Avertissement :
Non, je ne vais pas me remettre à écrire un article tous les jours sur ce blog. C'est juste que là, c'est Halloween ! Sachant que je vais très peu au cinéma, et que
j'avais gardé la rédaction de cet article pour ce jour, vous comprenez cette soudaine recrudescence.
Mon résumé :
Vous croyez tout savoir sur Abrahmam Lincoln ? (Baillements) Eh bien non (soupirs). Figurez-vous qu'il était chasseur de vampires, alors que les arrière-grands parents de Buffy n'étaient pas encore nés ! Comment ça, vous avez déjà l'impression de connaître mon avis ?
Mon avis (et vous êtes libres d'avoir adoré ce film) :
L'action commence dans l'Indiana. Le jeune Abraham est témoin de scènes choquantes, d'où viennent peut-être son engagement futur contre l'esclavage (non, je ne
baille pas. Presque pas). Puis, sa mère est assassinée et Abraham jure de se venger. Ce n'est pas bien, il ne faut pas se venger. Enfin, voici le résumé des propos que lui tiennent son mentor. Je
précise, bien sûr, qu'il ne s'agit pas du VRAI mentor qu'Abraham, non juste d'un personnage dont on avait un besoin urgent pour développer certaines péripéties. J'ajoute que le mentor en
question, c'est le rocker un peu zinzin de Tamara Drewe - j'y ai pensé chaque fois que je le voyais.
Si j'excepte deux scènes tragiques (deux assassinats, en fait, j'en ai évoqué un plus haut), ce film était très drôle. Je me demande même s'il n'y aurait pas une suite, un jour à condition que celui-ci ait eu assez de succès, ce que j'ignore totalement (flemme de faire des recherches, merci d'éclairer ma bougie). Je ne dirai même pas que certaines péripéties étaient téléphonées. Même moi, dans V comme vampires, je n'oserai pas écrire de telles incohérences.
Pourquoi suis-je allé voir ce film ? Parce que je suis fan d'un des acteurs qui jouent dedans, et que j'aime beaucoup soutenir les acteurs qui jouent toujours des rôles de méchants parce que les réalisateurs manquent d'imagination et ne leur proposent pas des rôles de gentils, ou pas souvent.
Les vampires, dans ce film, sont méchants - et tant pis pour Twilight. Ils sont même du côté des Sudistes, c'est vous dire à quel point ils sont méchants. D'ailleurs, ce sont les vampires qui attaquent les gentils abolitionnistes, pas les sudistes. Récrire l'histoire en se couvrant de ridicule ... je crains que nous n'en soyons capable aussi en France. Note : vous remarquerez que j'ai évité des jeux de mots pourtant tentants. Imaginez-vous si un réalisateur français voulait lui aussi récrire l'histoire avec des loups-garous, des zombies ou des Trolls ?
Sinon, je n'ai pas tout à fait perdu mes deux heures de film, il y a une scène charmante d'attaque de train (baîllements), avec beaucoup de feu (re-baîllements) - j'ai lu mieux dans l'agence Pinkerton.