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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 21:25

 

Présentation de l'éditeur :

Le père de Grégoire, pilote de ligne, emmène sa famille vivre en Californie. Mais Grégoire profite peu de la vie à San Francisco et dans son nouveau collège : il se laisse happer parla télévision. Il préfère la fiction à une réalité sombre, vit au rythme des saisons des séries américaines, se choisit un ami télévisé... Sa vision décalée du monde l'exclut et le coupe d'une part de lui-même, jusqu'à ce que la rencontre de Samantha, adolescente fantasque, lui offre une chance de se réconcilier avec son passé et ses trois frères.

Mon avis :

Je ne sais pas si vous connaissez, si vous pratiquez les box de livres. Pour ma part, cela fait déjà un certain nombre de mois que je suis abonnée à une box enfant nommée La box de pandore, et c'est grâce à elle que je découvre aujourd'hui ce roman de Pascale Ferroul Un ange passe et ricane.

Ce roman a pour décor la Californie. Pas la Californie des stars, ni la Californie profonde, non, celle des personnes qui y viennent pour travailler et logent dans une jolie maison, certes, mais qui n'a rien d'une villa hollywoodienne. Gregoire est absolument ravi. D'ailleurs, pourquoi dire "Gregoire" ? C'est Greg que tout le monde l'appelle, Grégoire ne vient que dans les moments de catastrophes. Greg a trois frères, et ne se sent pas à sa place dans cette fratrie. Pourtant, il a une passion qui le distingue des autres : il aime la télévision plus que tout, ce que personne ne comprend sans son entourage.

L'intérêt de ce roman est de montrer que peu importe où l'on se trouve : les conflits (petits et grands), les inquiétudes dans une famille sont les mêmes partout - et le soleil de Californie n'y change rien. Le second intérêt est de montrer aussi non seulement l'addiction à la télévision, mais surtout la difficulté à faire la part des choses entre la fiction et la réalité. Greg affirme y parvenir. Certains faits permettent d'en doute, et devraient amener le jeune lecteur à s'interroger sur ses propres relations à la télévision ou aux jeux video.

Un ange passe et ricane réserve bien des surprises au cours de ses cent vingt pages, il n'est pas question pour moi de toutes les dévoiler. J'espère simplement vous avoir inciter à découvrir ce roman.

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 22:34

Présentation de l'éditeur :

Uno Chiyo mena dans le Tôkyô des années vingt la vie d'une môga - ces "modern girls" éprises de liberté et de plaisirs -, fréquentant artistes et écrivains de renom qui allaient bientôt saluer sa personnalité et son style littéraire inimitables.

Ohan, qu'elle a mis plus de dix ans à écrire, est considéré comme son chef-d'œuvre. C'est la confession d'un bon à rien, d'un homme qui a le diable au corps, prisonnier de ses attachements, hors d'état de choisir entre son amour pour sa femme et sa passion pour une geisha. Un homme au cœur indéchiffrable, qui s'abandonne à ses désirs comme si sa vie n'avait pas plus de consistance qu'un rêve. Et un récit dénué de toute morale, rythmé par les saisons et les signes prémonitoires de la tragédie à venir, où le temps parfois s'arrête pour capturer la beauté d'une femme émergeant de la bruine, la tête et les épaules inondées de pétales de fleurs de cerisier -des femmes douces et volontaires qui, l'espace d'un instant, adoptent la grâce éblouie d'une estampe du monde flottant.

 

Mon avis :

 

Je me suis laissée séduire par le quatrième de couverture. J'ai eu tort. Les quatrièmes de couvertures qui en disent trop, pour ne pas dire qu'elles récrivent l'histoire, sont catastrophiques.

Le narrateur a quitté sa femme, Ohan, sans divorcer. Il a un fils, qu'il n'a jamais vu. Il a une compagne, une geisha. Il ne sait s'il doit s'installer définitivement avec sa compagne, ou se remettre en ménage avec sa femme. Tout le récit est construit sur le fait que cet homme se laisse baloter par le destin, par les femmes qui l'entourent, incapable non de prendre une décision - rien n'est plus facile - mais de la mettre en application.

La tragédie qui dénoue le récit, malgré le narrateur, était prévisible, inscrite dans le fil du récit par les commentaires du narrateur. La manière dont elle s'est déroulée ne m'a même pas surprise, dans les ingrédients étaient déjà disposés pour qu'elle ait lieu. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle était souhaitée par les personnages, les rendant enfin libres, mais presque.

Un livre à lire si vous voulez connaître la littérature japonaise du XXe siècle.

 

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 12:09
Présentation de l'éditeur :
Le programme "Sécurité enfant +" propose aux parents de cloner leur enfant au cas où il lui arriverait malheur. Depuis la naissance de Charly, son double - Charly 2 - dort ainsi bien sagement dans un caisson d'hibernation installé au sous-sol de la maison. Mais attention, il est absolument interdit d'y toucher !
Papa, maman, mon clone et moi n'est pas sans me rappeler le titre d'un film de Robert Lamoureux. Christophe Lambert serait-il un fan ?
Pourtant, cette histoire n'a rien de drôle, de prime abord. Courte, elle a le mérite d'aborder un thème de science-fiction (quoique… On pourrait presque retirer le mot « fiction ») : le clonage. Bien sûr, un texte si court ne permet que de l'effleurer, je pense qu'il permet de lancer le débat, et de donner envie aux jeunes lecteurs d'aller lire d'autres livres sur le même thème.
Le héros est « un enfant de remplacement » : son frère aîné, qu'il n'a pas connu, est décédé de la mort subite du nourrisson. Plutôt que de revivre le même drame, le « remplaçant » est déjà fabriqué, tout prêt à prendre la place de Charly. Douze ans qu'il « vit » dans le congélo – il doit trouver le temps long, lui à qui l'on implante des souvenirs régulièrement, pour qu'il soit fin prêt le jour venu.
Charly a alors une idée encore plus farfelue que celle des créateurs de ces merveilles de technologie : faire sortir son clone et faire de lui son remplaçant pour tous les moments pas très réjouissants. Les contrôles, par exemples. Ou les réunions de famille avec les cousins hyperactifs.
Les situations sont drôles, mais aussi touchantes. Charly 2 est déboussolé, et, finalement, le moment où la supercherie sera découverte importe peu : ce qui compte est le devenir de ce garçon – car il en est bien un, non un robot – après son incursion dans le monde réel.
Une bonne initiation à la science-fiction.
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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 18:25

Présentation de l'éditeur :

« Faites-moi confiance, mon garçon. Nos oracles, nos savants et nos mages ne peuvent pas se tromper, tous les calculs mathématiques vous ont désigné. Le guide, c'est vous ! »
Bertrand hallucine ! Comment pourrait-il, même secondé par sept compagnons, une sybelle et un vieux magicien, emmener une centaine d'enfants à travers un monde qui lui est parfaitement inconnu, peuplé d'elfes, d'hommes, de nains, de gobelins et de sorciers en tout genre ? Comment les conduire tous sains et saufs, sous peine de rupture de l'Alliance des peuples, au refuge qui les attend, à l'abri des dangers multiples et des guerres ?
Pourtant, il va accepter la mission. Après tout, dans cet univers parallèle, il a peut-être sa place, celle qu'il ne trouve pas sur terre où plus rien ne le retient... Mais la route sera longue, dangereuse, incertaine. Les orcs, les warks, les elfes noirs, déterminés à reconquérir les Terres du Ponant, les pourchassent sans relâche quand renaît la Légende de l'Élu, celui que le destin a désigné pour mener l'ennemi à sa perte... Mais Bertrand est-il réellement l'Élu ?...

Merci aux éditions Atria et au forum Livraddict pour ce partenariat.

Mon avis :

La rédaction d'un avis de lecture est souvent tributaire :

- des circonstances qui ont entouré sa lecture.

- des livres qui ont été lus juste avant ou juste après.

J'ai commencé à lire ce livre dans la salle d'attente du cabinet vétérinaire, et les livres lus juste avant ne m'avaient pas convaincue. Autant dire que l'univers des terres du Ponant fut pour moi une bouffée d'air frais, avec son anti-héros, Bertrand. Disons que la mission qui lui est confiée ne le passionne pas de prime abord - il faudrait d'abord qu'il y croit ! Il n'a rien de mieux à faire pour l'instant (par contre, pire, oui). Quand il sera projeté dans le Ponant, force lui sera de constater qu'il n'a plus guère le choix, et qu'il devra surmonter maintes obstacls - sans compter sa frousse !

Ce roman a un petit air du Seigneur des anneaux, avec ses traversées de régions ravagées par les orcs, et cet Elu. On trouve aussi un mystérieux adversaire, assoiffé de pouvoirs, dont les commentaires ne sont rien moins qu'encourageants pour Bertrand et sa vaillante troupe.

Mais la comparaison doit s'arrêter là : Bertrand n'a que deux véritables alliés (en espérant qu'ils ne lui faussent pas compagnie dans le tome 2) et doit faire traverser le pays à une troupe de métis, garant de l'entente entre les peuples (note : si tous les métissages pouvaient être vu ainsi, ce serait un sérieux progrès). Et les enfants, par définition, ne sont pas des guerriers, même si certains ont presque terminé leur formation et le font bien sentir à cet empoté qui leur sert de chef/guide/mentor. Monter un campement, se nourrir, se reposer comptent autant que les combats.

J'ai aussi beaucoup aimé les confrontations entre les deux civilisations. Je ne vous parle même pas des façons de soigner, très archaïques (normale, me direz-vous) mais des savoureux tics de langage de ce cher Bertrand, qui deviennent des gags récurrents.

En revanche, je me suis un peu perdu, sur le chemin, maîtrisant mal ses Terres au point d'avoir parfois l'impression d'avoir raté une étape. La fatigue sans doute (et pourtant, je n'ai ni marché ni combattu). Cependant, j'ai vraiment très envie de découvrir la suite des aventures de ces attachants héros.

 

Les terres du Ponant d'Olivier Lagneau
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 16:31

Présentation de l'éditeur :

Jippy Wade, guitariste adulé du groupe Texas Gray Wolf, achète un vaste terrain au milieu de nulle part pour y construire le studio d’enregistrement Tex-son, où vont se bousculer les meilleurs groupes du moment. Mais la soif du succès se paie au prix fort pour cet homme qui a dû abandonner sa femme et se retrouve maintenant seul, en proie à ses vieux démons. En cherchant de nouveaux talents, Jippy espère avant tout trouver une paix intérieure. Mais l’arrivée à Tex-son des imprévisibles frères Specogna va attiser les rivalités et provoquer de mystérieux incidents… Quel secret se cache entre les murs de ce studio qui suscite toutes les convoitises et transcende les artistes qui s’y produisent ?

Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

Mon avis :

Je suis certaine que les inconditionnels d'Anne Robillard aimeraont beaucoup cette nouvelle saga, divisée en épisodes (dans ce volume sont réunis les deux premiers et un avant-goût du troisième). Pour ma part, je suis dubitative, pour ne pas dire perplexe.

L'action commence dans les années 70, pour se poursuivre au début des années 80. Ne cherchez pas : Anne Robillard utilise touours ds ellipses narratives, comme dans la saga qui l'a rendue célèbre, et n'hésite pas à escamoter cinq années u plus - les "années heureuses" n'ont pas d'histoire.

Qui est le héros de cette saga ? Je me suis posé la question à plusieurs reprises. J'ai pensé d'abord à Dexter Sands, le leader de TGW, richissime propriétaire des terrains - on ne le voit jamais. Jippy ? Il coordonne, et se montre particulièrement gentil, trop parfois, comme l'indiquent certaines anticipations. Simon, le charismatique leader du groupe Arial ? Je l'ai cru au début, mais il ne fait que passer, préparant la venue de la panthère, à savoir Kevin, à qui il cédera bientôt sa place au sein du "meilleur groupe de métal de tous les temps" (merci de ne pas trop rire). Kevin est le fils de Keith Roe, charismatique guitariste dont Jippy a supervisé les albums solos et les tournées avant sa brutale disparition. Il faut dire que l'on meurt beaucoup dans ce roman. A peine le temps de s'attacher à un personnage qu'il passe à la trappe. Fort heureusement, la peine des autres protagonistes ne dure guère, quand l'annonce du décès ne tient pas en deux lignes en tout et pour tout. Pourquoi créer autant de personnages si ce n'est pour ne pas les exploiter ?

Je me suis d'ailleurs très vite perdu dans ce méandre de personnages, confondant allégrement les uns et les autres, mélangeant les noms ou pire, les liens de parenté. Si les rockers actuels sont très sages, ne buvant que du coca et du thé (une infusion les jours de gros coup de barre), si l'ancienne génération s'est assagie, en revanche son passé tumultueux (qui n'a pas vraiment été raconté), lui revient en pleine figure, et ce n'est pas facile. Du moins, cela ne le sera pas dans le tome suivant, parce que, dans celui-ci, je ne peux pas dire que les conséquences se fassent réellement sentir - si ce n'est dans le dénouement.

Et la musique, me direz-vous ? Ils ont tous beaucoup de succès, ils enregistrent sans soucis leurs nouveaux albums, Jippy déniche de nouveaux artistes et leur fait connaître le succès sans problème. Autre temps, autre moeurs musicales me direz-vous. Certes. Cependant, tout est vraiment trop facile. Même les chansons engagés d'Arial, à connotations ésotériques, ou les textes engagés d'autres chanteurs me semblent bien pâles. Bien sûr, le fantastique fait irruption à un moment du récit. L'auteur des Chevaliers d'Emeraude pouvait-elle renoncer totalement à son univers ?

Les cordes de Cristal est un roman à réserver aux fans de la romancière.

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 20:52

Présentation de l'éditeur :

— Qui est-ce le Chiffonnier de la Nuit ? demanda Mélanie interloquée. — C'est un personnage légendaire de notre pays de Flandre, répondit Walter Katt. Avez-vous déjà entendu parler de l'Ankou breton ? Oui, bien entendu... et vous savez que sa faux est redoutable. Elle fauche indistinctement pauvres et riches, faibles et puissants, les égalise sur le champ ! Notre Chiffonnier de la Nuit est tout aussi terrifiant. On dit qu'il ne faut pas prononcer son nom et qu'il apparaît toujours là où on ne l'attend pas.

 

Merci aux éditions Atria et au forum LIvraddict pour ce partenariat.

Mon avis :

Ce livre est une belle découverte, et je le dis d'emblée : j'espère qu'un troisième titre est en cours d'écriture, quitter cet univers n'est pas facile !

Bienvenue à Corneghem; aux portes d'un monde de légende, d'un monde pourtant si proche de nous. Il suffit d'un rien pour y être transporté. Il est nécessaire aussi de s'y abandonner, de se laisser porter dans cet univers, à la fois féérique et maléfique.

S'il en est deux qui ne sont pas prêts du tout à s'abandonner, ce sont bien Justin Des Tailles et Mélanie Lévidence. Journalistes, ils viennent enquêter sur des phénomènes auxquels ils ne croient pas. Il est tellement facile de créer une légende, ou d'en inventer une, afin d'amener des touristes crédules. Je dois dire que ce point de départ est des plus crédible. A nouveau, le réel et l'irréel se mêlent, grâce aux talents de conteur hors pair de Walter Katt. La narration est vraiment fluide, "en mouvements" ai-je envie de dire, tant les personnages ne restent pas les bras croisés à écouter béatement les récits de ce conteur - et pourtant, ils le pourraient aisément. Six mystères nous sont contés au fil de leurs déplacements, grâce à des rencontres, à de simples remarques, parfois, qui ont fait jaillir ces histoires dans lesquelles le passé et le présent s'entrecroisent.

Ses mystères contiennent-ils une morale ? Edifier n'est pas toujours leur but premier, non. Ils nous parlent des forces et des faiblesses des hommes, de la possibilité de changer, si on le souhaite vraiment, ou pas. Il parle aussi des rêves, des désirs qui nous brûlent et nous empêchent parfois de regarder autour de nous. Ils parlent aussi de la mort, et de tout ce que l'on peut faire pour ne pas y penser, alors qu'elle est omniprésente dans ces récits. Ne nous concerne-t-elle pas tous ?

Les phénomènes de Corneghem est un livre à découvrir pour tous les amateurs de fantasy.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 21:12

Présentation de l'éditeur :

 

Fils de la grande bourgeoisie nantaise, Barthélémy voit son destin basculer le jour où il tue accidentellement son père lors d'une dispute. Il prend la fuite avec pour seul bagage le médaillon qui lui permet de communiquer avec l'esprit de sa mère. Embarqué sur un négrier, sa rencontre avec Oluchi, capturée comme esclave, va lui ouvrir de nouvelles perspectives.
La jeune fille lui apprend qu'il est, comme elle, capable de communiquer avec les esprits des morts. Mieux : il est l'une des quatre clés qui veillent sur le passage entre le monde des morts et celui des vivants. Sa mission : se rendre sur la Terre des Légendes, cette île située dans le triangle des Bermudes, que personne ne peut aborder. Une accumulation d'esprits mauvais attirés par des sacrifices de sang y menace l'équilibre du monde. Mais le chemin vers celle-ci est semé d'embûches : entre pirates, vaudou et esprits malveillants, ils ne seront pas trop de deux pour affronter leur destin.

 

Merci à Livraddict et aux éditions Scrineo pour ce partenariat.

 

Mon avis :

"Comment pouvait-on passer son temps à apprendre par coeur une liste d'hommes morts depuis longtemps alors qu'il existait, de l'autre côté de la Terre, des endroits où battait le pouls ensoleillé de la vie ? " Barthélémy ne rêve que d'une chose : s'évader loin de Nantes, et découvrir cette fameuse Terre des légendes, qui le fait tant rêver. Pas facile quand l'on est l'unique héritier d'un rich et implacable homme d'affaires. Lui faudra-t-il tuer le père ? Exactement : au cours d'une dispute particulièrement violente, Henri Charon, déjà fortement diminué, meurt, accidentellement.

Barthélémy y voit très vite une chance, et embarque à bord d'un bateau, comme mousse. Voyage initiatique ? Pas seulement : le jeune garçon découvre non seulement la rude vie des marins (et l'importance de se taire) mais aussi comment les siens ont bâti leur fortune. Il découvre aussi, et de très près, ceux dont il a lu les aventures avec avidité : les pirates.

La mer des esprits aurait pu être un simple roman d'aventures, héritier contemporain de Jules Verne et de Jack London (Le loup des mers). Il aurait pu parler de l'esclavage, et offrir aux jeunes lecteurs l'occasion de découvrir le commerce du bois d'ébène. Les premières pages promettaient autre chose, et il faut attendre la moitié du roman pour que celui-ci se teinte nettement de fantastique. Les esprits qui hantent le texte ne sont pas tous favorables au héros et à ses amis (mention spéciale à Gildas, très prévenant et très efficace), loin de là. Et les talismans ne sont pas tous aussi favorables qu'ils le prétendent.

La mer aux esprits est un premier tome très efficace, qui donne envie de connaître la suite des aventures du jeune héros et de ses compagnons.

 

 

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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 20:51

Présentation de l’éditeur :

Anthéa Minkowski est une espionne. Enfin…Pour l’instant, elle espionne surtout son voisin de bureau, le très sexy Julien Ambord. Mais, lorsque, grâce à l’aide de son collègue et néanmoins ami, le génial hacker Meg Ryan, elle découvre que de l’argent est prélevé illégalement sur les comptes de la banque dans laquelle elle travaille, tout s’emballe : Julien semble enfin s’apercevoir de son existence et un inconnu met beaucoup d’application à essayer de la tuer.

Merci à Livraddict pour ce partenariat.

Mon avis :

Si vous aimez les romans d’espionnage mais que certains aspects de cette littérature vous rebute – je pense à la violence et à la crudité de certains opus que j’ai eus entre les mains – n’hésitez pas, Anthéa Minkowsky contre Julien Ambord est fait pour vous. Ne croyez cependant pas qu’Anthéa ne vive pas des aventures mouvementées, ou que sa vie ne soit pas en péril – à force de chercher, on finit par trouver 1) une piste sérieuse 2) les ennuis qui vont avec. Non, c’est que le ton est autre, proche de la chick-litt par sa légèreté et rempli d’humour.

Plus qu’Anthéa, l’héroïne remplie de charme et de maladresse de cet opus, j’ai aimé ses acolytes, tous fortement caractérisés, à commencer par Meg Ryan. Ce hacker est fait pour être le meilleur ami d’Anthéa, car lui aussi a le don de se fourrer dans les situations les plus périlleuses pour la poursuite de ses activités. Vous me direz, cela lui fait faire (un peu) d’exercices – à condition qu’il se souvienne, après cette aventure, que l’abus de pizzas est nuisible à la santé.

Restent les femmes. A ma droite, Prunille, meilleur amie d’Anthéa, à qui elle ne cache presque rien. Garde du corps émérite, elle est une alliée précieuse pour Anthéa, efficace et discrète. A ma gauche, Méline, LA femme fatale, exubérante, sexy, croqueuse d’hommes. Un cliché à elle toute seule – si ce n’est que les clichés ne sont intéressants que lorsque l’on joue avec, et cette chère Méline n’échappe pas à la règle.

Je n’ai garde d’oublier Julien, le fameux adversaire d’Anthéa. Je le plaindrai presque, jusqu’à un certain point. D’un côté, il a tout pour plaire : beau, intelligent, séduisant, effectuant son métier sans trop d’état d’âme. De l’autre, il est parfois aussi naïf qu’Anthéa est maladroite – et ce n’est pas peu dire.

Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce premier roman. J’ai très envie de découvrir le second volume des aventures de ces personnages attachants.

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 20:09

 

Présentation de l'éditeur :

Après la trahison de Varuna et de Soire, Shina doit faire face au retour de Sedna Aletis, chef de l’organisation qui la poursuit. Elle n’a plus qu’une seule arme pour le contrer : la vérité. Elle décide de retourner là où tout a commencé, en pays humain, alors que s’y organise une révolution. Pour vaincre Sedna, elle devra lever le voile sur le secret des zoanthropes et affronter son propre passé, ses propres origines…

Merci à Livraddict et aux éditions Scrinéo jeunesse pour ce partenariat.

Mon avis :

J'avais beaucoup apprécié le premier tome, je me faisais une joie de lire le second, de découvrir la suite des aventures de Shina et des zoanthropes. Si cette lecture s'est révélée plaisante, je dois dire que j'ai moins apprécié ce second et dernier tome.

Pourtant, l'auteur a pris des risques, notamment avec la redistribution des forces agissantes en début de ce second tome, ou en donnant une tournure plus mature à l'intrigue, en regardant clairement vers la science-fiction. J'ai aimé les questionnements éthiques, l'évolution de l'intrigue qui s'écarte de notre horizon d'attente. J'ai aimé les ellipses qui permettent de faire progresser le récit.

Malheureusement, ces ellipses compensent à mes yeux certaines longueurs : des précisions sur les états d'âme des personnages, des commentaires naïfs sur des péripéties qui alourdissent le texte plutôt qu'ils ne le servent.

J'ai regretté aussi que le personnage de Sedna, celui qui avait le plus fort potentiel à mes yeux, n'ait pas eu une plus grande importance. Comme souvent, j'ai un faible pour les "méchants", et celui-ci est suffisamment complexe pour mériter mieux. La gentille Shina, la gentille Faith m'ont parfois agacée, Sedna jamais.

Même si Zoanthropes se termine de manière apaisée, je reste un peu sur ma faim.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 18:06

Mais je me décide à rapatrier le billet du challenge Maurice Leblanc sur le blog Wordpress.

Je crois que ce challenge est sans doute l'un des moins fréquentés...

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