à eux. Coupables ? Victimes ? Ses oubliés sont partie prenantes de chaque enquête.

 

Ses trop courts récits m'ont laissée sur ma faim, et je pense débuter bientôt un roman d'Agatha Christie.

 

tea2Ma deuxième participation au mois anglais organisé par  Lou, Cryssilda et Titine. 


Challenge-anglais46e participation au challenge God save the livre organisé par Antoni et 23e participation au  Challenge Agatha Christie

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 00:00

j'aime

organisé par Miss Alfie

 

Je dresse ici le bilan de deux semaines.

 

J'aime :

 

- être en vacances.

- constater que les princesses Tamara et Framboise sont en pleine forme. Leur mère-chatte illustre l'adage : loin des yeux, près du  coeur et ne s'occupe de ses chatonnes que deux heures par jour lui convient très bien.

- passer une après-midi à Rouen avec une amie, aller au marché de Noël avec elle, n'acheter aucun livre (oui, elle est très forte ma copine).

- avoir  le temps de lire, lire, et encore lire. 

- participer au RAT et lire plus de 1000 pages.

Je parle d'elles depuis longtemps, voici donc une photo de Framboise (à gauche, portrait de son père) et de Tamara (à droite, portrait de sa mère).

10-decembre-2012-040.jpg


 

Je n'aime pas :

- constater que c'est un sale temps pour les chats gris. Koala, né le 8 août, a un double abcès. Il est proche de Nunzi, ce n'est pas une raison pour l'imiter. J'ajoute que quinze minutes avant la parution de ce billet, Nunzi n'était pas au mieux de sa forme non plus. 

- crever et arriver en retard au collège pour la première fois depuis cinq ans.

- accessoirement, changer quatre pneus à ma très chère voiture

- tousser, tousser, encore tousser, et avoir de la sinusite.

- avoir des hauts et des très bas du point de vue du moral.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 20:07

Chant.jpgédition Rageot - 206 pages.

 

Mon résumé :

 

Quand Léna se rend à l'école, elle s'aperçoit que des choses ont changé : une fleur apparaît dans une fissure d'un mur, des créatures étranges se promènent en ville. Son monde est en train de basculer.


Mon avis :

 

Au salon du livre de Montreuil, j'ai rencontré des ados qui ne connaissaient pas Pierre Bottero. Zas ! Je leur ai tout de suite donné les titres de ses livres les plus connus. Parmi ceux que je n'avais pas encore lu, se trouvait Le chant du Troll, livre posthume, que j'ai lu juste après la fin du RAT.

 

Mon article sera forcément bref; parce qu'il est difficile de retranscrire avec les mots toute l'émotion que j'ai ressentie en lisant ce livre absolument poignant et terriblement beau. Les illustrations de Gilles Francescano sont magnifiques. Texte et images sont la réponse à une seule question : comment et pourquoi créer un monde imaginaire ? La cohérence de l'univers crée par Pierre Bottero est telle que Le chant du Troll se lie tout naturellement à une célèbre trilogie de son auteur - et je défie quiconque de voir dans ce livre un produit dérivé à but lucratif.

 

Pour terminer cet article, un chant que j'aime beaucoup :

 


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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 14:48

Plaieédition Points - 284 pages

 

Quatrième de couverture :

 

En Ouganda, où sévit la "maladie du sommeil", l'ONG Guérir sans frontières perd contact avec l'un de ses médecins. Envoyé sur place, le docteur Abraham Van Tang le recherche en vain. C'est alors qu'une cargaison de médicaments disparaît, dans une région où la population vit terrorisée par une armée d'enfants-soldats. Van Tang va devoir s'y rendre et se confronter à une terrible violence.

 

Mon avis :

 

Premier roman lu dans le cadre du RAT il est le dernier roman que je chronique officiellement de cette journée de lecture : j'ai gardé le meilleur pour la fin.

J'ai coutume de dire que tout sujet peut être traité, même le plus sordide du moment que l'auteur a le talent nécessaire pour en venir à boit. La quatrième plaie est l'illustration parfaite de cette affirmation, encore que le mot "talent" me semble bien faible pour exprimer la finesse rigoureuse avec laquelle Patrick Bard parle des enfants-soldats, du SIDA, de la maladie du sommeil, trois maux qui ravagent le continent africain, dans une indifférence quasi-générale. Sa prose fait l'effet d'un coup de poing.

 

Vous l'aurez compris, pas de personnages tièdes dans cette oeuvre, si ce n'est peut-être Gilles, l'archétype du cadre et du père de famille modèle (mariée à une fonctionnaire, deux enfants), absolument pas préparé à ce qu'il va vivre. Abe, Jo, Moses sont d'une trempe hors du commun. Ces battants sont capables de faire face au pire - et le pire a des visages multiples. Le surmonter ? Je n'irai pas si loin. Le regarder droit dans les yeux en tout cas. Ses changements de narration sont précieux, car ils nous permettent de connaître leurs sentiments, leurs sensations, sans complaisance et sans mièvrerie. Pas question de s'attarder sur ses états d'âme, il faut agir, toujours.

 

Roman policier ? Oui, mais il brise les conventions du genre, permettant ainsi à la Quatrième plaie de toucher un large public et, je l'espère, de plaire à tous les réfractaires du genre.Plus qu'un livre, un véritable coup de coeur.

 

Je conclus ce billet comme ce livre se conclut, et comme le souhaitait l'héroïne du livre : avec une musique joyeuse :

 


 

challenge-abc2012

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 12:22

Aprodite.jpgQuatrième de couverture :

 

Vent de panique sur Rome : plusieurs enfants de la haute société ont été enlevés et les prétoriens qui mènent l'enquête, incapables de les retrouver, sont ridiculisés. Leur chef Kaeso se soit confier, en guise de mortification, la surveillance d'un grand banquet chez Claude, l'oncle de Caligula.

Cette mission dérisoire change de dimension lorsque l'on retrouve trois cadavres chez le futur empereur, et que l'on constate une profanation : une statuette d'Aphrodite, joyau de sa collection, a disparu.

 

Circonstances de lecture :

 

Livre lu avec Lucas et Koala, deux chatons pour une fois assez calmes. Nunzi joue avec mon écharpe. Moi aussi, comme Kaeso, j'ai mes félins domestiques ! Sauf que IO, même après une bonne bagarre, ne se retrouve pas avec deux abcès.

 

Mon avis :

 

Je retrouve avec plaisir les personnages que j'ai aimés dans Les mystères de Pompéï et Meurtres sur le Palatin.


En revanche, et même si j'ai passé un moment très agréable en leur compagnie, je ne peux pas dire que j'ai senti une progression entre ce volume et le précédent. Kaeso et Concordia jouent toujours au chat et à la souris, Appolonius et Ludius sont toujours à mes yeux les personnages les plus attachants de cette histoire et l'oracle d'Appolon a bien de la chance d'avoir un esclave qui est bien plus que cela : une image vivante du dévouement et de l'abnégation. Que les autres en prennent de la graine. Io est toujours aussi... imprévisible, et j'ai bien aimé le court moment que nous passons dans sa tête, alors de sa rencontre avec Pyralis. Dommage qu'il ait été aussi bref. 


Dans cette intrigue, nous cotoyons à la fois le sommet de la société romaine, mais aussi ses cloaques immondes - sachant que les mentalités des uns ne sont parfois pas très différentes des mentalités des autres. Les intrigues policières sont bien menées et offrent un éventail varié de ce que le polar historique peut offrir (enlèvement vol, trafic en tout genre, meurtre, un soupçon de corruption). Mais plus qu'un roman policier, l'Aphrodite profanée est un roman d'amour contrarié. Comme dans une tragédie racinienne, chacun est amoureux d'une personne qui en aime une autre. L'amour peut conduire très loin, et, dans le meilleur des cas, il se sublime en voulant à toute force que l'objet du désir soit heureux, même si c'est avec un(e) autre.

 

Bien sûr, je ne revèlerai pas le dénouement. Je dirai simplement qu'il laisse la porte ouverte à un quatrième tome, bien que je ne crois pas que son écriture soit à l'ordre du jour.

 

J'inscris ce livre au défi de la Rome antique

Rome

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 19:43

ayounaEdition Grasset jeunesse - 158 pages

 

Quatrième de couverture :

 

La décision est irrévocable : Ayouna doit quitter la petite maison où elle a grandi pour épouser le puissant seigneur Fatih Nazem. Mais la jeune fille ne l'entend pas de cette oreille : jamais elle ne se donnera à lui ! Enfermée dans un palais, Aoyuna va rencontrer ses habitants, de Madame Asmar, la sévère intendante, au jeune palefrenier Karim et à Lulua, la petite fille. Comment, en découvrant leurs secrets, réussira-t-elle à prendre son destin en main et à rendre à tous leur liberté ?

 

Mon avis :

 

Ce que j'aime chez Kochka, c'est sa capacité à écrire des romans de littérature jeunesse extrêmement varié. Après le Grand Joseph, qui évoque la guerre au Liban, Ayouna ou les ailes de la liberté est à la fois un conte et un récit contemporain. 


Le thème principal est pour moi le marigae forcé, thème malheureusement très actuel. Le pire est sans doute que les parents d'Ayouna lui fond subir ce à quoi eux-même ont échappé, un mariage de raison. Paradoxe, donc, car même s'ils disent ne pas avoir de regret, leurs actes prouvent implicitement le contraire. Autre donnée implicite : que deviennent les enfants d'un couple quand l'amour n'est plus là ? Le résult n'est pas très éloigné de situations que je rencontre dans mon métier.

 

Comment trouvr la liberté dans une union imposée ? En se révoltant. Fatih Nazem ne cherche pas l'amour, il n'y croit plus depuis que la première femme qu'il a aimé l'a trahi. Il cherche à posséder, il cherche à briser toute envie de liberté.Il emprisonne non seulement les autres mais il ne se rend pas compte qu'il est emprisonné depuis de nombreuses années. Bien sûr, comme nous sommes dans un conte, ce que ne manque pas de souligner le narrateur, il ne faut pas des années pour que la situation change, il lui suffit de quelques nuitset de quelques actes symboliques. Tel un Barbe-Bleu moins sanguinaire que l'original, Fatih a eu sept épouses, qui ont toutes fini par quitter son somptueux palais parce qu'elles sont toutes transgressé l'unique interdit qu'il leur avait imposé. 

 

Une critique a été adressé à ce roman : il ne peut pas plaire aux garçons parce que l'héroïne est une fille. Je ne dit pas que tous les garçons aimeront ce roman-conte. je dis que ce jugement est particulièrement réducteur, pour ne pas dire sexiste.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 21:04

Paniédition Le livre de poche jeunesse - 155 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Pani est une petite fille eskimo qui a le don extraordinaire de parler aux animaux. Mais ce don ne lui permet pas seulement d'être l'amie d'un ours polaire, il lui commande aussi d'aider son village à triompher de la famine.

 

Mon avis :

 

J'ai envie de découvrir cet auteur depuis longtemps, j'ai trois de ses oeuvres dans ma PAL, et il a fallu le RAT pour que je me lance enfin.

Que dire ? Sinon que je suis charmée par les talents de conteur de Jorn Riel, et que si ses oeuvres pour adultes sont de la même veine que ce délicat conte pour enfants, alors je vais passer un très bon moment de lecture. 

Le récit est très bien mené : à l'intérieur d'une trame principale, nous avons de courtes histoires enchâssées, qui permettent aux enfants de faire des pauses dans la lecture tout en suivant la ligne directrice de l'histoire : trouver la Mère de la mer, pour empêcher habitant et animaux de mourir de faim.

Les épreuves sont inhérentes au genre du conte et si Pani les surmonte, c'est avant tout grâce à ses qualités. Grâce à elles, les adjuvants affluent, et chaque objet magique trouvera une utilité pour elle mais aussi pour tous ceux qu'elle sera amener à secourir.

Pani est un conte que les grands doivent faire découvrir aux petits.

 

dc3a9fi-scandinavie-blancheMa 16e participation au défi Scandinavie blanche.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 10:14

espoirédition 10/18 - 152 pages

 

Quatrième de couverture :


Dans le dédale miséreux de l'East End londonien, Noël 1993 prépare ses miracles. Comment Gracie Phpps, reize ans, pourrait-elle refuser d'aider une fillette bouleversée à retrouver son âne ? D'un mystère à l'autre, les deux enfants doivent faire la vérité sur la mort d'oncle Alf, un chiffonnier du quartier, et sortir vivantes de ce cauchemar de Noël.

 

Mon avis :

 

Agatha Christie promettait à ses fans "a Christie for Christmas". Avec Anne Perry, c'est un peu la même chose, et depuis deux ans, c'est presque devenu une tradition pour moi de lire la production annuelle de l'auteur anglaise, proposée de plus dans une édition particulièrement soignée par les éditions 10/18.


Nous retrouvons ici encore un des personnages secondaires des enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt : Gracie, leur petite bonne, avant que son chemin ne croise le leur. Elle a treize ans, et déjà, elle subvient quasiment aux besoins de ses deux petits frère. Ils vivent tous les trois dans deux pièces avec leur grand-mère, ce qui n'est déjà pas si mal, compte tenu de la situation de bien des indigents dans cette belle ville qu'est Londres au XIXe siècle.  Ils préparent déjà le repas de Noël, par ce qu'il leur est nécessaire de s'y prendre à l'avance pour être sûr d'avoir de quoi manger. Gracie connaît son quartier comme sa poche, elle sait aussi ce qu'ignore Gracie :il ne faut pas quitter son quartier, sous peine d'être en danger, et c'est sans doute pour avoir échangé sa tournée avec un ami pour lui rendre service que l'oncle Alf a été assassiné.


Il est juste de dire qu'à part Gracie, personne ne se préoccupe de la mort de l'oncle Alf. La mort d'un chiffonnier, pour sympathique qu'il soit, n'inquiète personne, trouver le coupable ne le fera pas revenir, et même, risque de causer des ennuis aux vivants. Le seul qui est à peu près en sécurité, c'est Charlie, l'âne. On ne tue pas un âne puisqu'il peut être utile.


Gracie nous fait découvrir le Londres qu'elle connaît bien, celui des petites gens. Elle va entrevoir un Londres inconnu, celui des lecteurs, ceux qui n'ont pas besoin de retenir par coeur leur itinéraire parce qu'ils savent lire, celui de la bonne société, qui vient s'encanailler dans les bas-fonds. Ceux pour qui, définitivement, la mort d'une ou plusieurs personnes qui les gênaient n'est pas vraiment un soucis.

 

Noël plein d'espoir ? Pour Gracie, définitivement oui.


tea2Ma première participation au mois anglais organisé par  Lou, Cryssilda et Titine. 

Challenge Noël3eme participation au défi La magie de Noël organisé par Mia.

Challenge-anglais45e participation au challenge God save the livre organisé par Antoni. 

 

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 21:42

crimeédition Le livre de poche - 381 pages

 

Mon résumé :

 

Un allumeur de réverbère zig-zague dans la rue Bleue du quartier de La belle de mai. Sa démarche chaloupée est due au nombre de verre qu'il a dû ingurgité afin de prendre soin de son foie (ou de ce qu'il en reste). Mais là, pour la première fois, il marchera droit : il a trouvé un cadavre, sans tête et sans main. De quoi vous rendre fou à lier. 

 

Mon avis :

 

Le début du roman est fracassant. C'est avec une verve proche de Marcel Pagnol que Jean Contrucci nous fait découvrir ce personnage atypique et ce quartier de Marseille, à la Belle époque.


Le roman est facile à lire, grâce à cet humour qui sous-tend l'intrigue, jusque dans l'épilogue. La lecture des titres de chapitre annonce à elle seule la couleur du récit, et Dieu seul sait que Raoul Signoret, journaliste de son état au Petit Provençal, en verra des vertes et des très mûres au cours de son enquête. Son oncle Eugène, le chef de la sûreté, l'aide, sans exagération : il ne faut pas non plus qu'il soit accusé de favoritisme sous prétexte d'aider son neveu favori, presque un fils !

 

Si Eugène est une figure tutélaire et bienveillante - reconnaissons que Raoul, dans ce roman, ne sera qu'une fois en danger, et ce danger, si grave fût-il, n'a strictement aucun rapport avec l'enquête - il n'est pas la seule dans ce roman, et c'est avec émotion que Raoul retrouve son ancien maître d'école, Félix Garbiers, un modèle de dévouement. Ne donne-t-il pas des cours à une jeune ouvrière, Gilda Del Vesco, qu'il essaie tant bien que mal de remettre dans le droit chemin ? En effet, les tentations sont grandes, pour les jeunes ouvrières, et les gandins qui leur font miroiter monts et merveilles ne les conduiront pas à la mairie, ils les mettront plutôt sur le trottoir, comme Angèle, dans Un de Baumugnes de Jean Giono.

 

Le "double crime" du titre s'entend alors de plusieurs manières. Le crime affreux, d'une part, la privation d'identité, mais aussi les agissements du milieu, qui se sent comme chez lui dans ce quartier de la Belle de mai sont autant d'explications, sans oublier l'hommage à la célèbre nouvelle d'Edgar Allan Poe. Jean Contrucci réussit le tour de force d'écrire un roman policier historique enlevé, distrayant, tout en montrant sans fards une période historique qui n'avait de "belle" que le nom. Le racisme, l'antisémistime, la violence gangrenaient déjà la société française. Je ne vous parlerai pas non plus de la condition ouvrière dans le roman, Jean Contrucci le fait très bien.

 

"Les nouveaux mystères de Marseille" - encore une référence à la littérature du XIXe siècle - est une série policière que je suis ravie d'avoir découvert au cours du RAT. Je lirai certainement d'autres volumes, le tout est de trouver le temps pour cela.


challenge-abc2012

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 16:10

Challenge-irlandaisDans le challenge littérature irlandaise, il est une partie musique, partie avec laquelle je ne suis pas très à l'aise en dépit d'années de piano derrière moi, mais alors vraiment derrière moi et d'un UV d'histoire de la musique, obtenu avec mention très bien.

 

Bizarrement, les chansons irlandaises dont je me souviens le plus sont liées au cinéma. Par exemple, With or without you de U2, qui fait partie de la bande-originale de Ne le dis à personne de Guillaume Canet :

 

 

Un autre exemple : Rocky road to Dublin. J'ai entendu pour la première fois cette chanson dans le Sherlock Holmes de Guy Ritchie. Certes, la version que je vous propose n'est pas celle du film, mais elle me plaît beaucoup.
Je n'ai garde d'oublier un groupe irlandais que j'aime beaucoup : The Corrs. Composé de trois soeurs Sharon, Andrea et Caroline et d'un frère Jim, le groupe a sorti sont premier album en 1995. Depuis, Sharon et Andrea ont sorti des albums solo. Voici un des morceaux qui les a fait connaître, Runaway. 

ou encore Forgiven, not forgotten, l'un de mes préférés:

J'espère que cette balade irlandaise en musique vous aura plu.
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