Je sais ce que vous allez dire (enfin, si vous êtes abonné à mes deux blogs) : Sharon ne sait pas ce qu'elle veut. Si, si : étant donné que cette période est
difficile pour moi, j'ai enfin trouvé que faire de mon ancien blog, à savoir un blog cinéma/portrait/musique, le nouveau restant consacré à la lecture et à l'écriture.
Mon résumé :
Norman est un petit garçon ordinaire, dans une petite ville du Massachussets : un père, une mère, une grande soeur et une grand-mère. Seul soucis, et de taille : sa grand-mère est morte et Norman continue à lui parler. Elle n'est pas la seule : Norman peut voir les morts et leur parler. Quand une malédiction est sur le point de s'abattre sur la ville, lui seul est en mesure d'y remédier.
Mon avis :
J'ai vu ce film en août, je le chronique aujourd'hui, pour le challenge Halloween.
Norman me fait penser à beaucoup de personnages qui voient et s'entretiennent avec des fantômes. Si sa mère prend bien les choses - la douce dinguerie vient de son côté, ce n'est pas le cas de son père. Je vous rassure néanmoins : il ne rejette pas son fils, ne se détourne pas de lui complètement. Un fils qui se comporte ainsi, c'est dur à assumer ! Moins qu'une fille qui passe des heures au téléphone tout en se faisant les ongles.
Certes, j'inscris ce film dans le challenge Halloween et il n'est pas vraiment effrayant, de prime abord. Les fantômes sont plutôt sympathiques, même s'ils sont condamnés à rester à l'endroit où ils sont morts. Non, les choses se corsent réellement quand l'ancienne malédiction refait surface et que Norman se retrouve à être le seul à empêcher la sorcière de jeter sa malédiction sur la ville.
Là, nous avons un sujet d'avoir peur sur ce que soulève cette malédiction : elle dénonce l'obscurantisme le plus absolu et pas tout à fait disparu des siècles plus tard, si j'en crois certaines scènes contemporaines. Si j'en disais plus, je vous révèlerai la partie la plus importante du film. Disons que les monstres ne sont pas ceux qu'on croit.
Ajoutez que Norman reçoit comme aide une belle brochette de bras cassé, son meilleur ami, le grand frère de
celui-ci (par la taille, pas par les neurones) et sa soeur bling-bling et vous comprendrez qu'on a parfois besoin d'un petit zombie chez soi.