édition L'école des loisirs - 110 pages
Quatrième de couverture :
Mademoiselle Mirabelle, notre institutrice, est arrivée tel un ange. Un ange avec des cheveux dorés, des petits cloches aux oreilles et des chaussures très hautes et très vertes.
Elle n'a pas du tout plu à notre directrice, Madame Poivre.
Pour la journée Portes ouvertes, nous étions la seule classe à n'avoir rien préparé. Madame Poivre était si contrarié que Mademoiselle Mirabelle lui a dit un énorme mensonge...
Après ça, la classe était bien embêtée.
Heureusement, un des garçons a eu une idée tellement originale, tellement extraordinaire, que tout le monde sera sauvé. Heureusement surtout que Flossie la vache, son amie, fait de merveilleuses crêpes des champs, brunes, odorantes et bien fumantes.
Une histoire d'un humour savoureux.
Mon avis :
Je cherchais un autre roman d'Anne Fine, j'ai trouvé celui-ci par hasard et, ma foi, je n'ai pas été déçue, si ce n'est par le dénouement.
Le jeune narrateur est Lancelot, un chevalier des temps modernes. La modernisation est nécessaire. Sa belle n'est autre que son institutrice, au doux nom de fruit. Lancelot n'est pas le premier élève à s'éprendre de son institutrice, surtout si celle-ci sort de l'ordinaire, après une floppée de remplaçant tous plus excfentriques les uns que les autres. Elle ne fait pas exception à la règle, disons plutôt que son excentricité est pleine de charme et de poésie. Le vaillant destrier a fière allure également puisqu'il n'est autre qu'une douce vache, répondant au nom de Flossie. Tel un paladin du temps jadis, il a vu naître sa fidèle compagne et lui a choisi ce nom délicat.
Sa mission est de sauver mademoiselle Mirabelle des griffes de la méchante directrice d'école en trouvant un projet pour les portes Ouvertes. Les intrigues les plus simples sont les meilleures, et la solution trouvée est véritablement écologique (pourtant, ce roman a plus de vingt ans). Madame Poivre, au fond, n'est pas si méchante : c'est juste qu'elle a voué sa vie à enseigner et à améliorer la pédagogie.
Ce roman est présenté comme "d'un humour savoureux", je dirai plutôt qu'en dépit du sujet traité, il reste toujours poétique et énigmatique. Je suis sûre qu'il plaira aux plus jeunes.
Ma trente-sixième participation au challenge God save the livre organisé par Antoni.