Il était six heures du matin quand je me suis levée pour prendre courageusement le train en direction de Paris. Après une heure et demi de trajet, qui me permirent d’avancer dans ma lecture de la Ferme africaine de Karen Blixen, je m’accordais une pause devant un café latté, et j’écrivais mes premières impressions sur ce livre. Je ne vous cache pas que cette pause m’a permis de me réchauffer. Ayant encore un peu de temps avant de gagner la gare Montparnasse, je suis allée dans la librairie anglaise, qui était victime d’une panne d’électricité – troisième petit pépin de la journée, mais c’était bien pire pour eux que pour moi. J’achetais le premier volume des aventures de Simon Templar de Leslie Charteris, pris le métro où j’effectuais ma BA de la journée (aider des touristes à acheter des tickets de métro) et pris le train en direction du Mans. Le trajet fut rapide, je lus la moitié de The man who was clever, la première aventure de Simon Templar. Un trajet en tram, et hop ! me voici sur le site du salon du livre.
Heureuse surprise : je rencontrai Christina Rodriguez, l’auteur des Mystères de Pompéï. Nous avons beaucoup papoté.
Après, j’ai rencontré Delphine de Vigan, qui m’a dédicacé Jours sans faim (pour moi) et Un soir de décembre (pour une de mes amies).
Je crois que j’ai dû arpenter le salon dans tous les sens., un salion très fréquenté certes, mais convivial. Je reconnais néanmoins que j’ai moins de curiosité que lors de mes précédentes visites. Je vais moins facilement vers des auteurs dont je n’ai pas déjà apprécié un titre. Mes seules découvertes si j’ose dire, sont l’achat de la Septième femme par Frédérique Morlay et de Never mort par Odile Borsky. J’ai aussi acquis Les souvenirs de David Foenkinos, L’autre monde de Loïc Le Borgne, dont le livre a été sélectionné pour le prix des Dévoreurs de livres 2011-2012, Oska Pollock, tome 1 (pour une fois, je suis logique, je commence par le premier tome), Petit meurtre et menthe à l’eau de Cécile Chartre. Tous ces livres ont été dûment dédicacés.
Je suis repartie du Mans, après avoir attendu quelques minutes sur le quai de la gare. J’ai lu deux livres sur le trajet du retour, et suis arrivée chez moi, fort tard, avec une seule envie, dormir.