Editeur : Gallimard Jeunesse / Rageot Editeur - Nombre de pages : 206
Quatrième de couverture :
Prénom : Jasper.
Age : 15 ans
Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon.
Profession : agent stagiaire à l’Association et lycéen ( à ses heures perdues).
Signes particuliers : pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval.
Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l’Agent stagiaire Ombe.
Challenge rentrée littéraire chez Hérisson
Mon avis :
Il est des priorités dans la vie de lecteur. Honorer ses challenges. Me précipiter sur le sixième tome de la saga A comme association, sorti aujourd’hui et le lire dans la foulée. Réunir les deux par le plus grand des hasards est sans doute le mieux.
Comme toutes les séries pour lesquelles j’ai une tendresse particulière, je passe certaines faiblesses. De nouveaux éléments sont apparus, certes, et quels éléments ! Nous découvrons la véritable nature de mademoiselle Rose et un nouveau visage pour Walter. Nous retrouvons Fafnir, sortilège fidèle et sympathique, toujours prêt à accomplir ce que lui demande son sorcier bien-aimé. Des personnages que nous avons déjà rencontrés (notamment un certain vampire un peu cramé) réapparaissent. Nous faisons connaissance avec des adversaires aussi redoutables que mystérieusement méconnus. Deux nouveaux agents stagiaires s’imposent. J’ai un peu des doutes sur Jules (espion rime parfois avec poltron). Quant à Nina, elle ne manque pas de courage, elle a déjà séduit ses collègues, dont un joueur de cornemuse débordé par les missions qu’il s’est imposé à lui-même. La narration évolue, grâce à de curieuses réminiscences que Jasper ne parvient pas à interpréter – et que le lecteur craint de faire.
Les points faibles maintenant. Je crains que ceux qui sont déjà lassés par la série ne la poursuivent pas. Toutes les pistes lancées dans le cinquième tome ne trouvent pas d’aboutissement dans celui-ci. L’énergie dont Jasper était animé s’atténue et on (pas besoin de révéler l’identité de ce « on ») a raison de dire qu’il doit rester sur ses gardes. Certaines négligences coupables, certaines péripéties sont soit trop faciles, soit invraisemblables, comme si ce tome avait été écrit trop vite et c’est la construction même de l’intrigue qui en pâtie.
Le tome 7 paraîtra en février 2012 : il est évident que je le lirai.