Mon résumé :
Nous sommes dans un aéroport. Sir Stanford Sye fait ce qu'il fait de mieux : s'ennuyer. Cet excentrique diplomate n'a pas la carrière qu'il aurait mérité. Aussi, quand une belle jeune femme lui fait une bien dangereuse proposition, il accepte immédiatement, sous l'oeil d'un panda en peluche.
Mon avis :
Ce livre est mon deuxième Agatha Christie de l'année, et il est mon deuxième échec. Déjà, le postulat de départ est un peu bancal, sans être pour autant totalement invraisemblable. Mais la suite part dans toutes les directions, sans être vraiment satisfaisante. Je ne suis pas fan des romans d'espionnage, je suis encore moins fan quand Agatha Christie se met au roman d'espionnage. Là, force est de constater que la célèbre auteur anglaise aurait dû s'abstenir.
Les personnages ? Nombreux. Trop. Je m'y suis perdue, entre la tante du héros, exemple même de vieille lady exemplaire et sans enfants et son amie d'enfance Charlotte,qui cumule à tous les défauts de sa jeunesse ceux de sa vieillesse, notamment une volonté de restaurer la mouvance nazi par tous les moyens possibles. Je n'aurai que deux mots pour qualifier cette trame : rocambolesque, invraisemblable. Bien sûr, le complot est né en Amérique du Sud, grâce aux subsisdes de la vieille Europe. Heureusement, l'Angleterre veille (parce que s'il fallait compter sur un certain général français tout juste bon à prendre deux balles dans le bras, la vieille Europe a du soucis à se faire).
Heureusement (quoi, je l'ai déjà dit ?) tout finira bien, comme dans une comédie de Molière. Malheureusement, ce livre était ennuyeux à lire, au point que j'ai eu envie de me replonger dans un John Le Carré (c'est tout dire).