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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 21:21

L-atlas-d-Emeraude.jpgéditions Milan - 442 pages.

 

Mon résumé :

 

Trois frère et soeurs, Kate, Mickaël et Emma sont bringuebalés d'orphelinat en orphelinat depuis la disparition de leurs parents, un soir de Noël. Leur dernière destination est Cambridge Falls, un mystérieux orphelinat dont ils sont les seuls pensionnaires. Et si ce n'était que le début de leurs aventures ?

 

Merci à Céline et aux éditions Milan qui m'ont permis de gagner ce livre qui me faisait très envie.

 

Mon avis :

 

L'atlas d'émeraude est le premier tome d'une trilogie et, tout comme Terre noire de Michel Honaker , il se suffit parfaitement à lui-même, tout en donnant envie de connaître la suite.

L'action se met en place très rapidement et se motnre riche en péripéties, rebondissements et autres retournements de situations. Cettte surabondance d'évenements repose avant tout sur une intrigue très bien construite et sur la personnalité des personnages principaux, Kate, Mickaël et Emma.

Ils ne sont pas manichéens, chacun a des failles, des faiblesses, toutes liées au fait qu'ils ne savent pas pourquoi leurs parents ont dû les abandonner. Kate, l'aînée, a pris en charge son frère et sa soeur comme elle l'avait promis à sa mère, sans avoir personne sur qui se reposer. Mickaël s'est réfugié dans les légendes et voue une admiration sans borne pour le peuple des nains - j'ai fortement pensé aux seigneurs des anneaux ou à Tara Duncan, bien que les caractères de ces nains-ci soient très différents. Emma n'est pas une petite soeur ordinaire. Les épreuves lui ont forgé une volonté et une pugnacité rares pour une héroïne de cette âge, sans lui retirer sa spontanéité.

Au coeur de l'intrigue se trouve ce mystérieux atlas d'émeraude, qui permet dans un premier temps de se déplacer dans le temps et l'espace, mais qui est aussi lié, de manière très forte, à Kate. Curieux livre dont nous suivons les apparitions et les disparitions, au fil des récriture de l'histoire et dont l'importance ne fait que croître au fil de l'intrigue.

L'atlas d'émeraude est un livre que je vous conseille fortement et que je relirai sûrement (quand les lectures professionnelles cesseront de s'accumuler).

 

challenge-le-nez-dans-les-livres1Cinquième participation au challenge Le nez dans les livres organisé par George.

 

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:28

Chat.jpg 

éditions L'école des loisirs - 202 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Je préfère vous prévenir : j'ai mauvaise réputation. Je ne suis pas un chat fréquentable.

D'abord, j'adore terroriser les souris et pourchasser les oiseaux. Chaque fois que je rapporte une souris morte à la maison, même si ce n'est pas moi qui l'ai tuée, ma maîtresse, Ellie, fond en larmes. Mais qu'est-ce qu'elle s'imagine ? Que, lorsqu'une petite boule de poils m'arrive entre les pattes, je vais la raccompagner chez elle en lui chantant des comptines ? Je suis un chat, tout de même...

Il paraît aussi que j'ai mauvais caractère. Qu'il arrive malheur à eux qui m'appellent "mon gentil petit chat". Que je ne respecte ni les tapis ni les membres, encore moins les tableaux que peint la mère d'Ellie. Que je fais trop de bruit quand je dîne avec mes amis dans les poubelles du restaurant chinois. On m'accuse de tous les maux, on me condamne, et je n'ai même pas la parole pour me défendre !

Mais à présent, vous saurez tout. Vous saurez à qui ma famille a osé me confier pendant les vacances. Vous découvrirez que ce n'est pas moi qui ai abrégé les jours du lapin des voisins.

Et vous verrez bien que je ne suis pas le seul monstre, dans ces histoires.

 

Mon avis :

 

Ce livre, sorti aujourd'hui (aussitôt acheté, aussitôt lu), regroupe les trois premières aventures du chat assassin. Le premier volume, sobrement intitulé Journal d'un chat assassin, est excellent. Tuffy aurait pu être avocat : il est doué pour plaider de façon très convaincante sa propre cause (sauf que, bien sûr, personne, mis à part le lecteur, ne l'écoute). Dire que sa semaine sera douloureuse, difficile, et très drôle me paraît bien résumer la situation, surtout que sa famille fera tout pour amoindrir le crime horrible dont, je vous le rappelle, il est innocent. Drôlement bien écrit et drôlement bien illustré, ce premier tome ne donne qu'une envie, lire immédiatement sa suite, Le chat assassin, le retour, tout aussi drôle que le premier. Pas de vacances pour le chat assassin : cascade en tout genre, sérénade et (tout de même) pique-nique sont au menu, avec ses amis félins. A sa décharge, il sera encore injustement accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. La vie de Tuffy n'est vraiment pas de tout repos, et son plaidoyer est toujours aussi hilarant. Passons au troisième volume et là, une question se pose : que fait la société protectrice de Tuffy ? Ce que lui fait endurer sa maîtresse dans La vengeance du chat assassin est proprement insupportable ! Passe encore qu'elle se mette à la peinture, à la poterie, ou aux sculptures pour jardin mais qu'elle se mette en tête de le peindre est franchement abominable.Pour faire bonne mesure, Tuffy trouvera un moyen de faire connaître son mécontentement. Il sera d'autant plus grand que son maître (ou plutôt, celui qui croit l'être, possède-t-on jamais un chat ?) se met en tête de lui donner des ordres, ou de l'avoir par la ruse. La vie de Tuffy n'est décidément pas une sinécure. Bref, ce troisième volume est tout aussi réussi que les précédents.

 

Trente-troisième participation au challenge God save the livre organisé par Antoni.Challenge-anglais

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:30

je_prefere_qu_il_me_croient_mort.jpgéditions Le Rouergue - 99 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Chaque année, des centaines d'adolescents quittent l'Afrique pour l'Europe, avec l'espoir de devenir footballeurs professionnels. Ils tombent parfois entre les mains de recruteurs véreux, qui leur font miroiter les grands clubs, l'Inter Milan, Chelsea, Marseille... avant de les abandonner. Voici, raconté par Ahmed Kalouaz, le destin bouleversant de l'un d'entre eux, Kounandi, qui s'envole un matin d'avril de Bamako pour Paris, des rêves de gloire plein la tête.

 

Mon avis :

 

Cet ouvrage bref traite magistralement d'un sujet sensible : le trafic des jeunes joueurs de football depuis l'Afrique. Le narrateur, Kounandi, nous raconte son histoire, qui est celle de dizaines d'autres jeunes gens qui rêvent de devenir des stars du ballon rond plutôt que des balayeurs en région parisienne comme leurs frères aînés ou leurs cousins qui ont quitté le Mali avant eux. Il montre le mépris, l'humiliation quotidienne, les conditions de non-vie. il est à la fois réifié (il est un objet que l'on se passe, qu'on essaie de caser ou qu'on abandonne au bord du trottoir) et bestialisé (le recruteur les nourrit de bananes, comme des grands singes). Le récit est sec, précis, teinté d'une amère ironie. Parfois, (trop rarement) la solidarité existe, et éclaire le gris des jours. Pas de happy end pour Kounandi, juste "je préfère qu'ils me croient mort" plutôt que la honte du retour au pays.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 21:05

Roald_Dahl_1.jpg

édition Folio cadet - 60 pages.

Quatrième de couverture : 

  

Blanche-Neige inculpée, Boucle d'Or démasquée par les trois ours ! Découvrez les dessous de l'affaire Cendrillon, la véritable histoire du Petit Chaperon rouge ou encore le sort incroyable réservé aux Trois Petits cochons... Reconnaîtrez-vous nos plus célèbres contes de fées, dans cette version en rimes épouvantablement comique ?

 

Mon avis :

 

Je serai brève, je dirai simplement : savoureusement drôle. Les réécritures de contes ne sont pas nécessairement heureuses, là, elles sont jubilatoires et me donnent envie de les découvrir en anglais, bien que la traduction d'Anne Krief (en vers et contre tout) soit une grande réussite.

 

Roald Dahl semble répondre à une question : et si les héros de contes avaient un autre destin ? Après tout, épouser un prince n'est peut-être pas gage d'une union réussie, surtout si le prince a du mal à maîtriser un tempérament colérique et expéditif. De même, fi de la naïveté du petit Chaperon rouge (et du susdit chaperon) : cette jeune fille a un bel avenir de redresseur de porc, pardon de tort devant elle. 

 

Vous ne trouverez pas de leçon de morale, chez Roald Dahl, comme dans les contes de Perrault, ou plutôt si, on en trouve une dans Jacques et le haricot magique, mais elle est tellement simple et logique tout en étant fortement teintée d'humour noir qu'elle en devient fabuleusement drôle.

 

Lisez ce recueil, vous ne le regretterez pas.

 

Challenge-anglaisQuatrième participation au challenge Fairy Talesorganisé par Whoopsy Daisy.

Trente-deuxième participation au challenge God save the livre organisé par Antoni.

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 17:50

Bras-de-la-vengeance.jpgéditions France Loisirs - 347 pages.

 

 

Lecture commune avec Syl

 

Mon résumé :

 

1891, Florence. Stepan, toujours en fuite, n'oublie pas sa colère et sa soif de vengeance. Il parcourt le monde, vit mille vies.

Même pour Natalia, il ne peut faire marche arrière.

Tous ceux qui l'ont trahi mourront de mort violente.

 

Mon avis :

 

Si je vous dis littérature et vengeance, vous pensez sans doute immédiatement au Comte de Monte-Cristo. Pour ma part, je pense aussi au Cid et à Colomba. Elle a ma préférence, non parce qu'elle est une femme, mais parce qu'elle ose aller jusqu'au bout de sa vengeance, puisque personne n'a accordé justice à son père.

 

Stepan rejoint à son tour les grandes figures de la vengeance, avec subtilité. La vengeance n'est pas aveugle avec lui, et l'on oublie trop souvent à quel point Edmond Dantes peut être cruel, y compris envers la femme qu'il a aimé (il est vrai qu'elle a épousé un des traîtres). Stepan n'est pas capable du pire, contrairement à ses ennemis. Je ne dis pas qu'il apprécie fortement le mariage de Natalia, désormais mère de deux enfants. Natalia n'avait que cette solution pour échapper à son frère et à l'intendant Kusak, auxquels elle n'a jamais céder. Devenue mère, elle n'en a pas perdu son jugement, de même que les années n'ont pas entamé la bonté de monsieur Joubert.

 

Je n'ai strictement aucune sympathie pour le traître. Il pourrait être magnifique, superbe, et non mesquin, avaricieux et plus très capable de dissimuler ses manigances. Autant dire qu'il fait piètre figure face au panache de Stepan. Il n'a plus rien, il ira jusqu'au bout et, comme les vrais héros, sortira grandi de cette quête. L'action va crescendo, et le final est grandiose.

 

 Ma quatrième participation au Challenge Vie de Chateau.

 

chateau16

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 10:02

Contes-du-miroir.jpgédition L'école des loisirs - 133 pages et 20 pages "Pour en savoir plus".

 

Ma présentation :

 

Ce recueil contient vingt-huit contes, connus ou moins connus, qui illustrent vingt-huit jeux littéraires.

 

Mon avis :

 

J'ai lu ce recueil dans le cadre du challenge Fairy Tales organisé par Whoopsy Daisy (troisième participation, j'atteins donc le niveau Prince Charming.

 

J'ai vraiment l'impression que ces contes ont été écrits en pensant aux adultes (ou plutôt aux professeurs) et non aux enfants. Ce serait un peu comme un manuel. Le professeur a besoin d'expliquer à ses élèves ce qu'est un calligramme ? Laissons Appollinaire de côté (surtout pour les plus jeunes) et lisons plutôt Le petit soldat de plomb. Il est un texte que je connais depuis onze ans (depuis ma formation de professeur) : La petite poule rousse. Il nous est donné comme modèle pour faire réviser la conjugaison du passé simple aux enfants !


Si je trouve certains textes très réussis (j'ai beaucoup aimé Barbe-Bleue en franglais), d'autres au contraire m'ont semblé illisibles (j'ai failli abandonner le volume après la lecture de La cigale et la fourmi en verlan).

 

Les explications à la fin du volume permettent d'y voir plus clair. Je me demande cependant où est passé le plaisir de la lecture, pour les jeunes enfants. Même s'ils lisent tout seuls, ils risquent d'être rebutés par les difficultés.

 

Une rencontre en demi-teinte, donc, avec ce recueil. Pourtant, j'ai envie de découvrir le premier volume, Les sorcières sont N.R.V..

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 22:06

contes_a_l_envers.jpgéditions l'école des loisirs - 135 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Vers 1980, Philippe Dumas et Boris Moissard furent les premiers à mettre en pièces, retourner, réécrire, en un mot à pasticher les contes classiques de Grimm et de Perrault pour mieux leur rendre hommage dans un recueil qui allait devenir un best-seller.

Leur secret; Décors et accessoirs contemporains, langue châtiée.

Souvent imités, jamais égalés, ils ont décidé de fêter leur amité et ses trente ans de bonheur en ajoutant à leurs cinq textes d'origine un inédit : Le pomier de Pomanchou.

 

Mon avis :

 

Contes à l'envers est la réjouissante récriture de contes bien connus. Les contes sont modernisés, tout en conservant leur schéma traditionnel. 

Le pommier de Pomanchou, le dernier, m'a fait irrésistiblement pensé aux Trois oranges, que je faisais étudier à mes élèves. Tous les ingrédients sont là : une princesse qui dépérit. Il lui faut un remède miracle : trois pommes de Pomanchou, les célèbres pommes de Normandie. Trois frères tentent tour à tour l'aventure et c'est le troisième qui réussit à surmonter les épreuves, non pour lui, mais pour aider sa maman qui se tue à la tâche. 

Les auteurs seraient-ils normands ? La belle au doigt bruyant se déroule aussi en Normandie, entre Rouen, Barentin et Le Havre. Le sortilège qui la frappe (à cause d'une vieille tante particulièrement accrimonieuse) est contrecarré non par une bonne fée mais par un oncle bricoleur de magie. Son sortilège n'est pas très au point, ses conséquences sont à mi-chemin de la catastrophe et du plus haut comique mais nous sommes avant tout dans un conte : tout est bien qui finit bien.  

La belle histoire de Blanche-Neige est pour moi le conte le moins réussi, sans doute parce que, sous prétexte d'inverser les rôles, les femmes se retrouvent couvertes de défauts, tandis que Blanche-Neige n'est une jeune fille parfaite que parce qu'elle respecte les stéréotypes féminins. Pour un peu, j'aurai préféré que ce soit la méchante présidente qui gagne (encore qu'elle n'a pas tout perdu).

Le Don de la fée Mirobolaest cruellement actuel, par son portrait des enfants maltraités et des adultes maltraitants : "Mr Crocheux a eu des malheurs dans sa jeunesse et les malheurs, soit ça vous rend indulgent comme saint Vincent de Paul ou le docteur Schweitzer, soit au contraire ça peut vous endurcir jusqu'à vous rendre mauvais et faire de vous un oncle dénaturé". L'Happy end a eu lieu, certes, parce que nous sommes dans un conte de fée.

Conte à rebours est sans doute le plus original de tous : le héros se trouve affligé d'une abominable malformation, il marche à l'envers. A Frask, capitale de la Boursoulavie occidentale, ce n'est pas très bien vue. Jusqu'au jour où sa vie changera du tout au tout, entre expert médical, roi dont le caractère n'a rien à envier à la reine de coeur, et une princesse qui se contentera d'une assiettée de bouillie pour son mariage. Conte à rebours ou le triomphe de l'absurde.

Le petit chaperon bleu marine est mon préféré car il démonte complètement le conte original en donnant une petite-fille au chaperon rouge, bien décidée à être aussi célèbre que sa grand-mère. Elle aura bien plus que son quart d'heure de célébrité, cette petite parisienne si adroite à utiliser les transports en commun et à se rendre aux jardins des plantes. Tout le monde s'en serait bien passé, surtout sa grand-mère, ses parents, le directeur du Jardin des plantes, le sous-secrétaire d'Etat aux vieilles gens, les parisiens, les petits enfants. Tout le monde, je vous dis. Le seul à être vraiment ravi est le loup, qui ne commettra pas les mêmes erreurs que ses aïeuls : il a bien appris sa leçon, lui.

 Contes à l'envers est un recueil facile à lire, son vocabulaire et sa syntaxe sont parfaitement adapté aux enfants. De plus, il est très joliment illustré, ce qui ne gate rien. Il n'est pas étonnant que ce livre rencontre du succès depuis près de trente ans.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 08:21

Terre-noire.jpgédition France Loisirs - 332 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

1887, Saint-Petersbourg. Jeune compositeur, Stepan réjouit par sa musique l'esprit du tsar. Mais tant de succès dérange. Alors, le jeune homme est accusé de complot contre le pouvoir. En Russie, il n'y a pas de place pour les traitres. Stepan doit quitter ses terres d'Ukraine qu'il chérit tant : le sombre domaine de Terre-Noire, et abandonner sa seule alliée, Natalia. Très vite, son exil prend la couleur de la haine.

 

Circonstance de lecture : je l'ai lu en une journée, dont une bonne partie dans la salle d'attente de mon vétérinaire. Je dédirai donc cette lecture à Vanille qui a dû subir une intervention cette après-midi. Je le lui dédis d'autant plus volontiers qu'elle est sur mes genoux pendant que je rédige ce billet.

 

Mon avis :

 

J'ai adoré ce livre (oui, je suis capable, de temps en temps, de rédiger des avis très brefs). Certes, de très nombreux éléments plaidaient en sa faveur. Le héros, d'abord, Stepan. Ses origines sont mystérieuses, et sans doute ne les connaîtra-t-on jamais : orphelin, il a été adopté par la baronne Danilova, à cause de son prodigieux don pour la musique. Il n'a cessé de développer ce don et à dix-neuf ans, il est devenu un compositeur en vue. En dépit des mises en garde, il se met en danger - pourtant, je n'ai pas trouvé son comportement irréaliste. Même averti, pouvait-il vraiment se douter de l'ampleur du complot qui se tramait contre lui, et de l'intransigeance du Tsar ? J'en doute.

 

Challenge youg adultIl faut dire que les adversaires sont puissants et déterminés. Ils remplissent à merveille leur emploi de traître. Volodia, le fils légitime, déteste Stepan parce qu'il ne comprend pas pourquoi sa mère l'a préféré à lui, son enfant biologique - j'aurai d'ailleurs aimé savoir pourquoi cette mère de trois enfants a désiré en adopter un quatrième. Kusak, son beau-frère, mari d'Olga Danilovna, est un traître magnifique, toujours capable d'une nouvelle fourberie. Je suis sûre qu'il n'a pas encore dévoilé tout son potentiel. d'autres parviennent encore à jouer double jeu - jusqu'à quand ?

 

Puis, il y a la Russie. Je ne n'épancherai pas sur ce pays, sinon, je n'en finirai pas. Sachez seulement qu'en lisant ce livre, j'ai retrouvé les sensations qui étaient les miennes en lisant Tourgueniev ou en regardant Trois soeurs de Tchekhov. Ce constat est plutôt positif pour un roman de littérature jeunesse.

 

Un autre billet chez Syl , avec qui je poursuis la lecture de cette trilogie.

 

chateau16

  Ma troisième participation au Challenge Vie de Chateau.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 21:30

Le_vieux_fou_de_dessin.jpgédition Folio Junior - 92 pages.

 

Mon résumé :

 

Japon, XIXe siècle. Un jeune garçon nommé Tojiro renonctre  Katsushika Hokusai, autrement dit le vieux fou de dessin, maître des estampes et inventeur du Manga. Il devient son apprenti.

 

Mon avis :

 

Ce roman m'a plongé, le temps de sa lecture, dans l'atelier du vieux maître, en compagnie de Tojiro. Bien que nous soyons baignés dans une autre culture, la narration est particulièrement fluide et apaisante. Hokusai est passionné, et donc passionnant. Tojiro, cet enfant des rues auquel il apprend à lire et à écrire, devient le récepteur particulier de ses souvenirs et de son art. Hokusai ne lui transmet pas seulement son art, mais aussi une véritable vocation.

Livre complet, le vieux fou de dessin est illustré par son auteur.  Cet ouvrage est un ravissement. challengeabccritiques1

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 22:56

Onzeéditions Mijade - 142 pages

 

L'intrigue :

 

1983. Demi-finale de la coupe d'Europe. Eendracht Winterveld contre l'AC Milan. L'entraîneur flamand effectue un choix stratégique : onze hommes sur le terrain. Aucun remplaçant. Le pari est insensé.

 

Mon avis :

 

J'ai eu un gros problème avec ce livre, qu'il a bien fallu que je surmonte : je ne connais rien au football. J'ai même envie d'ajouter, en mode stroumpf grognon : "moi, je n'aime pas le football". Mais j'ai bien aimé ce livre qui, heureusement, ne parle pas que de football. L'équipe du Eendracht Winterveld n'est pas une équipe professionnelle, ce qui signifie que chaque joueur a un travail et ne peut se consacrer toute la journée au sport. Chacun a une famille, des soucis (la femme de l'un des joueurs est hospitalisé), voir de gros empêchements (l'un des joueurs a une permission d'entraînement pendant son séjour en prison).

 

Onze parle d'un temps où le football était encore un sport, et non une affaire d'argent et de marketing et où l'équipe prime sur l'individuel. Monsieur Rouillon, l'entraîneur flamand, a la chance d'avoir une équipe et s'il ne ménage pas les susceptibilités de ses joueurs, c'est tout simplement parce que ses joueurs ne sont pas susceptibles et savent que ses décisions sont mûries et justifiées.

 

Onze est l'histoire d'une ville qui, au cours d'un match, apporte tout son soutien à ses joueurs, que ce soit sur le stade ou derrière son écran de télévision : les spectateurs sont presque aussi concentrés que les joueurs, à plus forte raison s'ils ont un fils, un frère, un amoureux ou un mari sur le terrain. Onze est l'histoire d'une journée extraodrinaire, mise en valeur par la sobriété de la narration et l'économie d'effets.

 

Je mets rarement des citations, pourtant je trouve que les deux extraits suivants donnent une idée précise du ton du livre et du style employé :

 

- "Le Flamand est un être simple. Il a les pieds dans la glèbe et les oreilles dans les étoiles", p. 35.

- "Le Flamand est un saule : il tient à sa rive de ruisseau, il ne voyage pas, il boit ce qu'il faut, et la plaine est si plate qu'il reçoit dans la tête chaque jour tous les vents de l'Europe du Nord-Ouest
Un terrain de football, à ses yeux, n'est rien de moins qu'un demi-hectare de sol flamand : les Français ne l 'ont pas eu, les Espagnols ne l'ont pas eu, les Hollandais ne l'ont pas eu. Il va falloir que les Milanais viennent le chercher", p. 36 

 

Pour vous faire partager vraiment ma lecture, j'ajoute à ce billet cette musique, qui m'a trotté dans la tête à chaque fois que je reprenais la lecture de ce livre :

 

 

 

 

 

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