édition Le livre de poche - p. 19 à 335
Présentation de l'éditeur :
L'Ecume des jours : ce titre léger et lumineux annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans.
C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant.
Dans cette ?uvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du Xxe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette
burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...
Challenge Un mot, des titres organisé par Calypso,
Circonstance d'écriture :
Je suis patraque, donc cela se ressent sur la taille du billet. Je dédis cependant ce billet à mon oncle, qui m'a fait
découvrir Boris Vian.
Mon avis :
L'écume des jours n'est pas un roman que j'ai envie de disséquer, comme les médecins ont disséqué (ou presque) le poumon de Chloé. L'écume des jours est un chef d'oeuvre qu'il faudrait donner à lire à tous les écrivaillons prétentieux qui croient avoir crée un univers, un style, une oeuvre, et prennent de haut ceux qui ne les comprennent pas.
L'écriture de Vian est d'une constante inventivité. Le jeu sur les mots n'empêche pas l'intrigue et surtout, les personnages, de prendre vie sous nos yeux. C'est un cliché, pourtant l'histoire d'amour entre Colin et Chloé est une des plus belles et des plus tragiques de la littérature contemporaine. En contrepoint, nous avons celle de Chick et d'Alise : lui se livre à sa monomanie et délaisse l'amour, Colin se donne tout entier et ce ne sera pas suffisant.
Une oeuvre à lire, à ressentir, à aimer plutôt qu'à chroniquer.
Challenge douce France par Evy
Le jazz sous-tend le texte de Vian. Je ne pouvais pas terminer ce billet sans la musique de Duke Ellington.