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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 10:01

 book cover les mysteres de harper connelly, tome 2 piegesédition J'ai lu - 283 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

"Depuis que j'ai été frappée par la foudre, je suis dotée de capacités hors du commun, c'est le cas de le dire. Je retrouve les morts et je peux dire ce qui les a tués.

Mais depuis que j'en ai fait mon job, je me suis fait des ennemis.

Alors quand en pleine démonstration de mes talents dans un ancien cimetière de Memphis, je tombe sur un corps assassiné et plutôt compromettant....

Sus pectée, je n'ai d'autres choix que de découvrir la vérité".

 

Mon avis :

 

Pour une fois, j'ai lu un livre dans l'unique but de me faire plaisir. J'ai acheté ce livre il y a plusieurs mois déjà, j'ai aussi les tomes 3 et 4 (en anglais) et toujours rien. Je me suis donc dit : zut ! lis-le enfin.

 

Je ne dirai pas que ce livre est un chef d'oeuvre. Non, il comporte des défauts, et certaines situations sont répétitives (comptez le nombre de fois où Harper se fait injurier, où ses capacités sont mises en cause, ou encore les allusions aux conquêtes de son frère). Mais ce livre m'a apporté exactement ce que je voulais : de la distraction.

 

L'affaire sur laquelle Harper et Tolliver enquête a beau être abominable (et fort crédible), jamais l'auteur ne sombrera dans le sordide. Oui, des cadavres sont découverts, oui, Harper identifie les causes des décès et revit les circonstances de leurs morts mais elle a un grand respect pour les disparus et ne souhaite qu'une chose : qu'ils soient apaisés. Cette apaisement ne passe pas nécessairement par le châtiment de leur meurtrier : nous en avons un exemple. Celui-ci ancre directement le roman dans le genre fantastique, alors que le premier volume des aventures était strictement policier. Surtout, nous en apprenons un peu plus sur la famille et la jeunesse d'Harper, mais toujours avec retenu : ce qu'elle a vécu ne se raconte pas facilement. Elle prend conscience aussi de certains sentiments dont elle n'avait pas su saisir la nature jusque là.

 

Je n'ai plus qu'une interrogation : quand parviendrai-je à lire le tome 3 ?  

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 20:21

prophetie.jpgEditions Le Cherche-Midi - 670 pages.

Mon résumé :

 

Cotton Malone veut en savoir plus sur la mort de son père en mission. Stéphanie Nelle lui communique donc le rapport sur la disparition du sous-marin. Las ! Il semble que la consultation de ce rapport ultra-secret ne convienne pas à tout le monde. Cotton Malone est désormais traqué, et Stéphanie obligée de s'expliquer en haut lieu.  Ce n'est que le début d'une quête qui les mènera jusqu'en Antarctique.

 

Objectif

 

Mon avis (Challenge PB 19) :

 

 La lecture de ce livre démontre le bien fondé d'une règle que je respecte rarement : il faut lire une série dans l'ordre. J'ai commencé La prophétie il y a quelques mois, je l'ai abandonné au bout de cent-cinquante pages : impossible de m'attacher aux personnages. Depuis, j'ai fait une nouvelle tentative après avoir lu La conspiration du temple, et la lecture a été bien plus facile. Motif : je me suis attachée au personnage de Cotton Malone, je n'ai pas souffert de sa légère mise en retrait (puisque je connaissais sa précédente mission) et j'ai beaucoup apprécié la pugnacité d'Edwin et de Stéphanie. Il faut dire qu'ils avaient un adversaire à leur taille. Je veux parler non de l'amiral Ramsey, mais du tueur à gages Charlie Smith, un artiste dans son domaine, un méchant comme on en fait rarement.

 

Maintenant, le reste de l'intrigue m'a semblé assez classique, et certaines scènes (dans le cloître, notamment) m'ont rappelé Da Vinci Code. Je me suis souvent perdue entre les explications pseudo-scientifiques, les références historiques (je crois avoir déjà dit une bonne dizaine de fois que je ne lisais que rarement des livres sur la seconde guerre mondiale) et médiévales (Charlemagne n'est définitivement pas ma tasse de thé). Quant à la rivalité entre les jumelles Dorothea et Christl, soigneusement entretenue par leur mère (dans quel but ? Mystère), elle n'est pas neuve dans la littérature et si Cotton Malone dit qu'il n'a jamais vu de jumelles se détester autant (je cite de mémoire), c'est pourtant un cliché de la littérature mondiale.

 

 Bref, j'ai pris ce roman pour ce qu'il était : un bon divertissement. Ce qui m'intéressait vraiment était de découvrir comment Malone allait se sortir de tous les mauvais pas dans lesquels il était jeté comme à plaisir. Je ne garderai pas de cette lecture un souvenir impérissable .

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 11:23

 

book_cover_les_neuf_dragons_170465_250_400.jpg

Titre : Les neuf dragons.

Auteur :Mickaël Connelly

Editeur : Seuil.

Nombre de pages : 404

 

Quatrième de couverture :

 

Au commissariat de police de Los Angeles, ce genre d'appel anonyme ne surprend personne, et surtout pas Harry Bosch : dépêché depuis peu sur une affaire de meurtre dans le quartier chinois, il soupçonne des activité de racket des triades locales. En raccrochant, il est convaincu d'avoir vu juste. Reste à le prouver....

 

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Mon avis :

 

 J'ai beaucoup entendu parler de Mickaël Connelly, souvent de manière élogieuse, sans avoir jamais lu un seul de ses ouvrages. Ma participation au Jury Babelio/Seuil m'a permis de combler cette lacune policière.

 

Je sors assez mitigée de cette découverte, et je pense que les fans d'Harry Bosch doivent avoir une autre perception que moi de ce volume car il est plus facile de passer outre les faiblesses d'une série dont on est un fidèle lecteur.

 

Ce roman policier m'a semblé très classique, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu des intrigues de ce genre et d'avoir rencontré un héros comme Harry Bosch. S'il n'a pas de problèmes avec la boisson, il n'a pas toujours un grand respect des règles (ou  bien il les tord quand elles l'arrangent) et a des soucis avec son coéquipier, devenu trop attaché à son bureau (gros avantage : il maîtrise à merveille la paperasserie). Il est séparé de sa compagne et a une fille (je renonce à compter le nombre de héros de romans policiers qui sont les heureux pères d'une fille unique).

 

L'enquête paraît simple au début : un vieil homme chinois est assassiné dans sa boutique. De toutes les pistes qui s'offrent à lui, Bosch retient celle d'un racket qui aurait mal tourné. Grâce à cette piste, nous en apprenons plus sur les triades et leur fonctionnement. Je lui rends justice : Bosch est expérimenté, il s'appuie sur sa connaissance du terrain, non sur des intuitions non valides. De même, si son amie Starkey utilise de nouveaux procédés techniques, ceux-ci prennent sens car ils servent à résoudre l'enquête.   

 

Jusqu'ici, vous vous dites que mon commentaire est presque positif, c'est après que ça se gate lorsque, comme par hasard, Bosch reçoit une vidéo : sa fille, qui justement vit à Hong-Kong (le hasard fait mal les choses) est kidnappée. Cet enlèvement aurait pour but de le dissuader de poursuivre son enquête. Mazette : les triades sont vraiment très bien informées, et Harry devient suspicieux (surtout qu'il n'aime guère Chu, avec qui il doit faire équipe. Note : Harry Bosch a beau s'en défendre, la guerre du Vietnam lui a laissé des traumatismes).  Le sang de notre héros ne fait qu'un tour, et il devient l'archétype du flic solitaire qui cherche seul la justice à Hong-Kong. Soit. Sauf que les ficelles deviennent vraiment très grosses et très prévisibles. A chaque fois, je me disais : "non, je dois me tromper, cela ne va pas se passer comme ça" et bien si. Sauf qu'Harry Bosch, le super flic, commet des erreurs grossières. Leur seul avantage (si j'ose dire) est qu'elles signalent son passage à Hong-Kong par une hausse du taux de mortalité. Certes, il est possible de les mettre sur le compte de son amour paternel qui l'aveugle : Harry Bosch est près à tout pour sauver Madelaine, il a même failli réussir... plusieurs fois (je n'ai pas compté). Il a également beaucoup de chance : en dépit de ses bourdes (appelons-les ainsi), il a droit au soutien indéfectible du nouveau compagnon de sa femme. Pourquoi ne pas le retrouver lors d'une prochaine enquête ?

 

Quant au dénouement, il m'a tout simplement fait bondir - et même en disant ceci, j'ai encore l'impression d'en dire trop.   En bref, un rendez-vous manqué.

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 11:39

Cook.jpg

Titre  : Les leçons du mal

Auteur : Thomas H Cook

Editeur : Seuil.

 

Quatrième de couverture :  

 

Jack Branch est un fils de bonne famille, professeur dans le petit lycée de Lakeland, Mississippi. Très impliqué dans son métier, soucieux de justice dans un pays encore marqué par la guerre de Sécession, il se prend d’affection pour un élève taiseux et renfrogné du nom d’Eddie Miller. Eddie se tient à l’écart de la communauté, résigné, écrasé par le poids de son ascendance : il est le fils du « tueur  de l’étudiante », mort en prison quinze ans plus tôt. Le mal se donne-t-il en héritage ? Peut-on sauver les gens d’eux-mêmes ?

Pour libérer Eddie de son fardeau, Jack lui suggère de mener une enquête sur son père. Le maître et l’élève découvrent peu à peu in monde où le bien et le mal se confondent, chargé de violence et de mirages : un monde de ténèbres.

 

Circonstance de lecture :

 

Je fais partie du Jury Babélio/Seuil cette année ! Autant vous dire que je suis ravie d'avoir été choisie. J'espère juste parvenir à mener à bien mes lectures et la publication de mes avis. J'ai trois jours de retard pour ce livre....

 

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Mon avis :  

  

Je me suis sentie assez mal à l’aise en débutant la lecture de ce roman parce que je trouvais assez antipathique la personnalité du narrateur. Jack Branch, sous couvert d’enseigner à ses élèves, éprouve une fascination pour les monstruosités commises par les humains qui m’a rebutée. Inlassablement, lors des premiers chapitres, il reviendra sur ses sujets de prédilections, et livrera par le menu le détail de ses cours. Il est difficile de trouver un personnage plus satisfait de lui-même. Son style ampoulé, emphatique, bourré de comparaison montre bien la suffisance du personnage qui se sent investi d’une mission et devenir le mentor d’un jeune étudiant lui permet d‘accomplir son rêve.

 

Nous sommes dans un état du Sud, en 1954, et plus encore que la seconde guerre mondiale, c’est le souvenir de la guerre de Sécession qui hante la ville. Jack est issu d’une grande famille, qui a encore tout son prestige dans la région. Il est blanc, il jette donc son dévolu sur un jeune homme noir, qui est son exact opposé. Eddie Miller n'a pour seule famille que sa mère, son père, meurtrier, a été lui-même assassiné en prison (pourtant personne ne lui donne le statut de victime).  Si je devais résumer les faits, je dirai qu'Eddie a reçu l'oppobre en héritage, alors que Jack a tout.  La transmission est au coeur de ce roman, et sous couvert d'aider Eddie à se débarrasser de son encombrante hérédité, Jack veut redorer avec orgueil le prestige de sa famille. 

 

Quel contraste forme-t-il avec le vieil homme qu'il est devenu, conscient de son outrecuidance passé, et de son aveuglement. Le roman joue avec les clichés, pour mieux nous surprendre (ou nous décevoir, cela dépend si vous êtes ou non un fanatique des romans à intrigue). J'ai cru être sur la piste d'un erreur judiciaire - pas du tout. Très rapidement pourtant, nous comprenons qu’un drame a bien eu lieu. Jack nous donne même l'identité des coupables - et des survivants. Il ne reste plus au lecteur qu'à ce se demander qui a pu être la victime - et même là, les indices que nous laisse Jack sont suffisamment nombreux. Les décennies ont beau séparer le temps du récit et le temps de l’écriture, tout semble s’être figé après le drame, comme s’il n’avait pas seulement ôté l’avenir des victimes, mais celui de toutes les protagonistes de l’affaire. 

  

Tout le suspens tient donc dans le comment et le pourquoi. Aussi, comme son père avant lui, auteur d'une biographie de Lincoln inlassablement corrigée, Jack Branch effectue un travail d’historien, ce travail qu’Eddie voulait entreprendre. Il reconstitue méticuleusement les faits en citant les minutes du procès, ou des extraits du devoir d’Eddie. Il n’est ni coupable, ni victime, juste un témoin, au même titre que les autres mais un témoin qui n‘a pas oublié qu‘il a été enseignant (un bon, comme son père lui dit-on souvent) et qui veut transmettre, comme tout bon enseignant.

 

Un conseil : ne ratez pas l'ultime page du roman.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 10:23

faute-de-preuve.jpg

Titre : Faute de preuves.

Auteur : Harlan Coben.

Editeur : France Loisirs.

Nombre de pages :  439

 

 

Quatrième de couverture :

 

 

Wendy, célèbre journaliste dans une émission de télé-réalité, piège en direct des prédateurs sexuels. Quand elle coince Dan mercer, tous les faits accablent cet assistant social responsable d’adolescentes en difficulté. Pire encore, il est même soupçonné de meurtre.

Pourtant, Wendy le sent, quelque chose cloche. Et si elle s’était trompée ? Si Dan était innocent ? Elle décide alors de mener sa propre enquête. Peu à peu, ses investigations m’entraînent dans le passé de Dan, à l’université de Princeton, lorsqu’il partageait sa chambre avec quatre copains inséparables…

Secrets du passé, disparitions, complots machiavéliques, manipulations sur le Net : Wendy n’aurait jamais pu imaginer tout ce qu’elle s’apprête à découvrir. Mais elle est allée trop loin. Bientôt, le danger rôde et se rapproche, inexorablement.  

 

Mon avis :  

 

J’ai lu ce livre hier soir, d’une traite, et j’ai voulu laisser passer la nuit, afin de mieux cerner mon ressenti.

 

Je reconnais des qualités à ce roman : l’intrigue nous tient constamment en haleine, les rebondissements sont très nombreux et l’épilogue est pour le moins surprenant (ne le lisez surtout pas avant de commencer le livre). Il parle d’un sujet d’actualité : la traque des pédophiles. Il montre aussi les conséquences de la crise aux Etats-Unis via les membres du club des pères. Les personnages sont relativement intéressants car ils ont chacun leur part d’ombre, plus ou moins importante. J’aurai aimé que certains personnages secondaires soient davantage approfondis, comme Ariana Nasbro, au lieu de la voir simplement à travers le regard rempli de haine de Wendy.

 

Les personnages sont nuancés, donc, mais les nuances n’existent pas pour Wendy, la narratrice. Les gens sont bons ou mauvais, point, ils n‘ont aucune possibilité de changer, de se racheter. Au début du roman, elle est incapable d‘aller au-delà des apparences. Elle sera bien forcée d‘évoluer.

 

 

Maintenant, je trouve qu’Harlan Coben exploite toujours les mêmes thèmes. Les secrets du passé reviennent hanter notre présent (voir toute la série des Myron Bolitar) Que savons-nous réellement de nos enfants ? (Sans un mot et Promets-moi, ou encore la plupart des romans de Myron Bolitar) Après les pharm party, c’est l’alcoolisation des jeunes, parfois avec la bénédiction de leurs parents, que décrit ce roman. Il parle aussi de la vengeance (comme dans Temps mort) ou des conséquences à se faire justice soi-même (Sans un mot).

 

 

Avec la vengeance, nous trouvons son contraire, le pardon. Je n'aime pas ce concept dans un roman policier, car, dans un premier temps, il substitue un concept religieux à celui de justice. Harlan Coben nous montre comment ces personnages s'accommodent de cette notion. Pour Christa, pardonner est le résultat d‘un cheminement intime; Elle montre sa capacité à dépasser sa colère, sa haine, pour ramener les faits à leur juste mesure. Elle est le contraire des personnages vindicatifs des romans traditionnels, et ce personnage, en une seule apparition magistrale, est remarquable. Dan, lui, a cherché avant tout à se racheter et à donner un sens à sa vie. Sa dernière phrase (un peu pontifiante ? est d'ailleurs : je vous pardonne). Pour d’autres, pardonner revient à fermer les yeux sur l’innommable. A ce compte, chacun pourrait régler ses petites affaires entre eux, et ne pas avoir recours à la justice. Attention danger.

 

 

C’est également ce que j’ai ressenti avec Wendy, journaliste d’investigation. Je ne pense pas que ce genre de reportage serait possible en France. Wendy se substitue littéralement à la police et traque les pédophiles avec des preuves bien minces. Naïve, Wendy ? Oui, elle est tellement certaine de son bon droit qu’elle se fit à un mail anonyme, des rumeurs sur internet, et n’hésite pas à mettre en lumière un soi-disant pédophile sans que la police (la vraie) ait fait son enquête et sans que le tribunal ait rendu son jugement. C’est l’occasion pour l’auteur de montrer à nouveau les dangers d’internet, en de longues explications pesantes, comme si ces lecteurs ne savaient pas se servir des réseaux sociaux (autre point commun avec Sans un mot).

 

 

Clin d’œil à l’ensemble de son œuvre, quelques personnages phares de la série Myron Bolitar font leur apparition : Win, ex-amant de Wendy, Big Cindy, Terese Collins ou encore Hester Crimstein.

 

Faute de preuves reste un thriller solide, capable de tenir son lecteur en haleine, mais comme j’aimerai qu’Harlan Coben renouvèle son inspiration !

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 18:57

conspiration.jpg

 

Titre : La conspiration du temple.

Auteur : Steve Berry.

Editeur : Pocket

Nombre de pages : 662.

 

Quatrième de couverture :

 

Le ministre suprême de la jeune fédération d'Asie Centrale a des rêves de grandeur : depuis sa capitale Sarmacande, elle veut envahir ses voisins afghans et iraniens. Mais pour lancer les opérations militaires, il lui faut réunir les huit décadrachmes de Poros, ces médaillons frappés à l'époque d'Alexandre le Grand. Comment huit pièces archéologiques pourraient mettre l'Asie centrale à feu et à sang ? C'est l'énigme que doit résoudre Cotton Malone, ex-agent du ministère de la Justice américaine, tandis que, dans l'ombre, une organisation secrète prépare en silence un complot terrifiant.

 

Merci à Blog-o-Book et aux éditions Pocket pour ce partenariat.

 

Mon avis :

 

J'avais essayé il y a quelques mois de lire un roman de Steve Berry, Le mystère Charlemagne, et j'ai subi un échec cuisant : j'ai abandonné le livre au bout de 150 pages. En lisant des avis sur ce livre sur Partage-Lecture notamment, je découvris que ce roman faisait partie d'une série et j'ai pensé qu'il était nécessaire de lire les autres tomes avant celui-ci, afin de mieux le comprendre. Quand BOB a proposé ce partenariat, j'ai postulé, car je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de renouer avec cet auteur et, pourquoi pas ? de reprendre la lecture du Mystère Charlemagne.

 

Tout d'abord, les premiers chapitres furent une bonne surprise. Le récit se divise en trois pistes narratives, qui nous entraîne à Venise,au Danemark, et dans la jeune et fictive Fédération d'Asie centrale. Le point commun entre ses trois récits semble la recherche des huit médaillons frappés à l'époque d'Alexandre le Grand. Rien n'est si simple, et derrière cette quête se cachent des enjeux bien plus graves. L'action est si bien menée, l'écriture est si efficace que je n'avais qu'une envie, poursuivre ma lecture et en apprendre davantage.

 

Je ne connaissais de Cottone Malone que le peu que j'avais vu de lui dans Le mystère Charlemagne. Force est de constater qu'il est un personnage attachant. Cet agent retraité, libraire au Danemark, reprend du service pour aider ses amis. Aux qualités que l'on retrouve habituellement chez ce genre de personnages (érudition, courage, capacité à s'adapter quelle que soit la situation) s'ajoute une discrétion et une pudeur qui se retrouvent chez ses amis, Cassiopée et Thorvaldsen. Même frappés par des deuils intimes, leur pudeur leur interdit de s'épancher.

 

Face à eux se tiennent deux personnages, unis par une ambition démesurée, Enrico Vincenti et Irina Zovastina. Enrico aime les chats, voilà tout ce que je trouve de sympathique à ce personnage qui n'hésite pas à sacrifier ses propres alliés pour mener à bien ses projets. L'érudition d'Irina a beau être impressionnante, elle est surtout glaçante : son admiration pour l'Illiade et Alexandre le Grand nourrit sa part d'ombre et une ambition dont l'ampleur et la teneur se dévoilent au fil du récit. Chacun de ses actes révèle son caractère sanguinaire. Son amour pour Karyn l'humanise - un temps. Il n'est qu'une projection de sa volonté de ressembler à son modèle.

 

Plus je progressais dans l'intrigue et plus le rythme du récit s'accélérait. L'intrigue est vraiment menée tambour battant, les péripéties et les renversements de situation ne nous laissent pas le temps de souffler.  Il faut se défier des apparences, car les personnages sont rarement ce qu'ils paraissent être.

 

Bien sûr, certains pourront considérer qu'il faut être passionné par l'Antiquité pour apprécier ce livre. Pour ma part, les explications historiques restent abordables, bien réparties dans l'ensemble du roman et ne sont pas des digressions : elles sont une partie non négligeable de l'intrigue.  

 

C'est promis, je reprends la lecture du Mystère Charlemagne, d'autant plus qu'une discrète allusion est faite à ce roman, par Cotton Malone lui-même.

 

1blogobook, marque page des blogeurs

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 22:22

sans-un-mot2.jpg

 

Titre : Sans un mot.

Auteur : Harlan Coben.

Editeur : Belfond.

Nombre de pages : 410.   

 

Quatrième de couverture :    

 

Jusqu’à quel point connait-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur.

Malgré leurs réticences, Mike et Tia se décident à installer un logiciel de contrôle.

Un jour, un e-mail inquiétant.

Et Adam disparaît.

Sans un mot…

C’est alors que tout bascule.

Sur un rythme d’enfer, Harlan Coben nous entraîne dans un thriller plus électrisant que jamais. Piégés du web, délinquance virtuelle, tueur psychopathe, le maitre de nos nuits blanches se joue de nos angoisses avec une délectation machiavélique.  

 

Mon avis :    

 

J’ai beaucoup aimé ce livre. Je vous le conseille vivement.

C’est un peu court. Je suis d’accord avec vous.

Je l’ai lu en deux cessions, en une seule journée (argument numéro 2).

J’entends quelqu’un murmurer que, de toute façon, je ne lis quasiment que des romans policiers.

Certes.

Que je suis une fan d’Harlan Coben. Que ce roman comporte des points communs avec la série des Myron Bolitar, à laquelle il est même fait allusion.

Oui.   

 

Voici donc ma critique étoffée.

 

Le roman prend racine dans un milieu huppé, sans histoire. Un peu plus, je me croirai dans un épisode de Desperates housewifes. Mike est chirurgien, Tia est avocate, ils ont deux beaux enfants. Leurs voisins, leurs amis, ne sont pas très différents : belle carrière, superbe famille.

 

La belle façade se fissure rapidement. Le suicide d’un fils, et le lent désagrégement d’un couple. Un père divorcé qui tente de soigner les blessures de sa fille et les siennes. Des drames intimes trop longtemps tus. Des maris et des femmes qui se sont écartés l‘un de l‘autre, sans s’en rendre compte. Pour tous, surtout depuis le suicide du jeune Spencer, la peur de tout perdre.

 

La mort qui plane et le désir de protéger son enfant, coûte que coûte entraîne l’obsession de tout contrôler, afin d’être des parents parfaits. Harlan Coben nous interroge ainsi, indirectement. Est-il bon que les parents sachent tout sur leurs enfants ? Est-il bon que les parents cachent des évenements à leurs enfants ? Le but est toujours de les protéger mais comment les enfants peuvent-ils grandir si les parents ne leur accordent aucune confiance ? 

 

Les nouvelles technologies jouent un rôle prépondérant dans l‘intrigue. Sans elles, le roman et ses multiples rebondissements n’auraient pas été possible. Sans elles, le roman n’aurait même pas existé.

 

A chaque problème, sa solution. Le paradoxe de ce roman est que la solution envisagée par le criminel et celle choisie par les victimes en devenir ne sont pas différentes : se faire justice soi-même. Seule la manière change, elle est très rarement exempte de violence, même latente. La police est là pourtant, efficace, mais avec des failles - comme chacun des personnages du récit.

 

Le dénouement laisse derrière lui l'impression d'un immense gâchis, semé par le tueur et par des personnes animées d'intentions moins funestes. L'intrigue n'en reste pas moins extrêmement efficace.

 

 challengeabccritiques1                                Objectif-copie-1 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:41

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Titre :Les mystères de Harper Connelly, tome 1. Murmures d'outre-tombe.

Auteur :Charlaine Harris.

Editeur : J'ai lu.

Nombre de pages : 280

 

Quatrième de couverture :

 

"Depuis que j'ai survécu à la foudre, je suis capable de sentir et de revivre les derniers instants des mots. Contrairement aux apparences, cela peut s'avérer utile : on me contacte pour retrouver les personnes disparues... enfin, décédées devrais-je dire.

Du coup, j'en ai fait mon métier. C'est sûr, tout le monde n'apprécie pas la façon dont je gagne ma vie, mais, puisque je dois vivre avec ce "don", autant m'en servir.

Tolliver, mon demi-frère, m'accompagne. Un associé dont je ne peux pas me passer. Aujourd'hui, nous allons à Sarne dans l'espoir de retrouver une adolescente. Dénicher le corps ? Facile ! Mais quitter la ville, c'est une autre affaire ! "

  

Mon avis :

 

Quand j'ai découvert ce livre, je l'ai immédiatement acheté. Le dernier roman de Charlaine Harris paru en France, je ne pouvais pas le manquer. Surtout, il s'agit d'une nouvelle série. Allai-je autant l'apprécier que La communauté du Sud ?

 

Pour l'instant (c'est à dire, après lecture de ce premier tome qui, je l'espère sera suivi de plusieurs autres), ma réponse est oui. Harper Connelly est pourtant très différente de Sookie Stackhouse. Elle ne lit pas les pensées des personnes vivantes, elle lit celles des morts, ou, du moins, est capable de revivre leurs derniers instants. Pratique, me direz-vous, surtout pour mener une enquête policière. Oui, si l'on excepte plusieurs restrictions :

- elle ressent ce qu'a ressenti la victime, elle ne peut identifier le meurtrier.

- vous rencontreriez une personne qui prétende posséder de tels pouvoirs, vous la croiriez ? Non. Ne seriez-vous pas tenter, surtout si elle monnaye ses services, de la considérer comme un charognard qui exploite la douleur des proches ? Oui.

Vous saisissez maintenant pourquoi Harper est rarement la bienvenue.

   

Pourtant, j'avais cru repérer un point commun entre Harper et Sookie : leur frère. Quand j'ai lu le quatrième de couverture, et découvert la présence de son frère, je me suis dit "Tiens, un second Jason Stackouse ! " Je me trompais encore. Si Tolliver est un séducteur, il prend soin de sa soeur, fragilisée par son métier et les épreuves de sa jeunesse, à un point qui excède parfois le simple amour fraternel. Certains ne se privent pas de leur rappeler qu'ils ne sont pas vraiment frère et soeur. Comment cette relation ambiguë évoluera-t-elle ?

 

Maintenant, il est vrai qu'en dehors du "pouvoir" d'Harper, nous sommes davantage dans un roman policier que dans un roman de fantasy pur. Harper, assistée de Tolliver, a découvert le corps de la jeune femme qu'elle devait retrouver. De fait, elle n'a pas seulement repéré un corps qui avait besoin d'une sépulture décente, elle a aussi ranimé des souvenirs, révélé des faits que les notables auraient bien voulu oublier ou ne jamais connaître. Elle déclenche ainsi une série d'événements qui risque de la toucher également.

 

Pas de vampires, pas de loup-garous, mais le style de Charlaine Harris est toujours aussi fluide et agréable. Les rebondissements, qui se mélangent aux révélations sur le passé de Harper et Tolliver, donnent envie de poursuivre sa lecture, jusqu'au dénouement.

 

Je lirai les tomes suivants de cette série, sans hésitation.

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 14:24

misterboxeTitre :Mister Boxe.

Auteur : Eddie Muller.

Editeur : Fayard Noir.

 

Mon avis :

Ce roman fut une belle découverte : je l'ai lu en deux jours.


Mes connaissances en matière de boxe sont très limitées. Heureusement, il est pas besoin d'être une grande
spécialiste de la boxe pour apprécier ce roman. Eddie Muller décrit un milieu, le San Francisco d'après-guerre, dont la boxe est un des éléments.

Traditionnellement, la boxe est montrée comme un moyen de s'en sortir, de dépasser des origines modestes. Alors oui, Hack Escalante semble avoir réussi : il est marié à une parfaite maîtresse de maison, il a trois enfants, sa carrière s'essoufle doucement. L'envers du décor est tout autre. Les seuls moyens de parvenir à s'en sortir grâce à la boxe est soit d'être journaliste sportif (comme Billy), soit de parier sur les combats. Les boxeurs sont montrés dans toutes leurs faiblesses. Leurs origines ethniques doivent à tout prix être camouflées, afin qu'ils puissent se fondre dans des États d'Amérique vraiment unis - le racisme est bien présent.Ils sont entièrement dépendants, notamment de leurs entraîneurs.

Le point de vue utilisé dans ce roman policier est original, non parce que le narrateur est un journaliste sportif, mais parce qu'il n'est ni le coupable, ni la victime, juste un complice dont les motivations sont assez floues. L'intrigue dévoile peu à peu les raisons intimes de son implication et de quelle manière il se retrouve pris au piège, et de plus d'une manière. Billy Nichols va devoir mettre toute son ingéniosité en œuvre pour se protéger et protéger Hack, louvoyer dans un milieu interlope, et se montrer aveugle concernant sa vie privée et amoureuse. Si les hommes sont victimes des femmes, les femmes, dans cette Amérique puritaine, sont dépendantes des hommes, à qui elles doivent leur respectabilité (ou leur chute).

Dernier point : j'accorderai une mention spéciale à Francis O'Connor, enquêteur pugnace : il surgit toujours au moment où Hack ne l'attendait plus et sa persévérance met bien souvent notre narrateur en danger.

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 14:00

9782266165709.jpgTitre : L'apprenti.

Auteur : Tess Gerritsen.

Éditeur : Pocket.

Nombre de pages : 407.

 

Quatrième de couverture :

 

L'odeur du sang. La couleur du sang. Tout ce qui touche à l'hémoglobine le tient éveillé. Il n'est guère que l'inspecteur Jan Rizzoli pour occuper une place comparable dans son esprit malade. Rizzoli... La rage faite femme, celle à qui il doit d'être tombé, enfermé pour le restant de ses jours. Celle qui a signé, pour le salut des femmes de Boston, la fin du Chirurgien...

La fin ? Rien n'est moins sûr. Car, dehors, les meurtres ont repris : ses méthodes ont un émule - et l'élève dépasse le maître en audace. Les images défilent sur l'écran de télévision : en guise d'hommage, un couple sacrifié... et Jane Rizzoli menant l'enquête. Le Chirurgien en frémit d'envie. Il est temps de reprendre le jeu ; un frère l'attend au-dehos. On opére tellement mieux à quatre mains.

 

Circonstance de lecture.

 

Ce roman est la suite du chirurgien. Je n'avais pas prévu de le lire tout de suite, mais le fait que j'ai trouvé ce livre en librairie m'a donné envie de me replonger dans les intrigues de Tess Gerritsen.

 

Mon avis :

 

L'apprenti n'est pas une histoire de serial killer ordinaire. Certes, Warren Hoyt dit le Chirurgien est bien présent, ses fantasmes sont toujours aussi macabres, mais ce n'est pas l'intérêt premier de ce texte.

Que deviennent les victimes survivantes ? C'est ce que nous raconte ce livre. Nous retrouvons Jane Rizzoli, pas l'inspecteur audacieuse et farouche du premier volume, non Jane donne le change à ses partenaires. Elle ne veut plus seulement être la meilleure, elle ne le pense même plus, elle cherche à dissimuler la peur perpétuelle dans laquelle elle vit, les mécanismes qu'elle a mis au point pour se protéger. Autant Catherine Cordell était au centre de l'intérêt du chirurgien, autant c'est Jane maintenant qui est au coeur de tous ses fantasmes, c'est à elle qu'il adresse ses messages, dans le but de resserrer son emprise sur elle.

Jane est plus seule que jamais. Son fidèle équipier, Thomas Moore restera le plus à l'écart possible, pour préserver sa femme. C'est peu dire que Jane ressent cruellement cette désertion. Elle trouvera néanmoins un allier, pour la protéger, mais aussi pour lui permettre d'exprimer tout ce qu'elle éprouve depuis son agression. L'arrestation du chirurgien se trouve alors éclairée d'un jour nouveau.

Un personnage nouveau apparaît : Maura Isles, médecin légiste et reine des morts. Pour l'instant, nous la voyons uniquement dans l'exercice de ses fonctions, à travers le point de vue de Jane. Sa description fait irrésistiblement penser à Abbie, dans la série NCIS. Je la vois différemment, car j'ai lu La reine des morts avant de lire ce volume, et je sais que Maura et Jane se ressemblent beaucoup. Leur persévérance, leur professionnalisme, leur respect des victimes leur permettent d'atteindre leur but.

Bref, encore un excellent roman policier signé Tess Gerritsen.

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