Oskar éditions - 47 pages.
Mon résumé :
Anatole est un vieil homme, solitaire, absolument. Il se tient à l'écart de tout ce qui se passe autour de lui. Les trains passent, pour des destinations inconnues. Des wagons plombés, sans fenêtre. Parfois, un objet tombe du train : une brosse à cheveu, une lettre. Anatole n'en a cure, muré qu'il est depuis toujours dans sa solitude, dans sa volonté de ne jamais être dérangé. Un matin, l'herbe bouge, et c'est un bébé qu'Anatole trouve alors qu'il était en train de jardiner. Il est seul lui aussi. Ils ne seront plus seuls.
Mon avis :
Cet album est destiné aux enfants de 9 à 11 ans. Je conseillerai fortement aux parents d'accompagner la lecture de l'album car s'il est extrêmement bien écrit, rempli de pudeur, il est aussi basé sur des connaissances implicites que les enfants de neuf ans et plus ne possèdent pas forcément.
Avec Virgile (nom qu'Anatole a donné à l'enfant), il redécouvre les choses les plus simples - c'est qu'il en faut des choses pour un enfant, qui apprend à marcher,
à parler, et s'émerveille de tout ce qu'il découvre. Ce qui se passe autour d'eux ne les concerne pas, et même l'intrusion des gendarmes dans cet enclos protégé des troubles extérieurs ne
changera rien. La solitude bien connue d'Anatole est une protection, même contre les ragots et les dénonciation.
Le monde extérieur, ce sont pour Virgile les étoiles qui brillent dans le ciel, l'étoile qui brille au fond de ses yeux. C'est aussi le jaune qui est l'unique couleur qui est utilisé pour illustrer cet album, c'est aussi les étoiles cousus sur certains vêtements, puis décousus.
Prévoir mouchoir à la fin de l'album (voir même pendant).
Coup de coeur ? Oui, et plus encore.
Challenge en train de lire par Aux bouquins garnis
Challenge ô vieillesse ennemie par Métaphore.