J'aurai pu vous parler de la saint Patrick, j'ai choisi de ne pas le faire. J'aurai alors rédiger un billet propre à déprimer tous mes lecteurs (puis, en ce qui concerne l'Irlande, les huit romans de Ken Bruen chroniqué montre assez mon attachement à la littérature irlandaise).
Je choisis de vous parler d'un coup de coeur musical. Je me promenais sur Deezer (youtube ne fonctionnait plus pour d'étranges raisons) et je suis tombée sur cette musique.
en écoutant l'unique play list se réferrant à Jean-Baptiste Lully.
Bref, choc auditif. Quel était cet artiste ? Ni Gérard Lesne, ni Andreas Scholl ni Philippe Jarrousky (pour citer trois fameux contre-ténor dont je suis certaine de reconnaître les voix à coup sûr). Je redécouvre alors le nom d'Henri Ledroit, né en 1946, mort en 1988, soit deux ans avant que je commence à m'intéresser à la musique baroque. Il se fit connaître en 1976, dans David & Jonathas de Marc-Antoine Charpentier, en remplaçant Paul Eswood, souffrant. Il enchaîna ensuite les concerts, en France et en Europe. Il en chantait pas uniquement de la musique baroque, il participa aussi à des créations contemporaines, comme En un Tour de Main (pour alto solo) en 1986 de George Asperghis.
Plutôt que de paroles, je laisse la place à la musique, avec Luigi Rossi :
ou avec le Stabat Mater de Vivaldi :